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L'Invité·e Céline Duval, Directrice de Stimultania, est notre invitée La Rédaction18 octobre 2021 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsC’est un véritable tour de France que nous vous proposons à travers notre rubrique L’invité·e ! Après l’Auvergne et Lorient, nous mettons le cap à l’Est, direction Strasbourg et Givors, au pôle de photographie Stimultania ! La directrice générale et artistique du lieu depuis presque 20 ans, Céline Duval, a accepté d’être notre invitée de la semaine, et jusqu’à vendredi elle va partager l’univers de Stimultania, qui accueille actuellement l’exposition Back to Black, de l’agence MYOP, avant de recevoir Léonie Pondevie au début de l’année 2022… En attendant, nous vous proposons de découvrir son portrait chinois ! Née en 1979, titulaire d’un DNSEP, Céline Duval est directrice générale et artistique de Stimultania depuis 2002. En 2014, aux côtés de l’établissement strasbourgeois, elle ouvre un second établissement en région Auvergne-Rhône-Alpes dédié à l’accompagnement des résidences d’artistes (dont la résidence 5 étoiles) et à la production d’œuvres collectives. Elle est directrice de la rédaction et de la publication de la revue Expérimentations splendides. Elle a monté plus de 100 expositions individuelles (le nouveau monde de Blanc et Demilly, présentée au musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône et à la Maison Doisneau de Gentilly, Ici au loin de Pentti Sammallahti, Marcher de William Kentridge, Notes sur la Chine de Wiktoria Wojciechowska) et signé des expositions thématiques dont Ces femmes qui courent avec les loups, Dépêche-toi de vivre, Survivre. Le métier d’artiste, Montagnes (du Liban au Kenya). Le portrait chinois de Céline Duval Si j’étais une œuvre d’art : je serais Rideau de Stéphane Thidet, une formidable cascade qui s’est fracassée sur les marches du Théâtre Graslin à Nantes l’été 2020. Si j’étais un musée ou une galerie : je serais Stimultania, bien sûr . Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): je serais Rothko ou Giacometti. Si j’étais un livre : je serais Anima de Wajdi Mouawad ou Des hommes de Laurent Mauvigner (ou tous les livres de Laurent Gaudé, d’Alessandro Baricco ou d’Erri de Luca). Si j’étais un film : je serais Phoenix de Christian Petzold (je donnerais tout pour la dernière scène du film). Si j’étais un morceau de musique : je serais le concert de Bachar Mar-Khalifé à Casablanca en 2017 (à écouter sur la chaîne YouTube de JAWJAB). Si j’étais une photo accrochée sur un mur : je serais le tirage argentique des paysannes russes de Sergueï Eisenstein réalisé pour le film la ligne générale en 1929, dans la collection Marin Karmitz. Si j’étais une citation : Je serais la phrase de Bernard Moninot, écrite sur le mur du domaine de Kerguéhennec, pour l’exposition In Fine, en 2021 : « Une œuvre est une proposition. Il n’y a pas de projet d’échange car le sens qu’elle contient n’est pas donné ; il est ouvert, à inventer et à interpréter, sinon ce serait de la communication. Je n’ai pas de message à délivrer et j’ajoute même que je suis sans imagination mais que la nature en a infiniment. » Si j’étais un sentiment : je serais la confiance et le courage (j’espère). Si j’étais un objet : je ne sais pas, je n’ai pas de lien à un objet en particulier… Si j’étais une expo : je serais Terramare de Miquel Barcelo au Palais des Papes ou Blooming, A Scattering of Blossoms and Other Things de Twombly à la fondation Lambert. Si j’étais un lieu d’inspiration : je serais les derniers rochers de Ploumanac’h, quand plus personne n’ose vous suivre et qu’on est seuls au monde ou – moins accessible – la Villa Greystones, rachetée par François Pinault en 2012, que j’ai découverte dernièrement à travers les sublimes photos d’Olivier Monge. Si j’étais un breuvage : je serais le café de la société récréative portugaise de Givors, servi par Anna (pourquoi ont-ils été obligés de fermer ?) Si j’étais un héros: je serais Alain Keler (ah ah ah, ça le fera rire). Si j’étais un vêtement : je ne sais pas… CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE • Le