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Partager Partager Temps de lecture estimé : 7minsCet automne la BnF met en valeur la photographie à travers deux expositions majeures : « Epreuves de la matière la photographie contemporaine et ses métamorphoses », « Noir et blanc. Une esthétique de la photographie » ainsi qu’un focus sur les prix annuels photographiques partenaires de la BnF. Au printemps, la BnF exposera les 200 lauréats de la grande commande photojournalistique « Radioscopie de la France» qu’elle a pilotée pour le Ministère de la Culture. Héloïse Conésa, cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine, revient sur les enjeux et questionnements liés à ces deux expositions à partir du riche fonds d’une collection unique au monde et la capacité des artistes à expérimenter, transformer l’image, analyser ses composantes jusqu’à la soumettre à différents processus d’effacement entre techniques anciennes et artisanales et laboratoire numérique. Le parcours, très dense, s’organise autour de 4 différentes séquences : l’image tangible, l’image labile, l’image hybride et l’image précaire correspondant aux 4 états de la matière-image et selon une vision non antagoniste entre photographie numérique et analogique. Héloïse Conésa a répondu à mes questions. Portrait d’Héloise Conesa © Dominique Desrue Quel est le point de départ de l’exposition ? HC. Pour réaliser cette exposition je suis d’abord partie de la collection de la BNF puisque 70% des œuvres sur les 250 présentées sont issues de notre fonds, sachant que mon illustre prédécesseur Jean-Claude Lemagny en 1994 avait proposé « La matière, l’ombre, la fiction », exposition à valeur de manifeste de ce qu’il considérait entre autres comme une approche de la vérité matérielle de la photographie. Forte de ce constat d’une présence importante dans les collections d’œuvres photographiques autour de la question de la matérialité, j’ai cherché à enrichir cette composante à partir de la nouvelle génération de photographes à travers des acquisitions et des dons. Mon souhait n’était pas de renvoyer dos à dos la supposée immatérialité numérique et la matérialité analogique, argentique ou anténumérique mais plutôt de montrer comment l’une et l’autre étaient à même de porter une réflexion sur l’incarnation de l’image dans la matière d’un tirage ou dans un objet photographique. Emile Zola. Denise et Jacques, les enfants d’Emile Zola, 1898 ou 1899 BnF, Estampes et photographie L’on remarque chez les jeunes photographes un retour à de nombreuses techniques dites archaïques : comment s’explique selon vous ce phénomène ? HC. Différentes raisons sont à l’origine de cette volonté de raviver les techniques expérimentales des pionniers de la photographie du 19ème. Chez certains photographes, dans les années 1970-80 cela rejoint parfois une volonté de légitimer la photographie dans le domaine institutionnel – notamment les musées des beaux-arts – et d’évoquer l’histoire du medium photographique. Chez les plus jeunes il n’y a pas de résistance à la technologie, la plupart d’entre eux sont nés avec le numérique mais ils veulent s’inscrire dans une photographie plus éco-responsable, revaloriser une certaine forme de lenteur, de savoir-faire quasi artisanal, voire de prédilection pour l’œuvre unique à rebours de la reproductibilité communément associée à la photographie. Tout cela participe à une façon de se positionner en tant qu’artistes par rapport aux défis de la société contemporaine et permet aussi de réaffirmer la place du photographe-auteur dans un monde où tout un chacun est susceptible de produire des images avec son téléphone portable. Payram, Deux ou trois choses que je sais d’elle, 1995-2021 Tirages argentiques couleur d’après négatif Polaroï d 55 noir & blanc (non lavé , non fi xé ), 35 x 25 cm BnF, Estampes et photographie © Payram, Courtesy Galerie Maubert Le catalogue qui accompagne Epreuves de la matière : genèse HC. La BnF l’a co-édité avec The (M) éditions, dirigées par Marie Sepchat dont on connait l’exigence en tant que lauréate du Prix Nadar (2019) et l’attrait pour la matérialité de l’image telle qu’elle se traduit