Sophie Calle, Prix d’honneur de la Fondation Henri Cartier-Bresson, en signature à la Comète 5 heures ago
Fondation Tara Océan au CENTQUATRE : Interview avec Myriam Thomas « Scientifiques et artistes participent à changer la perception que nous avons de l’Océan » 5 jours ago
Masterclass Oeildeep : Softness Will Set You Free, un refuge dans la couleur par Maude Girard 3 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 2) 11 novembre 2024
Fondation Tara Océan au CENTQUATRE : Interview avec Myriam Thomas « Scientifiques et artistes participent à changer la perception que nous avons de l’Océan » 5 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 2minsPour sa quatrième et dernière carte blanche éditoriale, notre invité de la semaine, Alain D’Hooghe, directeur de la box galerie revient sur cet autoportrait réalisé en 2005 par le photographe espagnol, Alberto García-Alix, artiste représenté par la box galerie. Alain, nous raconte l’histoire derrière cette image, qu’il considère comme étant le meilleur autoportrait de García-Alix ! © Alberto García-Alix, El padrastro de la urraca, 2005 Alberto avait précipitamment quitté Madrid et vivait à Paris. Il s’agissait de mettre de la distance entre ses démons et lui. Question de survie. Il m’avait donné rendez-vous chez lui pour me remettre quelques tirages vendus à des collectionneurs. Comme toujours, il y avait du monde, des amis de passage. La même ambiance un peu chaotique que j’avais connue lorsque je l’avais rencontré cinq ans auparavant, dans son appartement près de la gare d’Atocha. Lisa, sa compagne de l’époque, entra dans la pièce où nous nous trouvions, tenant avec d’infinies précautions une jeune pie blessée qu’elle venait de recueillir. L’oiseau devint le centre de toutes les attentions. Quelques semaines plus tard, Alberto me fit cadeau de cet autoportrait que je considère comme le plus juste de tous ceux qu’il a produits (et ils sont nombreux, et pour la plupart inoubliables !) C’est tellement lui : sous ses airs de mauvais garçon, de dur à cuire, il y a toute la gentillesse, toute la douceur du monde. Une main de velours dans un gant de fer… EN CE MOMENT À LA GALERIE box galerie102 chaussée de Vleurgat 1050 Bruxelles sam09sep(sep 9)14 h 00 minsam21oct(oct 21)19 h 00 minaquí · ahí · allí *box galerie, 102 chaussée de Vleurgat 1050 Bruxelles Détail de l'événement* ici · là · là-bas Présentée dans le cadre de la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne, cette exposition propose des extraits de cinq séries de photographies dont les Détail de l'événement * ici · là · là-bas Présentée dans le cadre de la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne, cette exposition propose des extraits de cinq séries de photographies dont les auteurs ont récemment publié une monographie. Ensemble, ces images dressent un panorama représentatif – sinon exhaustif – de la vitalité de la photographie espagnole contemporaine. Habitué des résidences d’artiste, Israel Ariño (Barcelone, 1974), à qui la galerie a déjà consacré deux expositions personnelles, a investi un territoire que l’on aurait pu croire a priori peu photogénique : Amiens et les communes pour la plupart rurales qui l’entourent. En compagnie d’une anthropologue, Ariño réussit avec le brio qu’on lui connaît désormais à dévoiler l’inattendu, à capter la beauté discrète mais réelle de ce qui apparaît de prime abord comme banal. Le titre du projet (devenu ensuite celui du livre publié par Anomalas), On nous a dit qu’il n’y avait rien et nous sommes allés le chercher, est on ne peut plus explicite. Pour Alex Llovet (Barcelone, 1974), il s’agit de construire un discours poétique conceptuel, où le quotidien est sublimé pour révéler des réalités au-delà des apparences, remettant ainsi en question les limites entre la réalité et la fiction. Summer’s Almost Gone (publié par Ediciones Posibles) réunit des photographies qui ont pour protagonistes sa compagne et leurs deux filles, au cours de vacances passées en Angleterre et l’Espagne entre 2016 et 2021. Au final, cela donne lieu à une sorte d’album de famille idéal où le quotidien est sublimé, où l’intime tend vers l’universel. Jordi Guillumet (Barcelone, 1953) est actif sur la scène photographique espagnole depuis les années 1980. Enseignant, expérimentateur infatigable, il surprend ici avec la série Registro