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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsPhoto d’enfance d’Alain D’Hooghe. Coxyde-Bains, circa 1957-1958 Connaissez vous la box galerie ? Depuis presque 20 ans, Alain D’Hooghe accueille les passionnés de photographie dans sa galerie située à Ixelles. Sa carrière dans la photographie est riche, il a débuté dans les années 70, travaillant tour à tour comme directeur de publication, rédacteur ou professeur d’histoire de la photo avec comme fil conducteur, le médium photographique. Il a acheté son premier livre de photographie en 1976 et son premier tirage en 1981, et il ne s’est pas arrêté depuis. Cette semaine, Alain prend les rênes de notre rubrique L’Invité·e, jusqu’à vendredi, il nous commentera des images mais nous parlera aussi d’histoire(s). Alain D’Hooghe (Ixelles, 1955) est entré en photographie à la fin des années 1970 (les années septante, comme on dit chez lui). En 1983, il a fondé la revue Clichés, dont les plus anciens se souviennent encore avec une certaine émotion. Ensuite, entre autres et dans le désordre, il a été rédacteur en chef du magazine Thèmes, a tenu une chronique hebdomadaire sur la photo dans le quotidien Le Matin, a enseigné l’histoire de la photographie (à l’École nationale supérieure des arts visuels de la Cambre, à l’université de Lille III et à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles), a écrit de nombreux textes pour des livres et des catalogues, a assuré le commissariat de plusieurs expositions thématiques souvent assorties d’ouvrages éponymes (citons « Des vessies pour des lanternes – mystifications photographiques », « Les trois grandes Égyptiennes – Les pyramides de Gizeh à travers l’histoire de la photographie », « Le désir du Maroc », « Alter ego – Anthropologies involontaires », « Autour du symbolisme – Photographie et peinture au xixe siècle », « Toni Catany, D’anar i tornar »). Il a acheté son premier livre de photographie en 1976, son premier tirage en 1981, et ne s’est pas arrêté depuis. Depuis 2004, il dirige la box galerie qui représente une trentaine de photographes et a organisé à ce jour plus de cent expositions. Depuis 2014, il est vice-président de la Fundació Toni Catany (Llucmajor, Majorque), ce qu’il considère à la fois comme une grande joie et un grand honneur. Et, non, il ne pratique pas lui-même la photographie. https://boxgalerie.be/ Le portrait chinois d’Alain D’Hooghe Si j’étais une œuvre d’art : La chapelle Rothko à Houston. Si j’étais un musée ou une galerie : Le musée du Prado à Madrid, en particulier la salle des Pinturas negras de Goya. Et on n’est qu’à quelques encablures du Reina Sofia où l’on peut se confronter encore et encore au Guernica de Picasso. Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Bill Traylor. L’innocence et la spontanéité de l’enfance mêlées à l’expérience de toute une vie. Une œuvre unique, réalisée sans références ni influences, sans contraintes ni entraves.* * Avec mes plus plates excuses à toutes celles et tous ceux qui peuplent mon panthéon : Pedro Almodovar, Richard Avedon, Francis Bacon, Miquel Barceló, Alain Bashung, Robert Belfour, David Bowie, Joey Burns, Henri Cartier-Bresson, Raymond Carver, Johnny Cash, Albert Cohen, John Convertino, David Crosby, Karen Dalton, Willy DeVille, Pete Dexter, William Eggleston, Brian Eno, William Faulkner, Robert Frank, Alberto García-Alix, John B. Greene, Wilhelm Hammershøi, Jim Harrison, John Lee Hooker, Graciela Iturbide, Blind Willie Johnson, Robert Johnson, Michael Kenna, Jack Kerouac, André Kertész, Franz Kline, Milan Kundera, Andrea Mantegna, John McEnroe, Joni Mitchell, Antonio Muñoz Molina, Rafa Nadal, Randy Newman, Georges Perec, Alain Resnais, Peter Schmidt, Martin Scorsese, Georges Seurat, Jeanloup Sieff, Bessie Smith, Patti Smith, Alec Soth, Pierre