dans l’objet livre. Créer cette forme de livre-objet qui reflète l’importance d’une vraie expérience du regard célébrée au travers de l’exposition était une première pour nous et nous sommes ravies du résultat. Quels auteurs souhaitiez-vous inviter ? HC. Des auteurs avec des travaux de recherche leur donnant une vraie expertise dans cette approche matiériste de la photographie : Marc Lenot par exemple, critique d’art et chercheur qui avait abordé la notion de matérialité dans sa thèse et son livre Jouer contre les appareils. Egalement Marie Auger, jeune chercheuse et Boursière du Prix Roederer à la BnF cette année qui s’est concentrée sur la matérialité de l’image photographique à travers le prisme des archives de Jean-Claude Lemagny. J’ai aussi sollicité Anne Cartier-Bresson, ancienne directrice de l’Atelier de Restauration et de Conservation des Photographies de la Ville de Paris, qui avait proposé une exposition sur l’objet photographique à la MEP en 2011 et enfin Michelle Debat, professeure des universités à Paris 8 qui a beaucoup traité le sujet à travers ses recherches autour de la dimension performative de l’image, du geste de l’auteur, notamment dans son livre La photographie : essai pour un art indisciplinable. Mario Giacomelli Je n’ai pas de main qui me caresse le visage 1961-1963 BnF Estampes et photographie – Archives Mario Giacomelli Simone Giacomelli Noir & Blanc : le contexte HC. A l’origine, avec mes co-commissaires, Sylvie Aubenas, Flora Triebel et Dominique Versavel, nous avions monté cette exposition pour le Grand Palais à partir de nos collections mais elle n’avait pas pu être ouverte au public pour cause de pandémie. Elle est donc de nouveau présentée à la BnF. Elle s’articule en effet assez bien avec Epreuves de la matière, notamment dans la partie intitulée Nuancier des matières qui montre la façon dont les photographes vont explorer les matières, et les traduire avec les ressources propres du medium. Ce nuancier part des images les plus noires pour aller jusqu’aux images les plus blanches et éclatantes en passant par toute une gamme de gris. Des ponts se dessinent ainsi entre les deux expositions. Un catalogue est co-édité avec la RMN. En termes de scénographie, y a-t-il des changements par rapport à la version d’origine ? HC. Si le parcours de visite a été quelque peu revu par la scénographe pour s’adapter à l’espace de la BnF, le cœur de l’exposition reste le même : une exploration de la photographie noir et blanc en fonction de ses grandes lignes de forces – les contrastes, l’ombre et la lumière, les matières – et de quelques focus – la neige, le graphisme, la nuit, les expérimentations – et ce, à travers les œuvres que nous conservons de près de 200 photographes, de 36 nationalités distinctes. Quels enjeux actuels pour Noir & Blanc ? HC. L’exposition se positionne d’un point de vue thématique et esthétique et non chronologique. L’idée est donc de montrer que si pendant longtemps les photographes n’ont pas eu d’autres choix que de produire en noir et blanc pour des raisons économiques, le maintien de la photographie monochrome s’explique aussi pour la puissance visuelle qu’elle induit. Elle reste pour beaucoup l’incarnation de la « belle image ». Pour de nombreux auteurs elle permet de mettre à distance le monde, de l’abstraire mais aussi de créer un nouveau rapport au temps, aux formes, à la subjectivité… A noter qu’une programmation culturelle spécifique avec des tables rondes, conférences…accompagne ces deux expositions. INFORMATIONS PRATIQUES BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris mar10oct(oct 10)9 h 00 min2024dim04fev(fev 4)20 h 00 minÉpreuves de la matièreExposition collectiveBnF - Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac 75013 Paris Détail de l'événementTraversé par de multiples explorations plastiques, le questionnement autour de la matière irrigue tous les champs de la photographie, du processus créatif à la présentation des images. Prenant appui sur Détail de l'événement Traversé par de multiples explorations plastiques, le questionnement autour de la matière irrigue tous les champs de la photographie, du processus