Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 13 heures ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 22 janvier 2025
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 13 heures ago
« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 5 jours ago
Partager Partager NewsPhoto Laurence Geai, Stéphanie Lacombe et Delphine Blast, lauréates des Femmes s’exposent Ericka Weidmann15 septembre 2020 Temps de lecture estimé : 4minsAlors que le festival Les Femmes s’exposent présente ses expositions jusqu’au 25 septembre prochain, les organisateurs viennent de dévoiler les noms des lauréates de cette troisième édition de la manifestation. Laurence Geai remporte le Grand Prix avec son sujet « Le sort de DAESH en prison », le Prix Obs est décerné à Stéphanie Lacombe pour « Immobile home » et le Prix SAIF récompense Delphine Blast avec son travail intitulé « Les idolés d’Isabeau ». « Le sort de DAESH en prison » de Laurence Geai GRAND PRIX LES FEMMES S’EXPOSENT- FUJIFILM, sur les droits © Laurence Geai, Le sort de DAESH en prison. A Hassake, dans le Kurdistan syrien, se trouve une ancienne université transformée en prison qui accueille les supposés membres de l’État islamique, dont le dernier bastion a été repris par les Forces Démocratiques syriennes avec l’aide de la coalition internationale en mars 2019. Cette prison regroupe 5000 prisonniers. Entre 100 et 200 par salle de classe, ils croupissent dans des pièces surpeuplées, dont des enfants de 8 ans et plus. Certains sont malades, souffrent de malnutrition, ont des plaies infectées ou sont mourants. Les droits de ces enfants et prisonniers de guerre sont totalement bafoués. La coalition internationale laisse cette bombe à retardement aux mains des kurdes affaiblis alors qu’ils sont à bout de souffle. Un reportage réalisé en octobre 2019 en Syrie pour Le Monde. « Immobile home » de Stéphanie Lacombe PRIX OBS – LES FEMMES S’EXPOSENT © Stéphanie Lacombe, Immobile home. Situé à l’extrémité nord de Berck-sur-Mer, le camping Ami-Ami est resté dans son jus depuis son ouverture en 1974. Les habitants de la région investissent leurs économies dans une concession de loisir reproduisant trait pour trait le fonctionnement de la société. En rangs d’oignons, les mobile-homes bordés de barrières recréent un mini-monde avec ses rues et sa vie de voisinage et ce qu’elle induit comme tensions. De génération en génération, les vacanciers y retrouvent aux beaux jours leurs préfabriqués avec les photos sur la cheminée en stuc, les fausses boîtes aux lettres, les pots de fleurs et le barbecue. Après avoir passé l’hiver dans son HLM, Francine vit ici l’été à deux pas de la plage. Marc et Stéphane s’y sont rencontrés enfants et partagent à présent cet endroit avec leurs garçons. Maurice, figure emblématique qui s’habille en gendarme, circule le soir avec un gyrophare pour amuser la compagnie. Ami-Ami ce n’est pas Miami mais un lieu de repli, rassurant, modeste, où l’on retrouve ses voisins d’année en année comme si c’était sa famille. En savoir plus « Les isolés d’Isabeau » de Delphine Blast PRIX SAIF – LES FEMMES S’EXPOSENT, sur le soin © Delphine Blast, Les idolés d’Isabeau. Ils sont souvent les grands oubliés. Le traitement médiatique du Coronavirus en est le parfait exemple : les résidents d’Ehpad ont été les derniers à être comptabilisés dans les bilans. Et pourtant… Pour un grand nombre de personnes âgées, l’entrée en maison de retraite est déstabilisante. Le travail du personnel soignant est primordial ; en situation extrême comme le cas de pandémie il prend encore plus de sens. Etymologiquement parlant. Soigner, panser, compenser. Leur objectif : placer l’autre au centre. Aider à retrouver une dignité et se sentir exister. Par des choses simples mais essentielles. Plus que jamais, leurs mots, gestes et regards sont vitaux pour combler le vide. L’exposition est à découvrir à la Maison des photographes – UPP (11 Rue de Belzunce, 75010 Paris), du 2 octobre au 2 novembre 2020. INFORMATIONS PRATIQUES ven07aou(aou 7)10 h 00 minven25sep(sep 25)18 h 00 min3ème édition Les Femmes s'exposent OrganisateurLes Femmes s'exposent Détail de l'événementPhotographe : la profession subit violemment depuis des années la crise de la presse et ce qui en découle – les budgets en chute libre, les commandes en baisse, les Détail de l'événement Photographe : la profession subit violemment depuis des années la crise de la presse et ce qui en découle – les budgets en chute libre, les commandes en baisse, les tarifs de plus en plus bas, les paiements qui traînent honteusement en longueur… Photographe : une profession de plus en plus précaire, donc, et des situations préoccupantes. La crise du Covid-19 parachève le tableau et laissera un grand nombre de professionnel(le)s sur le carreau. Il est actuellement presque impossible de travailler ; les commandes et les départs pour l’étranger sont annulés ; les paiements restent en attente. Beaucoup n’ont plus de revenus. Le monde de la photo est en souffrance. Le confinement renforce les inégalités. L’absence des femmes photographes dans certains médias est alarmante. Et puis, dans cette période, les femmes, mères célibataires ou non, sont, comme trop souvent encore, les premières à gérer l’intendance, les enfants, leurs devoirs, etc. Rares sont les instants pour s’investir dans le travail et explorer de nouvelles pistes. Je rêvais d’une année 2020 ronde et généreuse, mais les conséquences de la crise du Covid-19 seront catastrophiques. Elles le sont déjà. Photographe : une profession dont l’avenir est plus que jamais en danger. Le monde entier est impacté par le virus. Plusieurs festivals ont dû annuler leur édition 2020, nous pensons à eux. Mais nous avons à cœur de maintenir, pour sa troisième édition, le festival « Les femmes s’exposent » : les expositions sont en extérieur et nous espérons, évidemment, que le déconfinement progressif nous permettra de revoir le public cet été. Le festival continue sur sa lancée, convivial, proposant toujours diverses écritures photographiques pour révéler la créativité des femmes photographes professionnelles. Les expositions toucheront, nous l’espérons, un large public, mais aussi des amateurs avertis et des professionnels. Ce festival ne s’est pas construit en opposition aux hommes et à nos confrères. Il existe pour tenter de réparer, compenser le manque de visibilité des femmes. Et susciter de nouveaux talents. Pour plus d’égalité, pour permettre que vive la pluralité des regards qui enrichit chacun. Béatrice TUPIN Présidente du festival Photo : © Nadia Ferroukhi DatesAoût 7 (Vendredi) 10 h 00 min - Septembre 25 (Vendredi) 18 h 00 min(GMT+00:00) OrganisateurLes Femmes s'exposentLearn More CalendrierGoogleCal Marque-page0
L'Interview Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! Après « Fata Morgana », la 2ème édition du festival du Jeu de Paume confiée cette année à la commissaire Jeanne Mercier ...
News The Analog Club ouvre son premier espace dédié à la photographie argentique à Paris C’est sur le réseau social Instagram que l’aventure The Analog Club a commencé… Ce projet est né en 2016 dans le but ...
L'Interview Des Oiseaux : Une non-collection Rencontre avec Nathalie Chapuis et Philippe Séclier Xavier Barral, au-delà de son amour pour la photographie et l’édition, était un passionné de sciences naturelles. Il n’était pas du genre ...
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 13 heures ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 22 janvier 2025
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 13 heures ago
« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 5 jours ago
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires !