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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsSa dernière grande exposition à Paris remonte à 2014, au moment où le Grand Palais lui consacre une importante monographie. En parallèle, le Musée Rodin décide de confronter l’œuvre du célèbre sculpteur à l’univers de Robert Mapplethorpe. Aujourd’hui, la Galerie Thaddaeus Ropac – située en plein cœur du Marais – vient d’inaugurer une exposition singulière intitulée « Intérieur Jour » venue explorer une facette plus intime du célèbre photographe américain à travers une sélection de tirages peu connus. Cette année, Mapplethorpe aurait fêté ses 75 ans. Robert MapplethorpeFlower, 1980 © Robert Mapplethorpe Foundation Robert MapplethorpeFrancois, S.F., 1976 © Robert Mapplethorpe Foundation “Ce sont ces instants que j’ai réunis dans un espace intime de la galerie. Le spectateur devient le destinataire, la partie prenante, le protecteur de cette intimité créée par l’artiste pour des oeuvres rares et intemporelles, empreintes d’une grande humanité.” — Jean-Marc Bustamante Jusqu’au 16 octobre prochain, la Galerie Thaddaeus Ropac à Paris vous invite à découvrir une sélection de photographies de Robert Mapplethorpe choisies avec soin par Jean-Marc Bustamante, commissaire d’exposition invité, artiste français représenté par la galerie et également directeur des Beaux-Arts de Paris. Il livre ainsi sa vision de l’œuvre de Robert Mapplethorpe. Cette exposition rassemble des oeuvres qui dévoilent un aspect plus intime de son travail, avec une approche plus délicate et pudique du modèle photographique. Ainsi, les tirages sont exposés sur deux étagères qui parcourent l’ensemble du second étage de la galerie, présentés comme un album de famille aux visages rassurants. Plus éloigné des travaux qui caractérisent l’œuvre de Mapplethorpe, ce choix se concentre sur la détermination d’un regard, la fragilité d’un moment ou encore la rêverie… Robert MapplethorpeRon Stevenson, 1978 © Robert Mapplethorpe Foundation Robert MapplethorpeTexas Gallery, 1980 © Robert Mapplethorpe Foundation Robert MapplethorpeAnnabelle’s Mother, 1978 © Robert Mapplethorpe Foundation Robert MapplethorpeFrancesca Thyssen, 1981 © Robert Mapplethorpe Foundation Robert Mapplethorpe est né dans une famille catholique du Queens. C’est à l’âge de 17 ans qu’il rejoint le Pratt Institute de Brooklyn pour étudier la peinture, la sculpture et le graphisme. Il décide de s’éloigner du cercle familial pour partir vivre à Manhattan. S’il vit de petits boulots, il n’abandonne pas l’art et s’exprime à travers plusieurs médiums, avant de rencontrer la photographie au début des années 70, grâce à un boîtier Polaroid. Sa première exposition a lieu à la Light Gallery de New York en 1973 avec son exposition sobrement intitulée « Polaroids ». La photographie devient ainsi son outil de prédilection. Plus tard, le conservateur et collectionneur américain Sam Wagstaff, mais aussi amant et mentor de Mapplethorpe, lui offre un Hasselblad, il commence ainsi à réaliser des portraits au moyen format. Atteint du VIH, Mapplethorpe meurt prématurément en 1989 à l’âge 42 ans. De ses nombreux portraits, Bustamante opte pour une réflexion sur la dé-hiérarchisation de l’image qui vient déjouer ce que l’on connaît déjà de Mapplethorpe, de sa recherche de la perfection, de son obsession pour “la belle image.” Des photographies d’espaces vides traversés par la lumière accompagnent cette galerie de portraits comme des contrechamps qui introduisent une absence, un écran. Ces vues d’intérieurs, dans lesquelles rien n’est donné à voir si ce n’est l’architecture même de l’espace à travers la diffusion de la lumière, sont autant d’invitations à développer son regard de spectateur. Robert MapplethorpeAndes, 1979 © Robert Mapplethorpe Foundation Robert MapplethorpeMilton Moore’s Niece, 1982 © Robert Mapplethorpe Foundation Mapplethorpe était convaincu qu’il devait avoir le consentement des personnes qu’il photographiait et a déclaré