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La semaine d’inauguration de la 33ème édition du festival Visa pour l’image Perpignan s’est déroulée la semaine dernière. Chaque année, de nombreux prix sont décernés aux photojournalistes du monde entier : les célèbres Visa d’or et les prix et bourses satellites remis tout au long de cette semaine de festivités. C’est la couverture de la révolution du printemps en Birmanie qui remporte le Visa d’or News, dont le nom du photographe est anonymisé pour assuré sa sécurité. L’ensemble du palmarès vient d’être dévoilé, voici les noms et les sujets des lauréats 2021.

VISA D’OR NEWS –
Photographe anonyme en Birmanie pour le New York Times
La « révolution du printemps » en Birmanie

© The New York Times

Pour la deuxième fois, le Département des Pyrénées-Orientales, dans sa volonté de soutenir le festival qui remplit des missions en adéquation avec ses grands axes de politique culturelle, offre un prix de 8 000 euros au gagnant du Visa d’or News.

Des manifestations et une répression meurtrière secouent le pays depuis que l’armée a pris le pouvoir lors d’un coup d’État le 1er février, emprisonnant et évinçant la chef du gouvernement civil, Aung San Suu Kyi.
Après avoir dans un premier temps fait preuve de retenue face aux manifestations pacifiques, aux grèves et à la désobéissance civile, l’armée a fini par faire régner la terreur pour écraser le mouvement pro-démocratie, connu sous le nom de révolution du printemps. À l’heure où je rédige ce texte, plus de 800 personnes ont perdu la vie aux mains des militaires et de la police, beaucoup d’une balle dans la tête, des milliers ont été blessées, plus de 4000 manifestants ont été arrêtés et certains ont été enlevés.
En tant que photojournaliste birman indépendant, je risque ma vie pour couvrir la révolution du printemps en Birmanie et la répression brutale de l’armée. Des journalistes ont été poursuivis, plus de 70 ont été arrêtés et certains ont été contraints à l’exil.
Sur le terrain, nous avons cessé de porter nos casques marqués «PRESSE» quand nous nous sommes rendu compte que les militaires ciblaient les photographes.
Depuis le 1er février, je suis dans la rue tous les jours pour photographier les manifestations et les affrontements. J’ai rencontré de nombreuses difficultés, devant travailler au milieu des coups de feu (à balles réelles et en caoutchouc), des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes, fuyant l’armée et la police en me réfugiant dans des appartements, aidé par des civils, et en changeant d’endroit le soir pour éviter les descentes et arrestations la nuit.
L’après-midi du 31 mars, alors que je remontais dans ma voiture après avoir photographié un groupe de manifestants pacifiques dans le centre-ville de Rangoun, deux véhicules militaires ont tenté de nous arrêter; l’un d’eux a embouti la voiture pour m’empêcher de partir, et les soldats ont pointé leurs fusils vers moi et les autres reporters qui m’accompagnaient. À ma grande surprise, j’ai réussi à accélérer et à m’éloigner avant que les soldats n’aient le temps d’ouvrir le feu.
Je suis toujours en Birmanie et je dois donc rester anonyme pour des raisons de sécurité évidentes.

VISA D’OR MAGAZINE –
Jérémy Lempin / Divergenge
Docteur Peyo & Mister Hassen

© Jérémy Lempin / Divergence

Pour la quatorzième fois, la Région Occitanie / PyrénéesMéditerranée offre un prix de 8 000 euros au gagnant du Visa d’or Magazine.

Hassen et Peyo sont connus pour leurs participations aux compétitions et leurs spectacles équestres.
Peyo n’est pas un cheval comme les autres qui cherche le contact avec l’homme et aime être câliné, il a son caractère bien trempé.
Pourtant, à l’issue de certains spectacles, cet étalon choisit certaines personnes du public, il s’approche d’elles et décide de passer du temps à leurs côtés. Tout à coup, c’est comme s’il changeait de personnalité : Peyo devient doux et protecteur.
A force de l’observer, Hassen comprend que son cheval choisit toujours des personnes affaiblies moralement, physiquement, psychologiquement. Il décide de se rapprocher de spécialistes : des cliniques vétérinaires, mais aussi des neurologues, psychologues, psychiatres et différents médecins spécialisés afin de tenter de comprendre cette attitude. Après quatre ans de recherches et d’observations, et après avoir testé plus de 500 chevaux ces dernières années (dont ses propres poulains), les médecins et vétérinaires ont pu observer un tel fonctionnement cérébral uniquement chez Peyo. Ce que les professionnels et scientifiques étudient aujourd’hui, c’est la capacité instinctive de Peyo à détecter cancers et tumeurs chez l’être humain et son choix d’accompagner certains patients jusqu’à leur dernier souffle.
C’est ainsi qu’après des années de compétitions et de spectacles équestres, notre duo quitte le devant de la scène pour rejoindre un monde radicalement différent : celui de la médecine, de la solidarité et de la dignité humaine.