Coup de Cœur de Céline Duval : Back to black, MYOP (mardi 19 octobre 2021) • Le Coup de gueule de Céline Duval : Nous ne sommes pas là pour dire au regardeur ce qu’il doit penser (mercredi 20 octobre 2021) • Le Coup de Cœur de Céline Duval : Les mots du clic (jeudi 21 octobre 2021) • Le Coup de Cœur de Céline Duval : Léonie Pondevie (vendredi 22 octobre 2021) EXPOSITIONS EN COURS ET À VENIR STIMULTANIA Pôle de photographie33 rue Kageneck, 67000 Strasbourg ven08oct(oct 8)14 h 00 min2022dim09jan(jan 9)18 h 30 minBack to blackAgence MYOPSTIMULTANIA Pôle de photographie, 33 rue Kageneck, 67000 Strasbourg Détail de l'événementTimor oriental, 2006 – Guatemala, 1982 – Chili, 1974 – Tchéchénie, 1995 – Paris, 2020 – Afghanistan, 1999 – Géorgie, 2017 – Roumanie, 1989 – Québec, 1994 – Groenland, 2020 Détail de l'événement Timor oriental, 2006 – Guatemala, 1982 – Chili, 1974 – Tchéchénie, 1995 – Paris, 2020 – Afghanistan, 1999 – Géorgie, 2017 – Roumanie, 1989 – Québec, 1994 – Groenland, 2020 – Italie, 2015… Back to black = 97 œuvres de 1974 à nos jours, 20 photographes-auteurs. Back to Black est une exposition collective réunissant les vingt membres de l’agence MYOP autour de la pratique du noir et blanc et donnant largement la parole aux photographes. L’exposition a été conçue et montrée pour la première fois à l’occasion de MYOP in Arles 2021, Galerie Henri Comte. Depuis sa généralisation dans la presse à partir de la fin des années 1980, la photographie en couleur est devenue une norme, renforcée par l’apparition du numérique. Pourtant, nous avons choisi de nous intéresser au « noir » avec une sélection d’images hétéroclites, rassemblées par le lien étroit qu’entretiennent les photographes de MYOP avec cette pratique devenue marginale mais restée essentielle. Le noir et blanc, par l’indépendance et la liberté de traitement qu’il procure, par la richesse des techniques de tirage, représente un terrain d’expérimentation idéal, souvent très artisanal, souvent solitaire. Le laboratoire est un lieu d’introspection. Le noir et blanc constitue aussi le creuset de nos références visuelles. Les plus cités sont Josef Koudelka, Walker Evans, Robert Franck, William Klein … Tous en noir et blanc. Dans une agence qui revendique la diversité des écritures, il s’agit d’une culture commune, d’un point de référence, de racines et d’une source d’inspiration contemporaine. « Ma vision du noir et blanc ? Une grande liberté de moyen et d’interprétation, et souvent un terrain parfait pour l’expérimentation. Le laboratoire est, de plus, un lieu de rencontre personnel avec le médium, d’intimité, d’introspection. Certains auteurs l’utilisent à des moments spécifiques de leur vie : une rupture, une lassitude, le besoin impérieux de produire un sujet très personnel… » Olivier Monge « Le noir et blanc, je l’ai gardé pour moi. Je me permettais quelques pas de côté pour réaliser des projets plus personnels. Je prenais congé de l’agence. Je n’avais ni contrainte, ni obligation commerciale. » Olivier Jobard « Il fallait travailler en couleur pour les journaux et magazines qui étaient les principaux clients de l’agence, mais j’ai toujours gardé sur le ventre un Leica chargé de film noir et blanc. […] Le noir et blanc survécut ainsi à de nombreuses crises existentielles et professionnelles. » Alain Keler « À l’époque, nous nous procurions les chimies et le papier hongrois Forte PW14 dans une boutique totalement anachronique de Chinatown, où la dame aux cheveux violets appliquait systématiquement une ristourne de 5 %. » Agnès Dherbeys L’agence MYOP rassemble vingt auteurs qui confrontent leurs visions de la photographie contemporaine et leurs interrogations sur le monde d’aujourd’hui à travers les histoires qu’ils racontent. Depuis sa création en 2005, la notion de résistance est régulièrement au centre des discussions ; elle s’affirme par la défense d’une photographie documentaire à la subjectivité revendiquée. Le nom de l’agence est un hommage au poème de Paul Éluard « Mes yeux, objets patients / étaient à jamais ouverts / sur l’étendue des mers / où je me noyais ». L’agence MYOP est constituée des photographes Ed Alcock, Guillaume