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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour sa première carte blanche, notre invité Sylvain Besson, directeur des collections du Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône, revient sur le positionnement de cette institution singulière qui raconte presque 200 ans d’Histoire de la Photographie et avec elle, les histoires des uns et des autres… En 2021, Sylvain Besson avait rédigé un texte intitulé « Le musée à l’épreuve. Le musée Nicéphore Niépce, de l’analogique au numérique », il nous livre ici, la suite de son article. Suite du texte publié ici : https://journals.openedition.org/ephaistos/9373 Le musée Nicéphore Niépce est pour beaucoup une institution à part dans le monde des musées, une source de fantasmes et d’injonctions contradictoires. Nombreux sont ceux qui s’autorisent à donner leur avis sur ce que devrait être ce musée, ont leur idée de ce que devrait être un musée de la photographie. Souvent contesté, le musée Nicéphore Niépce est toujours là, contre vents et marées, fidèle aux principes qui ont présidé à sa création, à considérer, depuis plus de cinquante ans désormais, le photographique pour ce qu’il est : un médium pratiqué par tous, professionnels comme amateurs, un médium destiné à tous et qui nous raconte bientôt 200 ans d’Histoire et d’histoires. Le Cardinal d’AmboiseNicéphore NiépceGravure vernieAoût-octobre 1826 Dès 1974, Paul Jay avait posé les bases de l’encyclopédisme des collections, François Cheval les avait confortées de 1996 à 2016 et l’équipe actuelle, vaille que vaille, poursuit dans cette voie : la photographie, c’est le nombre, la variété. Chaque parcours est singulier. Alors que nous sommes cernés par les images, fixes comme animées, le musée Nicéphore « accumule les clichés », prend en charge des fonds complets, n’exclut aucune approche, abordant le médium par la quantité et la diversité de la photographie. Le musée Nicéphore Niépce ne saurait se positionner comme une galerie de chefs d’œuvres présélectionnés par le marché partial et orienté. Car pour le musée, il s’agira toujours de questionner la quantité et la diversité des images photographiques et les pratiques des photographes afin de créer l’interrogation chez le visiteur et de lui donner l’opportunité de se questionner sur le monde d’images qui l’entoure. Reproduction collographique de feuilles et de pétales de fleursLouis Ducos du HauronCollographie vernie1870 Le musée Nicéphore Niépce est un musée consacré à la photographie. Le sujet des photographies importe peu. Ce qui importe, c’est d’examiner les conditions de leur création (commanditaire, producteur, diffuseur) et les conditions de leur réception. Provoquer le doute plutôt que confirmer des aprioris et des évidences. AutoportraitMaurice TabardTirage argentique1936 L’expérience du musée Nicéphore Niépce lui permet de choisir, le plus souvent contre les effets de mode ou les injonctions institutionnelles, d’accompagner des Auteurs Photographes qui sont des pivots, des marqueurs de leur temps, des repères dans l’évolution du médium. Car par nature les praticiens « sentent » les évolutions du photographique. Ils les vivent, les anticipent et les partagent. Le musée se place naturellement à leurs côté et analyse avec eux, malaxe avec eux puis retranscrit en exposition. Loin d’être des cartes blanches, ces collaborations se font main dans la main, ce sont des moments d’échanges et de partages d’expériences. Même si « ça » n’est pas toujours « beau » : la délectation ne pouvant être l’alpha et l’omega d’un musée. Donner les armes aux visiteurs pour se positionner face au monde est plus déterminant et pour ce faire, le musée Nicéphore Niépce (rare exception parmi ses pairs) propose un parcours « permanent », de fait constamment renouvelé puisque créée grâce à la lumière, la photographie se détruit si les temps d’exposition sont trop longs. Mickmaus RomanzeAnonymeTirage argentiqueAnnées 1930 Après 50 ans d’existence, le musée Nicéphore Niépce est chaque jour surpris et se laisse surprendre par la diversité du médium et celle de ses praticiens. Ici, André Chabot et ses 250.000 photographies d’art funéraire, là un amateur qui a remplacé les vitres des portes-fenêtres de son salon par des négatifs sur verre ou là une épouse bafouée qui a éliminé consciencieusement le visage de son ancien époux sur les photographies de famille… Chaque homme/femme photographique est singulier/ère : il y a autant de photographe potentiel qu’il y a d’être humain. C’est de ces histoires singulières que le musée Nicéphore Niépce tente de rendre compte, se sentant, à l’instar de Nicéphore Niépce découvrant la photographie, comme Christophe Colomb découvrant l’Amérique, un continent toujours à explorer et à partager. Le musée Nicéphore Niépce est un lieu où se racontent des histoires. Mais quelles histoires ! Favori0
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