créatif à la présentation des images. Prenant appui sur la riche collection de photographies contemporaines de la BnF, l’exposition révèle les capacités de métamorphose de la matière photographique mais aussi sa possible disparition. À travers les œuvres singulières de près de deux cents photographes français et étrangers se dévoile une histoire sensible et incarnée de la photographie. L’exposition explore en quatre grandes parties les états possibles de la matière image en photographie, analogique comme numérique. La première partie, « L’image tangible, la matière incarnée », montre comment des photographes tels que William Eggleston, Ann Mandelbaum, Denis Brihat entre autres transforment la matière photographiée en recourant par exemple au fou, au gros plan, aux variations d’échelles. D’autres comme Andreas Müller-Pohle, Philippe Gronon ou Isabelle Le Minh s’attachent à analyser toutes les textures des composantes de la photographie : grain d’argent, gélatine, pixels, papier… Avec « L’image labile, la matière expérimentée », l’exposition évoque ensuite la matérialité à l’aune des explorations mises en place dans la « cuisine » du laboratoire jusqu’au menu de l’ordinateur : aussi les expérimentations analogiques sur les émulsions (chimigrammes de Pierre Cordier, gommes bichromatées mélangées à du sang chez Marina Bério) ou sur le support photographique (photogramme plié d’Ellen Carey, daguerréotype de Patrick Bailly Maître Grand ou impressions sur végétaux d’Almudena Romero) sont-elles présentées en regard des œuvres numériques de Thomas Ruff (série « Substrats » obtenue par la superposition de plusieurs images glanées sur internet ) ou de Lauren Moffatt (détournement de la photogrammétrie dans la série « Compost »). « L’image hybride, la matière métamorphosée » met en exergue des pratiques où la photographie s’hybride avec d’autres expressions artistiques (Anne-Lise Broyer, Paolo Gioli) ou alors parvient par ses ressources propres à suggérer des effets de matière picturale, graphique ou sculpturale (Valérie Belin, Jean-Luc Tartarin, Laurent Millet). Enfin, la quatrième et dernière partie, « L’image précaire, la matière fragilisée », présente des œuvres interrogeant la photographie soumise au passage du temps et des éléments qui peuvent conduire à son effacement progressif (travaux sur l’archive photographique d’Eric Rondepierre, Joan Fontcuberta, Hideyuki Ishibashi, Lisa Sartorio, Oscar Muñoz…) ainsi que des matérialisations fugaces qui donnent lieu à des images évanescentes (hologramme de Michael Snow) ou à des images latentes, spectrales (Rosella Bellusci, Smith, Vittoria Gerardi, Alain Fleischer). Si dans les œuvres présentées le support s’avère davantage mis en valeur que le sujet, il se tisse cependant un lien étroit entre les deux, et en dépit de la diversité des pratiques, nombreux sont les photographes à privilégier des représentations évoquant le paysage, le corps, la nature. Délivrant une grammaire visuelle riche où des ponts sont jetés entre processus photographiques anciens et technologies contemporaines, ces artistes mènent également une réflexion sur la relation complexe qu’entretiennent la photographie, la société, la nature et la technologie, révélatrice de leur engagement en faveur d’une écologie de l’image. Commissariat Héloïse Conésa, cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnF Photo : Thomas Ruff , Série Negative, 2016 BnF, Estampes et photographie Thomas Ruff © ADAGP, Paris, 2023 DatesOctobre 10 (Mardi) 20 h 00 min - Février 4 (Dimanche) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuBnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 ParisOuvert du mardi au samedi de 9h à 20h, le dimanche de 13h à 19h et le lundi de 14h à 20h Get Directions CalendrierGoogleCal BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris mar17oct(oct 17)9 h 00 min2024dim21jan(jan 21)20 h 00 minNoir & Blanc : Une esthétique de la PhotographieCollection de la Bibliothèque nationale de FranceBnF - Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac 75013 Paris Détail de l'événementCette exposition rassemble des chefs-d’œuvre en noir et blanc issus des