Binet, Julien Daniel, Agnès Dherbeys, Marie Dorigny, Julie Hascoët, Pierre Hybre, Olivier Jobard, Alain Keler, France Keyser, Oan Kim, Olivier Laban-Mattei, Stéphane Lagoutte, Jean Larive, Ulrich Lebeuf, Pascal Maitre, Olivier Monge, Julien Pebrel, Jeremy Saint-Peyre et Chloé Sharrock. Avec Ed Alcock, Guillaume Binet, Julien Daniel, Agnès Dherbeys, Marie Dorigny, Julie Hascoët, Pierre Hybre, Olivier Jobard, Alain Keler, France Keyser, Oan Kim, Olivier Laban-Mattei, Stéphane Lagoutte, Jean Larive, Ulrich Lebeuf, Pascal Maitre, Olivier Monge, Julien Pebrel, Jeremy Saint-Peyre et Chloé Sharrock Commissariat : Olivier Monge Scénographie : Roxane Daumas et Olivier Monge Coordination MYOP : Guillaume Binet, Antoine Kimmerlin, Stéphane Lagoutte Tirages piezography : Yonnel Leblanc / Initial Labo Photo. Quartier général de l’armée russe, Grozny, vendredi 27 janvier 1995 © Alain Keler/MYOP DatesOctobre 8 (Vendredi) 1 h 00 min - Janvier 9 (Dimanche) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuSTIMULTANIA Pôle de photographie33 rue Kageneck, 67000 Strasbourg STIMULTANIA Pôle de photographie33 rue Kageneck, 67000 StrasbourgOuvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h30 Get Directions CalendrierGoogleCal STIMULTANIA Pôle de photographie33 rue Kageneck, 67000 Strasbourg ven21jan(jan 21)14 h 00 mindim24avr(avr 24)18 h 30 minLe Fleuve et son îléLéonie PondevieSTIMULTANIA Pôle de photographie, 33 rue Kageneck, 67000 Strasbourg Détail de l'événementJe viens du continent. J’ai traversé le fleuve, plusieurs fois, accompli le voyage initiatique. Traverser le Rhône à Givors, c’est traverser un océan et entrer en terre nouvelle. Depuis le Détail de l'événement Je viens du continent. J’ai traversé le fleuve, plusieurs fois, accompli le voyage initiatique. Traverser le Rhône à Givors, c’est traverser un océan et entrer en terre nouvelle. Depuis le large elle demeure impassible à l’horizon, frangée de rives sauvages et mystérieuses où venir échouer son navire ; les légendes ont fait d’elle une insulaire. Elle est à la fois l’éden et le monstre. On la rêve ou on rêve de la quitter. Car à Givors, il faut prendre pied, il faut y prendre essor, et s’éloigner. À la fois s’en aller et rester. Givors, fût un temps, a produit des rêves de fondation, des fantasmes de renouveau, de recréation du monde. Certains sont venus de loin pour s’y installer. Car cette île est le lieu de tous les possibles. Elle est un point d’ancrage pour ceux qui l’habitent et la vivent. Faire comme à Givors, c’est faire son île. Léonie Pondevie, mai 2021 Le fleuve et son île est une exposition produite dans le cadre de la Résidence 5 Étoiles par Léonie Pondevie. L’artiste y raconte les conquêtes et les illusions, l’aventure des orpailleurs, les fritures d’ablettes et les territoires contaminés, le cri du milan noir et le frémissement de l’autoroute. Ses images, romantiques et picturales, entraînent le visiteur dans une contemplation enchanteresse. Léonie Pondevie est une photographe née en 1996 à Angers. Diplômée de l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne, elle est membre du Collectif Nouveau Document. Pour elle, les paysages sont le reflet de notre société, ce qui la mène à se questionner sur l’anthropisation, c’est-à-dire l’impact de l’Homme sur la nature à travers la transformation des territoires, que ce soit par l’industrialisation ou encore l’urbanisation. Elle utilise de nombreux médiums et techniques tels que la vidéo, l’installation, la céramique ou le dessin. Le logiciel Google Earth lui permet d’abord de réaliser un état des lieux photographique. Dans un second temps, elle explore le territoire et approfondit son travail d’enquête par la photographie puis l’écriture, le dessin et l’installation. DatesJanvier 21 (Vendredi) 1 h 00 min - Avril 24 (Dimanche) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuSTIMULTANIA Pôle de photographie33 rue Kageneck, 67000 Strasbourg STIMULTANIA Pôle de photographie33 rue Kageneck, 67000 StrasbourgOuvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h30 Get Directions CalendrierGoogleCal Favori1
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