Visa d’or de la Presse Quotidienne Internationale
Berlingske Asger Ladefoged

© Asger Ladefoged / Berlingske

Le jury du Visa d’or de la Presse Quotidienne, soutenu par Perpignan Méditerranée Métropole, qui s’est réuni le 1er septembre était composé.

Sur les 20 titres en compétition, le gagnant est le quotidien danois Berlingske, récompensé pour le travail de Asger Ladefoged sur le soulèvement en Biélorussie.

Visa d’or de l’Information numérique franceinfo:
Tyler Hicks et les journalistes Julie Turkewitz & Manuela Andreoni produit par The New York Times

© Tyler Hicks / The New York Time

La sixième édition du Visa d’or de l’Information numérique franceinfo: est organisée par Visa pour l’Image – Perpignan avec le soutien de France Médias Monde, France Télévisions, Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel (INA), médias audiovisuels de service public.
Le jury du Visa d’or de l’Information Numérique franceinfo réuni à Paris le jeudi 26 août, a choisi de primer « The Amazon, Giver of Life. Unleashes the Pandemic.», du photographe Tyler Hicks et des journalistes Julie Turkewitz et Manuela Andreoni, produit par The New York Times.
Cette enquête témoigne du drame qui se joue au Brésil le long du fleuve Amazone où la pandémie de Covid-19 a très durement frappé les communautés indigènes (difficultés d’accès au dépistage et aux soins, défaillance de l’aide gouvernementale…).

Visa d’or humanitaire du Comité International de la Croix-Rouge (CICR)
Antoine Agoudjian pour Le Figaro Magazine

© Antoine Agoudjian / Le Figaro Magazine

Pour sa onzième édition, le Visa d’or humanitaire du CICR récompense le photojournaliste professionnel ayant couvert une problématique humanitaire en lien avec un conflit armé. Créé il y a plus de 150 ans, le CICR a pour mission d’assister et de protéger les populations en temps de conflits armés ou d’autres situations de violence. Il travaille dans une soixantaine de pays. Ce prix, doté de 8 000 euros par le CICR, est décerné cette année à Antoine Agoudjian pour son reportage sur le peuple arménien en danger réalisé pour Le Figaro Magazine.

