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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour inaugurer son invitation éditoriale, Céline Duval, Directrice générale et artistique du Pole de Photographie Stimultania, a souhaité revenir sur l’exposition « Back to black » de l’agence MYOP, qui est actuellement présentée dans ses murs. Une exposition curatée par Olivier Monge et créée à l’occasion de la dernière édition des Rencontres d’Arles, et que Céline Duval a souhaité partager avec le public alsacien. Cette généreuse exposition appelle à l’empathie et partage une part de vie des « vingt héros ubiquistes » de l’agence… J’ai travaillé, ces dernières semaines, sur l’exposition Back to Black de l’agence MYOP. Vous avez déjà pu lire quelques lignes sur cette exposition dans la carte blanche de l’agence, le 28 septembre. Ces mots ne seront pas redondants, ils racontent ma vision du commissariat d’Olivier Monge. Avant cet été, je ne connaissais pas réellement l’agence MYOP. Nous avions eu quelques liens avec l’un des photographes de l’agence, Olivier Jobard, exposé en 2007 avec la Cimade (dans le cadre de l’exposition Bienvenue en France sur le centre de rétention de Roissy) et en 2017 avec le collectif étrange miroir (dans le cadre de l’exposition Moving beyond borders sur le parcours des personnes migrantes). Exposition back to black de MYOP à Stimultania Strasbourg – octobre 2021 © Olivier Monge Exposition back to black de MYOP à Stimultania Strasbourg – octobre 2021 © Olivier Monge Exposition back to black de MYOP à Stimultania Strasbourg – octobre 2021 © Olivier Monge Et cet été, à Arles, j’ai été touchée par l’épaisseur du propos de l’exposition Back to black proposée par l’agence la première semaine des Rencontres. Je me suis d’abord plu à appeler « héros ubiquistes » les vingt photographes présentés car ils sont partout, au Timor oriental, au Guatemala, au Chili, en Tchétchénie mais aussi en Afghanistan, en Géorgie, en Roumanie, au Québec, au Groenland, en Italie ou à Paris, pendant le confinement. Puis je suis rentrée dans la thématique de l’exposition qui nous permet, évidemment, de parler de technique. C’est assez rare et cela nous fait du bien… On y convoque le Rolleiflex, le bon vieux Rodinal, le Leica, le Mamiya 645 et les agrandisseurs tchèques Meopta. Exposition back to black de MYOP à Stimultania Strasbourg – octobre 2021 © Olivier Monge Exposition back to black de MYOP à Stimultania Strasbourg – octobre 2021 © Olivier Monge Exposition back to black de MYOP à Stimultania Strasbourg – octobre 2021 © Olivier Monge Du pain béni pour l’équipe de médiation qui peut raconter les gestes habiles des photographes artisans. Mais toute cette réflexion autour du médium photographique, étonnamment, appelle aussi d’autres notions, celles de liberté et de précarité, d’intimité et de changement. Olivier Monge a proposé à tous les photographes de raconter ces moments où ils ont choisi, parfois contre toute attente, d’utiliser l’appareil chargé en noir et blanc. Et ces femmes et ces hommes ont, tous, pris la peine de poser leurs mots et d’enregistrer leurs voix. Dans l’édito du What’s Up 2, Stéphane Lagoutte relevait l’injustesse du monde. Il commençait comme ceci : « Nous sommes animés par la conviction de la nécessité de témoigner. Comme si le réel, qui prend corps dans nos images devait rester muet sans elles. » J’aime bien aussi les mots de Jean Larive, que l’on a appelé le poète entre nous pendant la préparation de cette exposition : « Les choses jaillissent en couleur et retombent en noir et blanc. » Exposition back to black de MYOP à Stimultania Strasbourg – octobre 2021 © Olivier Monge Exposition back to black de MYOP à Stimultania Strasbourg – octobre 2021 © Olivier Monge Accueillir une exposition dans un lieu comme le nôtre, c’est s’engager à vivre avec les œuvres pendant deux, trois, parfois quatre mois… (Quand nous croisons, plus tard, une photographie que nous avons exposée, nous ressentons une familiarité et un attachement quasi-physique.) L’exposition Back to Black est extrêmement généreuse ; elle appelle l’empathie. Nous partageons une part de vie des vingt héros ubiquistes ; quand nous sortons, nous avons bougé. INFORMATIONS PRATIQUES STIMULTANIA Pôle de photographie33 rue Kageneck, 67000 Strasbourg ven08oct(oct 8)14 h 00 min2022dim09jan(jan 9)18 h 30 minBack to blackAgence MYOPSTIMULTANIA Pôle de photographie, 33 rue Kageneck, 67000 Strasbourg Détail de l'événementTimor oriental, 2006 – Guatemala, 1982 – Chili, 1974 – Tchéchénie, 1995 – Paris, 2020 – Afghanistan, 1999 – Géorgie, 2017 – Roumanie, 1989 – Québec, 1994 – Groenland, 2020 Détail