Soulages, Léon Spilliaert, Jesse Sykes, Antoni Tàpies, José Tomas, Marc Trivier, Chavela Vargas, Michel Vanden Eeckhoudt, Willy Vlautin, Gillian Welch, Neil Young. Sans oublier celles et ceux que j’oublie… Si j’étais un livre : Au-dessous du volcan de Malcolm Lowry. Si j’étais un film : Annie Hall de Woody Allen (la-di-da, la-di-da, la-la). Si j’étais un morceau de musique : Blind Willie McTell de Bob Dylan. Parce que le blues, parce que Dylan, parce que les paroles sont comme un concentré du Southern Gothic. Je rêve d’une version où les cinq couplets seraient chantés par successivement Lucinda Williams, Bruce Springsteen, Michael Stipe, Tom Waits et Cat Power, His Bobness se réservant les cinq variantes du refrain. Si j’étais un photo accrochée sur un mur : Figues, Barcelone, 1995 de Toni Catany. Trois figues posées sur une table, presque pas de couleur. L’art réduit à l’essentiel. Je la regarde tous les jours et ne m’en lasserai jamais. De notre rencontre en juillet 1984 et bien au-delà de sa mort en octobre 2013, Toni fut et reste mon ami le plus cher. Je suis heureux et fier d’être le vice-président de la fondation qui porte son nom et d’avoir œuvré à l’édification du Centre Internacional de Fotografia Toni Catany qui a récemment ouvert ses portes dans sa ville natale, Llucmajor (Majorque). Si j’étais une citation : « Ils troublent tous leurs eaux pour les faire paraître profondes ». Friedrich Nietzsche (Ainsi parlait Zarathoustra). Si j’étais un sentiment : L’amour. Si j’étais un objet : Mon couteau de poche. Il n’a rien d’exceptionnel ni de luxueux, mais je connais l’artisan qui l’a fabriqué et il ne me quitte jamais. C’est mon couteau. Si j’étais une expo : Revelations de Diane Arbus au Jeu de Paume à Paris Si j’étais un lieu d’inspiration : La mer. Si j’étais un breuvage : Un vin de la Rioja ou de la Ribera del Duero, 100% Tempranillo. Si j’étais un héros : Garp. Si j’étais un vêtement : Une chemise en denim. CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ • Carte blanche à Alain D’Hooghe : Jeanloup Sieff – Jeune femme, torse nu, Paris 1975 (mardi 12 septembre 2023) • Carte blanche à Alain D’Hooghe : Mark Steinmetz et Bernard Plossu (mercredi 13 septembre 2023) • Carte blanche à Alain D’Hooghe : l’histoire du ferrotype (jeudi 14 septembre 2023) • Carte blanche à Alain D’Hooghe : Alberto García-Alix, El padrastro de la urraca, 2005 (vendredi 15 septembre 2023) EN CE MOMENT À LA GALERIE box galerie102 chaussée de Vleurgat 1050 Bruxelles sam09sep(sep 9)14 h 00 minsam21oct(oct 21)19 h 00 minaquí · ahí · allí *box galerie, 102 chaussée de Vleurgat 1050 Bruxelles Détail de l'événement* ici · là · là-bas Présentée dans le cadre de la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne, cette exposition propose des extraits de cinq séries de photographies dont les Détail de l'événement * ici · là · là-bas Présentée dans le cadre de la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne, cette exposition propose des extraits de cinq séries de photographies dont les auteurs ont récemment publié une monographie. Ensemble, ces images dressent un panorama représentatif – sinon exhaustif – de la vitalité de la photographie espagnole contemporaine. Habitué des résidences d’artiste, Israel Ariño (Barcelone, 1974), à qui la galerie a déjà consacré deux expositions personnelles, a investi un territoire que l’on aurait pu croire a priori peu photogénique : Amiens et les communes pour la plupart rurales qui l’entourent. En compagnie d’une anthropologue, Ariño réussit avec le brio qu’on lui connaît désormais à dévoiler l’inattendu, à capter la beauté discrète mais réelle de ce qui apparaît de prime abord comme banal. Le titre du projet (devenu ensuite celui du livre publié par Anomalas), On nous a dit qu’il n’y avait rien et nous sommes allés le chercher, est on ne