La photographie a ouvert la boîte de pandore d’une mémoire enfouie en moi. Né en France, j’ai entrepris il y a trente ans dans la pénombre une quête vers la lumière en cherchant à mettre en images les récits légués par mes grands-parents rescapés d’un génocide, celui des Arméniens en 1915. Jusqu’en 2015, j’ai constitué une fresque en noir et blanc chargée de la mémoire d’un monde anéanti, cherchant la trace de vestiges engloutis dans des lieux empreints du vide laissé par l’effacement d’un peuple.
Il y a six ans, j’ai décidé d’ouvrir une nouvelle page dans mon travail en passant à la couleur et initier ainsi une symbiose entre mémoire et histoire. Tout en restant dans l’évocation, je souhaitais par cette rupture esthétique intégrer le réel dans ma démarche, afin que le présent se superpose au passé. Cynique dialectique de l’histoire où l’on retrouve, avec l’État islamique et sur le même théâtre, l’éveil des stigmates légués par l’Empire ottoman au crépuscule de son existence.
La Turquie est l’héritière d’un crime impuni sur lequel s’est bâtie sa république en 1923, assimilant dans cet héritage une haine et une violence consubstantielles à l’impunité dont elle a bénéficié. Par son déni, elle est dans la quête perpétuelle d’un ennemi intérieur qu’elle veut tenir pour responsable de tous ses maux. Hier les Arméniens, aujourd’hui les Kurdes.
Le 27 septembre 2020, l’Azerbaïdjan, qui revendiquait la souveraineté d’un territoire qui lui fut arbitrairement offert par Staline en 1921, attaquait la république d’Artsakh (Haut-Karabakh), majoritairement peuplée d’Arméniens, dans une vaste offensive militaire orchestrée par la Turquie. Dans un silence assourdissant et bénéficiant d’une inertie suspecte de la Russie, une puissante coalition militaire équipée d’armes modernes, et épaulée par des djihadistes transférés de Syrie par la Turquie, maintiendra l’offensive pendant 44 jours sur cette petite république habitée par un peuple présent sur ces terres depuis l’Antiquité.
Le discours historique de Jean Jaurès, «Il faut sauver les Arméniens», qu’il prononça à la Chambre des députés en 1896 et qui dénonçait les massacres hamidiens commis contre les Arméniens, est plus que jamais d’actualité. Soutenu par des intellectuels tels que Georges Clemenceau ou Anatole France, il interpellait déjà le gouvernement français sur les massacres perpétrés à l’encontre des Arméniens par le Sultan.
L’offensive turco-azerbaïdjanaise sur l’Artsakh à l’automne 2020 constitue bel et bien le parachèvement du processus génocidaire initié il y a cent ans par le gouvernement des Jeunes-Turcs. Il conduisit à la presque totale disparition des populations chrétiennes autochtones – arméniennes, grecques, syriaques et chaldéennes – de l’Empire ottoman.
Antoine Agoudjian
Le choix du jury du Visa d’or humanitaire ne reflète pas les positions du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Visa d’or d’honneur du Figaro Magazine
Sebastião Salgado

© Sebastião Salgado

Le Visa d’or d’honneur du Figaro Magazine est destiné à récompenser le travail d’un photographe confirmé et toujours en exercice pour l’ensemble de sa carrière professionnelle.
Pour la neuvième année consécutive, ce Visa d’or est doté par Le Figaro Magazine de 8 000 euros.
Le gagnant de l’édition 2021 est Sebastião Salgado.

Bourse Canon de la Femme Photojournaliste
Acacia Johnson

© Acacia Johnson

Pour la vingt-et-unième année consécutive, Canon et Visa pour l’Image décernent la Bourse Canon de la Femme Photojournaliste à une photographe, en reconnaissance de sa contribution au photojournalisme. La bourse, dotée de 8 000 euros, permettra à la lauréate 2021, Acacia Johnson, de financer son projet sur le quotidien des pilotes de brousse en Alaska qui sera exposé lors de l’édition 2022 du festival.

Bourse Canon du documentaire vidéo court-métrage
Camille Millerand

© Camille Millerand

En partenariat avec Images Evidence, Canon est heureux de lancer la seconde édition de la Bourse Canon du documentaire vidéo court-métrage destinée à encourager un vidéaste et/ou photographe par l’attribution d’une bourse de 8 000 euros dotée par Canon ainsi que par le prêt d’un équipement vidéo professionnel. La bourse permettra au lauréat 2021, Camille Millerand, de financer son projet sur ces travailleurs sans papiers qui font tourner des pans entiers de l’économie française. Son documentaire sera présenté lors de l’édition 2022 du festival.

Bourse de la nouvelle photographie urbaine soutenue par Google
Cebos Nalcakan

Cebos Nalcakan

Pour la deuxième fois, Google, Visa pour l’Image et Dysturb remettront une bourse à un talent émergent de la photographie française. Les trois acteurs auront à cœur de valoriser une approche et un traitement innovants de thématiques urbaines. Le lauréat 2021, Cebos Nalcakan, a remporté la bourse dotée de 8 000 euros pour développer ses projets et bénéficiera d’un accompagnement de Google, Visa pour l’Image et Dysturb.