un jour que les enfants étaient le sujet le plus difficile à photographier : “Vous ne pouvez pas les contrôler. Ils ne font jamais ce que vous voulez qu’ils fassent.” INFORMATIONS PRATIQUES Galerie Thaddaeus Ropac7 Rue Debelleyme, 75003 Paris sam04sep(sep 4)10 h 00 minsam16oct(oct 16)19 h 00 minIntérieur JourRobert Mapplethorpe Galerie Thaddaeus Ropac, 7 Rue Debelleyme, 75003 ParisType d'événement:Art Contemporain,Exposition,Photographie Détail de l'événementS’inscrivant dans un cycle d’expositions qui vise à redécouvrir un aspect méconnu de l’oeuvre de Robert Mapplethorpe, la galerie Thaddaeus Ropac a le plaisir d’inviter Jean-Marc Bustamante à exprimer son Détail de l'événement S’inscrivant dans un cycle d’expositions qui vise à redécouvrir un aspect méconnu de l’oeuvre de Robert Mapplethorpe, la galerie Thaddaeus Ropac a le plaisir d’inviter Jean-Marc Bustamante à exprimer son regard personnel sur le photographe américain. A travers une sélection d’oeuvres qui explorent une facette plus intime de son travail, Intérieur Jour met l’accent sur une approche délicate et pudique du modèle photographique. Posés sur deux tablettes qui parcourent la galerie du deuxième étage sur toute sa longueur, un ensemble de portraits aux formats variés composent un accrochage qui rappelle la sphère domestique, comme un album de famille aux visages familiers. “Ce sont ces instants que j’ai réuni dans un espace intime de la galerie. Le spectateur devient le destinataire, la partie prenante, le protecteur de cette intimité créée par l’artiste pour des oeuvres rares et intemporelles, empreintes d’une grande humanité.” — Jean-Marc Bustamante Le choix n’est pas lié à l’identité des personnes mais davantage à la communauté qu’elles constituent et qui, par sa diversité, dessine un portrait en creux de l’artiste. Certaines appartiennent à une élite socio-culturelle, d’autres arpentent le milieu underground new-yorkais et puis il y a les enfants des uns et des autres. Toutes sont marquées par une forme de décontraction et par un jeu de lumière qui souligne leur humanité. Davantage que la beauté sculpturale des corps athlétiques qui a si souvent été mise en avant, il s’agit ici de laisser parler la détermination d’un regard, la fragilité d’un moment, la rêverie. De sa pratique elle-même nourrie par la photographie, Jean-Marc Bustamante élabore ainsi une réflexion sur la dé-hiérarchisation de l’image qui vient déjouer ce que l’on connaît déjà de Mapplethorpe, de sa recherche de la perfection, de son obsession pour “la belle image.” Des photographies d’espace vide traversé par la lumière accompagnent cette galerie de portraits comme des contrechamps qui introduisent une absence, un écran. Ces vues d’intérieurs dans lesquelles rien n’est donné à voir si ce n’est l’architecture même de l’espace à travers la diffusion de la lumière sont autant d’invitations à développer son regard de spectateur. Photographiés dans leur espace domestique intime, les portraits d’adultes révèlent une vulnérabilité, loin de la tension dramatique des portraits réalisés en studio. Assise sur son canapé, Stella Astor (1976) porte un regard défiant vers l’objectif tandis que le portrait de Francesca Thyssen (1981) est fixé dans un instant d’abandon. Mapplethorpe était convaincu qu’il devait avoir le consentement des personnes qu’il photographiait et a déclaré un jour que les enfants étaient le sujet le plus difficile à photographier : “vous ne pouvez pas les contrôler. Ils ne font jamais ce que vous voulez qu’ils fassent.” Ceux-ci étaient pour la plupart des enfants d’amis comme Sarabelle Miller, la fille du galeriste Robert Miller ou encore la nièce de Milton Moore, l’un de ses modèles favoris. Ces images capturent leur innocence mais aussi leur sens de l’espièglerie et leur assurance. DatesSeptembre 4 (Samedi) 10 h 00 min - Octobre 16 (Samedi) 19 h 00 min LieuGalerie Thaddaeus Ropac7 Rue Debelleyme, 75003 Paris CalendrierGoogleCal Favori2
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