collections photographiques de la Bibliothèque nationale de France. Nadar, Man Ray, Ansel Adams, Willy Ronis, Helmut Newton, Diane Arbus, Détail de l'événement Cette exposition rassemble des chefs-d’œuvre en noir et blanc issus des collections photographiques de la Bibliothèque nationale de France. Nadar, Man Ray, Ansel Adams, Willy Ronis, Helmut Newton, Diane Arbus, Mario Giacomelli, Robert Frank, William Klein, Daido Moriyama, Valérie Belin… : les grands noms de la photographie française et internationale sont réunis dans un parcours qui présente environ 300 tirages et embrasse 150 ans d’histoire de la photographie en noir et blanc, depuis ses origines au XIXe siècle jusqu’à la création contemporaine. Le noir et blanc est indissociable de l’histoire de la photographie : ses évolutions, de la fin du XlXe siècle à aujourd’hui, en ont révélé la force plastique. Alors que le recours à la couleur s’intensifie à partir des années 1970, le noir et blanc se réinvente comme un moyen d’expression esthétique affirmé mettant l’accent sur le graphisme et la matière. La photographie en noir et blanc demeure moins onéreuse et plus simple mais sa persistance jusqu’à aujourd’hui s’explique surtout par le fait qu’elle a fini par incarner l’essence même de la photographie. Elle apparaît comme porteuse d’une dimension universelle, intemporelle voire mémorielle, là où la couleur serait la traduction du seul monde contemporain. L’exposition aborde la question du noir et blanc sous un angle esthétique, formel et sensible en insistant sur les modes de création de l’image : effets plastiques et graphiques de contrastes, jeux d’ombres et de lumières, rendu des matières dans toute la palette des valeurs du noir au blanc. L’accent a été mis sur les photographes qui ont concentré et systématisé leur création artistique en noir et blanc, en ont expérimenté les possibilités et les limites ou en ont fait le sujet même de leur photographie tels Man Ray, Ansel Adams, Ralph Gibson, Mario Giacomelli ou Valérie Belin. Une attention particulière a été portée à la qualité des tirages, à la variété des techniques et des papiers photographiques, mais aussi à l’impression du noir et blanc, les livres et revues ayant été longtemps le principal relais auprès du public de la création photographique. L’exposition donne ainsi à voir la richesse et l’étendue des collections photographiques de la BnF. Parmi les plus riches au monde avec quelque six millions de tirages, celles-ci sont particulièrement représentatives de cette foisonnante histoire de la photographie en noir et blanc. Une « saison photographique » à la BnF L’exposition Noir & Blanc. Une esthétique de la photographie est l’un des temps forts de la saison 2023-2024, marquée à la BnF par plusieurs événements liés à la photographie. Ce printemps, seront notamment présentées sur l’ensemble du territoire les premières valorisations de la Grande commande photographique destinée aux photojournalistes, Radioscopie de la France : regards sur un pays traversé par la crise sanitaire, pilotée par la Bibliothèque pour le ministère de la Culture. Les travaux des 200 photojournalistes sélectionnés feront par ailleurs l’objet d’une grande exposition au printemps 2024 sur le site François-Mitterrand. L’exposition Degas en noir et blanc du 31 mai au 3 septembre 2023 mettra notamment en avant les expérimentations photographiques de l’artiste, aux côtés d’estampes et dessins, à travers lesquelles Degas exprime son intérêt constant pour le noir et blanc. En parallèle à Noir & Blanc, la BnF présentera du 10 octobre 2023 au 4 février 2024 l’exposition L’épreuve de la matière, consacrée à la matérialité du tirage photographique, à travers des œuvres de William Eggleston, Denis Brihat, Lisa Sartorio ou encore Joan Fontcuberta. Partenaire de plusieurs prix photographiques (prix Niépce, prix Nadar, Bourse du Talent, prix du tirage – Collection Florence & Damien Bachelot), la BnF en honorera les lauréats grâce à son exposition annuelle La photographie à tout prix du 12 décembre 2023 au 10 mars 2024. Cette saison photographique offre un éclairage exceptionnel sur le rapport étroit qu’entretient la