Bourses de production pour les femmes photojournalistes du ministère de la Culture
Darcy Padilla Agence VU’

© Darcy Padilla / Agence VU’

Pour la deuxième année consécutive, le ministère de la Culture et Visa pour l’Image décernent deux bourses à des femmes photojournalistes en reconnaissance de leur contribution au photojournalisme. Chaque bourse est dotée de 5 000 euros. Cette année, nous exposons le travail de Darcy Padilla / Agence VU’ sur la plus grande laverie du monde, dans le nord-est des États-Unis. Axelle de Russé aura un an pour réaliser son projet « Ventres à louer en Ukraine », que nous vous présenterons l’année prochaine.

La plus grande laverie automatique du monde est difficile à manquer avec ses centaines de machines et sèche-linge répartis sur 1300 mètres carrés. Les néons, le métal brillant et le carrelage émaillé confèrent à l’endroit un certain charme. La laverie est ouverte 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Elle ne ferme jamais, pas même pour Thanksgiving ou Noël, ni quand le mercure descend si bas que presque tout s’arrête. Elle fonctionne à l’énergie solaire avec des panneaux installés sur le toit pendant que les cycles de lavage s’enchaînent indéfiniment dans ce havre de paix entre le travail et la maison dans une banlieue populaire de Chicago, majoritairement hispanique.
Chaque journée débute avec du café et des beignets gratuits. Les familles discutent à côté des machines et regardent la télévision sur des écrans géants. Près de la volière où pépient pinsons et colombes, des tables d’école ont été installées pour permettre aux enfants de faire leurs devoirs.
Avant la pandémie, on y célébrait Halloween et Noël et on pouvait entre autres admirer magiciens et clowns, ou prendre des cours de danse. La pizza gratuite du mercredi soir était le repas incontournable du quartier, et ces soirées-là, le McDonalds du coin ne faisait venir que la moitié de ses employés.
Dans cette banlieue populaire de Chicago, la «World’s Largest Laundromat» est un endroit sûr. Depuis plus de cinquante ans, il a toujours existé une laverie à ce coin de rue de Berwyn, dans l’Illinois, mais elle n’a acquis son enseigne que dans les années 1980 après avoir remporté un concours.
Au fil des années, la laverie a vu le quartier évoluer. Aujourd’hui, 85% des clients sont hispaniques, certains sont des sans-papiers, et pendant la pandémie, beaucoup sont des travailleurs essentiels. Originaire du Mexique, Lulu est aujourd’hui une citoyenne américaine. Elle travaille à la laverie depuis dix-sept ans. Elle est du quartier comme la plupart des employés, parle de la laverie comme d’une famille et connaît tous les clients.
Les enfants sont importants, et Tom Benson, le propriétaire, l’a bien compris. «Je me suis rendu compte qu’à tout moment, un quart des personnes à l’intérieur de la laverie avaient moins de 16 ans.» Il pense que c’est essentiel d’investir pour les clients – c’est bon pour les affaires. Et les clients font un investissement similaire, en repartant avec des vêtements propres pour découvrir ce qui reste du rêve américain.
[Le reportage offre un regard complémentaire au prochain documentaire qui sera réalisé par Auberi Edler.]

Prix de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik
Fatima Shbair Getty Images

© Fatima Shbair / Getty Images

Fin juin, pour la seizième année consécutive, des directeurs photo de magazines internationaux ont élu le lauréat du Prix de la Ville de Perpignan Rémi Ochlik. Ils ont voté pour le jeune photographe de l’année qui, selon eux, a produit en 2020-2021 le meilleur reportage publié ou non. Ce prix est doté par la Ville de Perpignan de 8 000 euros. Fatima Shbair est la lauréate 2021 pour son travail sur sa ville natale, Gaza.