de l'événement Timor oriental, 2006 – Guatemala, 1982 – Chili, 1974 – Tchéchénie, 1995 – Paris, 2020 – Afghanistan, 1999 – Géorgie, 2017 – Roumanie, 1989 – Québec, 1994 – Groenland, 2020 – Italie, 2015… Back to black = 97 œuvres de 1974 à nos jours, 20 photographes-auteurs. Back to Black est une exposition collective réunissant les vingt membres de l’agence MYOP autour de la pratique du noir et blanc et donnant largement la parole aux photographes. L’exposition a été conçue et montrée pour la première fois à l’occasion de MYOP in Arles 2021, Galerie Henri Comte. Depuis sa généralisation dans la presse à partir de la fin des années 1980, la photographie en couleur est devenue une norme, renforcée par l’apparition du numérique. Pourtant, nous avons choisi de nous intéresser au « noir » avec une sélection d’images hétéroclites, rassemblées par le lien étroit qu’entretiennent les photographes de MYOP avec cette pratique devenue marginale mais restée essentielle. Le noir et blanc, par l’indépendance et la liberté de traitement qu’il procure, par la richesse des techniques de tirage, représente un terrain d’expérimentation idéal, souvent très artisanal, souvent solitaire. Le laboratoire est un lieu d’introspection. Le noir et blanc constitue aussi le creuset de nos références visuelles. Les plus cités sont Josef Koudelka, Walker Evans, Robert Franck, William Klein … Tous en noir et blanc. Dans une agence qui revendique la diversité des écritures, il s’agit d’une culture commune, d’un point de référence, de racines et d’une source d’inspiration contemporaine. « Ma vision du noir et blanc ? Une grande liberté de moyen et d’interprétation, et souvent un terrain parfait pour l’expérimentation. Le laboratoire est, de plus, un lieu de rencontre personnel avec le médium, d’intimité, d’introspection. Certains auteurs l’utilisent à des moments spécifiques de leur vie : une rupture, une lassitude, le besoin impérieux de produire un sujet très personnel… » Olivier Monge « Le noir et blanc, je l’ai gardé pour moi. Je me permettais quelques pas de côté pour réaliser des projets plus personnels. Je prenais congé de l’agence. Je n’avais ni contrainte, ni obligation commerciale. » Olivier Jobard « Il fallait travailler en couleur pour les journaux et magazines qui étaient les principaux clients de l’agence, mais j’ai toujours gardé sur le ventre un Leica chargé de film noir et blanc. […] Le noir et blanc survécut ainsi à de nombreuses crises existentielles et professionnelles. » Alain Keler « À l’époque, nous nous procurions les chimies et le papier hongrois Forte PW14 dans une boutique totalement anachronique de Chinatown, où la dame aux cheveux violets appliquait systématiquement une ristourne de 5 %. » Agnès Dherbeys L’agence MYOP rassemble vingt auteurs qui confrontent leurs visions de la photographie contemporaine et leurs interrogations sur le monde d’aujourd’hui à travers les histoires qu’ils racontent. Depuis sa création en 2005, la notion de résistance est régulièrement au centre des discussions ; elle s’affirme par la défense d’une photographie documentaire à la subjectivité revendiquée. Le nom de l’agence est un hommage au poème de Paul Éluard « Mes yeux, objets patients / étaient à jamais ouverts / sur l’étendue des mers / où je me noyais ». L’agence MYOP est constituée des photographes Ed Alcock, Guillaume Binet, Julien Daniel, Agnès Dherbeys, Marie Dorigny, Julie Hascoët, Pierre Hybre, Olivier Jobard, Alain Keler, France Keyser, Oan Kim, Olivier Laban-Mattei, Stéphane Lagoutte, Jean Larive, Ulrich Lebeuf, Pascal Maitre, Olivier Monge, Julien Pebrel, Jeremy Saint-Peyre et Chloé Sharrock. Avec Ed Alcock, Guillaume Binet, Julien Daniel, Agnès Dherbeys, Marie Dorigny, Julie Hascoët, Pierre Hybre, Olivier Jobard, Alain Keler, France Keyser, Oan Kim, Olivier Laban-Mattei, Stéphane Lagoutte, Jean Larive, Ulrich Lebeuf, Pascal Maitre, Olivier Monge, Julien Pebrel, Jeremy Saint-Peyre et Chloé Sharrock Commissariat : Olivier Monge Scénographie : Roxane Daumas et Olivier Monge Coordination MYOP : Guillaume Binet, Antoine Kimmerlin, Stéphane Lagoutte Tirages piezography : Yonnel Leblanc / Initial Labo Photo. Quartier général de l’armée russe, Grozny, vendredi 27 janvier 1995 © Alain Keler/MYOP DatesOctobre 8 (Vendredi) 1 h 00 min - Janvier 9 (Dimanche) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuSTIMULTANIA Pôle de photographie33 rue Kageneck, 67000 Strasbourg STIMULTANIA Pôle de photographie33 rue Kageneck, 67000 StrasbourgOuvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h30 Get Directions CalendrierGoogleCal Favori1
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