peut plus explicite. Pour Alex Llovet (Barcelone, 1974), il s’agit de construire un discours poétique conceptuel, où le quotidien est sublimé pour révéler des réalités au-delà des apparences, remettant ainsi en question les limites entre la réalité et la fiction. Summer’s Almost Gone (publié par Ediciones Posibles) réunit des photographies qui ont pour protagonistes sa compagne et leurs deux filles, au cours de vacances passées en Angleterre et l’Espagne entre 2016 et 2021. Au final, cela donne lieu à une sorte d’album de famille idéal où le quotidien est sublimé, où l’intime tend vers l’universel. Jordi Guillumet (Barcelone, 1953) est actif sur la scène photographique espagnole depuis les années 1980. Enseignant, expérimentateur infatigable, il surprend ici avec la série Registro pendiente (lauréate de la sixième édition du concours Fotocanal, organisé par la Communauté de Madrid et également publiée par les éditions Anomalas), réalisée avec sa complice Mònica Roselló (Tarragone, 1961) ; ils proposent des compositions de trois images chacune, liées formellement ou thématiquement, laissant le lecteur se construire sa propre histoire à partir d’associations faussement simples, toujours ouvertes à toutes les interprétations, à tous les possibles, accordant la même importance à un visage, un poème, un serpent, un livre, un chemin, la mer, un miroir,… Le monde est fait d’images, d’un nombre incalculable d’images. À nous de leur donner du sens, notre sens. Marta Sellarés (Calatayud, 1996), quant à elle, explore le monde de l’enfance à travers nombre de métaphores qui illustrent tour à tour les peurs, la magie de la découverte ou encore les premières expériences marquantes. Une grange, une grotte ou le fond d’un jardin constituent des univers improbables, théâtre de nos apprentissages fondamentaux. Tout cela évoqué avec une extrême délicatesse, à l’aide d’une palette aux nuances subtiles. Opérant lui aussi en couleurs, Mikel Bastida (Bilbao, 1982) nous entraîne à sa suite dans un voyage à travers une Amérique fictive, nourrie de littérature et de cinéma. Avant d’être le titre de cette série et du livre qui en découle (publié par RM comme suite au prix « Fotolibro <40 » décerné annuellement par la Communauté de Madrid) Anarene fut le nom donné par Peter Bogdanovich à la petite ville du Texas où se déroulait l’intrigue de son film The Last Picture Show (1971), nom qu’il emprunta par ailleurs à une ville bien réelle mais rayée de la carte dans les années 1950. Anarene est le fruit de plusieurs séjours effectués par Bastida aus USA. Des voyages (road trips) étalés sur huit ans, guidés par ses souvenirs de cinéphile, à la recherche de mythes et de fantômes à partir de situations bien concrètes, d’hommes et de femmes bien réels. Mais qu’est-ce que la fiction sinon une déformation du réel ? De la couleur et du noir et blanc ; de l’argentique et du numérique ; des formats modestes ou plus spectaculaires ; des corps, des paysages, des natures mortes, de l’architecture, de la nature, des enfants, des animaux, des adultes, de petites et de plus grandes choses. Du documentaire et de la poésie. La photographie dans toute sa diversité, sans recours aux effets faciles ou inutiles. Ici – en-dedans de nous, dans les tréfonds de l’âme. Là – à proximité, dans l’intime. Là-bas – au loin, dans l’imaginaire. Alain D’Hooghe Les photographes Israel Ariño Mikel Bastida Jordi Guillumet & Mònica Roselló Alex Llovet Marta Sellarés Photo : © Israel Ariño DatesSeptembre 9 (Samedi) 1 h 00 min - Octobre 21 (Samedi) 6 h 00 min(GMT-11:00) Lieubox galerie102 chaussée de Vleurgat 1050 Bruxelles box galerie102 chaussée de Vleurgat 1050 BruxellesLa galerie est ouverte du mercredi au samedi de 14h à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal Favori1
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