pendiente (lauréate de la sixième édition du concours Fotocanal, organisé par la Communauté de Madrid et également publiée par les éditions Anomalas), réalisée avec sa complice Mònica Roselló (Tarragone, 1961) ; ils proposent des compositions de trois images chacune, liées formellement ou thématiquement, laissant le lecteur se construire sa propre histoire à partir d’associations faussement simples, toujours ouvertes à toutes les interprétations, à tous les possibles, accordant la même importance à un visage, un poème, un serpent, un livre, un chemin, la mer, un miroir,… Le monde est fait d’images, d’un nombre incalculable d’images. À nous de leur donner du sens, notre sens. Marta Sellarés (Calatayud, 1996), quant à elle, explore le monde de l’enfance à travers nombre de métaphores qui illustrent tour à tour les peurs, la magie de la découverte ou encore les premières expériences marquantes. Une grange, une grotte ou le fond d’un jardin constituent des univers improbables, théâtre de nos apprentissages fondamentaux. Tout cela évoqué avec une extrême délicatesse, à l’aide d’une palette aux nuances subtiles. Opérant lui aussi en couleurs, Mikel Bastida (Bilbao, 1982) nous entraîne à sa suite dans un voyage à travers une Amérique fictive, nourrie de littérature et de cinéma. Avant d’être le titre de cette série et du livre qui en découle (publié par RM comme suite au prix « Fotolibro <40 » décerné annuellement par la Communauté de Madrid) Anarene fut le nom donné par Peter Bogdanovich à la petite ville du Texas où se déroulait l’intrigue de son film The Last Picture Show (1971), nom qu’il emprunta par ailleurs à une ville bien réelle mais rayée de la carte dans les années 1950. Anarene est le fruit de plusieurs séjours effectués par Bastida aus USA. Des voyages (road trips) étalés sur huit ans, guidés par ses souvenirs de cinéphile, à la recherche de mythes et de fantômes à partir de situations bien concrètes, d’hommes et de femmes bien réels. Mais qu’est-ce que la fiction sinon une déformation du réel ? De la couleur et du noir et blanc ; de l’argentique et du numérique ; des formats modestes ou plus spectaculaires ; des corps, des paysages, des natures mortes, de l’architecture, de la nature, des enfants, des animaux, des adultes, de petites et de plus grandes choses. Du documentaire et de la poésie. La photographie dans toute sa diversité, sans recours aux effets faciles ou inutiles. Ici – en-dedans de nous, dans les tréfonds de l’âme. Là – à proximité, dans l’intime. Là-bas – au loin, dans l’imaginaire. Alain D’Hooghe Les photographes Israel Ariño Mikel Bastida Jordi Guillumet & Mònica Roselló Alex Llovet Marta Sellarés Photo : © Israel Ariño DatesSeptembre 9 (Samedi) 1 h 00 min - Octobre 21 (Samedi) 6 h 00 min(GMT-11:00) Lieubox galerie102 chaussée de Vleurgat 1050 Bruxelles box galerie102 chaussée de Vleurgat 1050 BruxellesLa galerie est ouverte du mercredi au samedi de 14h à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal Favori1
L'Interview Fermeture de la Galerie Le Réverbère : Rencontre avec François Deladerrière « Histoire(s) sans fin » est la toute dernière exposition présentée à la Galerie Le Réverbère, à Lyon. Catherine Derioz et Jacques Damez ont ...
L'Invité·e Julia Gragnon, Fondatrice de La Galerie de l’Instant, est notre invitée Cette semaine, nous accueillons la fondatrice et directrice de La Galerie de l’Instant, Julia Gragnon, à l’occasion de la célébration du 20ème ...
Interview Art Contemporain Figures de lutte et correspondances décoloniales au Crédac : Interview Claire Le Restif Réunir les archives de 3 autrices emblématiques américaines : Angela Davis, Audre Lorde et Toni Morrison autour de leurs correspondances et affinités ...
Sophie Calle, Prix d’honneur de la Fondation Henri Cartier-Bresson, en signature à la Comète 5 heures ago
Fondation Tara Océan au CENTQUATRE : Interview avec Myriam Thomas « Scientifiques et artistes participent à changer la perception que nous avons de l’Océan » 5 jours ago
Masterclass Oeildeep : Softness Will Set You Free, un refuge dans la couleur par Maude Girard 3 jours ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 2) 11 novembre 2024
Fondation Tara Océan au CENTQUATRE : Interview avec Myriam Thomas « Scientifiques et artistes participent à changer la perception que nous avons de l’Océan » 5 jours ago