Une vie assiégée

Je m’appelle Fatima Shbair, je suis née en 1997 à Gaza.
Après avoir étudié l’administration des affaires pendant trois ans à l’université Al-Azhar au Caire, je me suis orientée vers des études de journalisme. Puis en 2019, j’ai commencé le photoreportage en travaillant sur le terrain pour couvrir l’escalade des violences des forces israéliennes contre la ville de Gaza. Comme il n’existe pas d’école de photojournalisme à Gaza, entre 2013 et 2017 j’ai appris uniquement par l’expérience. J’ai fait ce parcours parce que je vis dans une zone de conflit et que je veux faire passer un message au reste du monde.
Je souhaitais devenir un jour la personne qui tient l’appareil et transmet les images. J’ai travaillé avec acharnement et je crois que j’y ai réussi en partie. Mais en tant que femme photojournaliste, j’ai rencontré de nombreuses difficultés face à la mentalité conservatrice de la société à Gaza.
La guerre de Gaza de 2021 a été l’expérience la plus difficile. C’était la première guerre que je couvrais pendant aussi longtemps : onze jours sans interruption, tout en m’inquiétant pour ma famille dans le nord.
Je devais trouver un équilibre entre mon travail et ma famille, puis j’ai compris que je devais me concentrer sur la situation à Gaza. La guerre m’a apporté plus d’expérience et m’a permis d’acquérir une sensibilité du terrain. Chaque jour, j’ai conscience de la valeur d’un appareil photo, un appareil capable de retranscrire les détails d’une ville où quelque deux millions de personnes vivent dans une prison à ciel ouvert depuis l’embargo de Gaza en 2006. La ville a été coupée du monde avec le poste-frontière d’Erez au nord et celui de Rafah au sud, et il faut un miracle pour arriver à les passer. Avec seulement quatre à six heures d’électricité par jour, même les choses les plus simples deviennent compliquées. La mer est la seule distraction pour les habitants, offrant un refuge à tout moment, mais même elle est menacée par une grave pollution. Ici, personne n’ose rêver d’avenir, et les rêves au jour le jour peuvent très vite tourner au cauchemar avec les bombardements israéliens.
Face à la guerre, on se prépare à toutes les éventualités : mourir, vivre sans sa famille, tout perdre et recommencer à zéro. La guerre, ce n’est pas seulement les missiles et la destruction: des dizaines de personnes meurent chaque jour simplement parce qu’elles ne peuvent pas quitter Gaza pour se faire soigner; des agriculteurs et des habitants sont régulièrement pris pour cibles le long de la frontière israélienne. Les gens endurent toutes sortes de choses, mais même s’ils sont perdus ou déçus, et quelles que soient les difficultés qu’ils rencontrent, ils tiennent bon, coûte que coûte, comme s’ils pouvaient apercevoir une lueur au bout du tunnel, malgré tout. Entrevoir un petit coin rempli de vie et de paix, avec la vie qui continue.

Prix Pierre & Alexandra Boulat
Mary F. Calvert

© Mary F. Calvert

Le prix, soutenu par la Scam pour la septième année consécutive, permet la réalisation d’un projet de reportage inédit.
Le prix, doté de 8 000 euros, est atribué à, Mary F. Calvert, pour continuer son travail sur le taux alarmant de suicide parmi les victimes masculines de traumatisme sexuel au sein de l’armée aux États-Unis.

Prix Camille Lepage
Ana María Arévalo Gosen

© Ana María Arévalo Gosen

L’Association Camille Lepage – On est ensemble a été créée le 20 septembre 2014, quelques mois après la mort de Camille Lepage en Centrafrique. Cette association a pour but de promouvoir la mémoire, l’engagement et le travail de Camille. Pour la cinquième année consécutive, la SAIF, Société des auteurs des arts visuels et de l’image fixe, s’engage pour financer le prix à hauteur de 8 000 euros afin d’encourager le travail d’un photojournaliste engagé au long cours. La lauréate de cette édition est Ana María Arévalo Gosen pour poursuivre son reportage sur les conditions de détention des femmes en Amérique latine.

Prix ANI-PixTrakk
Nicoló Filippo Rosso

© Nicoló Filippo Rosso

Prix Photo – Fondation Yves Rocher
Gabriele Cecconi

© Gabriele Cecconi

En partenariat avec Visa pour l’Image – Perpignan, la Fondation Yves Rocher a créé le Prix
Photo – Fondation Yves Rocher.
Pour sa septième édition, ce prix est attribué afin de permettre la réalisation d’un travail journalistique sur les problématiques liées à l’environnement, aux relations entre les humains et la terre, aux grands enjeux de la transition écologique.
Gabriele Cecconi, lauréat 2021, a reçu son prix doté de 8 000 euros par la Fondation Yves Rocher pour poursuivre son projet de reportage sur l’état de la crise migratoire des Rohingyas au Bangladesh et sur leur relation à l’environnement.

La Rédaction
9 Lives magazine vous accompagne au quotidien dans le monde de la photographie et de l'Image.

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