Bibliothèque avec la photographie depuis près de deux siècles. Commissariat Sylvie Aubenas, directrice du département des Estampes et de la photographie, BnF Héloïse Conésa, cheffe du service de la photographie, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie, BnF Flora Triebel, conservatrice en charge de la photographie du XIXe siècle au département des Estampes et de la photographie, BnF Dominique Versavel, conservatrice en charge de la photographie moderne au département des Estampes et de la photographie, BnF Photo :Flor Garduňo, Canasta de Luz, corbeille de lumière, 1989, tirage argentique d’époque © BnF, département des Estampes et de la photographie DatesOctobre 17 (Mardi) 20 h 00 min - Janvier 21 (Dimanche) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuBnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 ParisOuvert du mardi au samedi de 9h à 20h, le dimanche de 13h à 19h et le lundi de 14h à 20h Get Directions CalendrierGoogleCal À VENIR BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris mar12déc(déc 12)9 h 00 min2024dim10mar(mar 10)20 h 00 minLa photographie à tout prix 2023Une année de Prix Photographique à la BnFBnF - Bibliothèque nationale de France, Quai François Mauriac 75013 Paris Détail de l'événement Pour la troisième année consécutive, la BnF présente une sélection des tirages des lauréats de ces prix partenaires, dans une exposition Détail de l'événement Pour la troisième année consécutive, la BnF présente une sélection des tirages des lauréats de ces prix partenaires, dans une exposition destinée à s’inscrire comme un rendez-vous annuel des amateurs de photographie. L’occasion de s’immerger dans l’effervescence créative de la photographie d’aujourd’hui. À travers son soutien aux grands prix photographiques qui structurent par leur action une part importante de la création dans ce champ artistique, le prix Niépce, le prix Nadar, la Bourse du Talent, et depuis 2023, le prix Camera Clara, la BnF marque son implication auprès de tout l’écosystème du monde photographique – photographes, tireurs, éditeurs, associations, collectionneurs, galeries qui, en France, contribuent à l’émergence et à la valorisation d’une œuvre. LES PRIX Le prix Niépce Créé en 1955, le Prix Niépce Gens d’images est le premier prix de photographie professionnelle lancé en France. Il distingue chaque année le travail d’un photographe confirmé, âgé de moins de 50 ans, français ou résidant en France depuis plus de trois ans. Depuis 2016, il bénéficie du mécénat de Picto Fondation, et du soutien de l’ADAGP. Le lauréat du prix bénéficie par ailleurs d’une présentation de son travail lors d’un « Atelier Gens d’images » et d’une exposition à la Galerie Dityvon de l’université d’Angers. Ce prix historique a été soutenu dès sa naissance par la BnF qui acquiert régulièrement des œuvres des lauréats. Le prix Niépce 2023 a été attribué à Juliette Agnel. Le prix Nadar Le Prix Nadar Gens d’images récompense depuis 1955 un livre remarquable consacré à la photographie ancienne ou contemporaine édité en France au cours de l’année. Il est attribué en partenariat avec la BnF et le musée Nicéphore Niépce, avec le parrainage du ministère de la Culture. Les ouvrages intègrent les collections de la BnF grâce au dépôt légal. Le prix Nadar 2023 a été attribué au livre Nous l’horizon resterons seul, de Jean-François Spricigo, publié aux éditions Le Bec en l’air La Bourse du Talent La Bourse du Talent, créée en 1997, a révélé de nombreux photographes, qui portent un regard singulier sur notre société et nous invitent à la regarder autrement. À l’origine de l’émergence de talents sans distinction d’âge, de nationalité ou de parcours, cette bourse a été initiée au sein de Photographie.com par Didier de Faÿs, avec le soutien de Picto Foundation, qui réalise les tirages des lauréats. Grâce à la générosité des photographes et du laboratoire Picto, un ensemble de leurs tirages rejoint les collections de la BnF. En quinze ans de partenariat, plusieurs centaines de photographies ont ainsi fait leur entrée dans le patrimoine national, attestant de la vivacité de la scène photographique contemporaine. En 2023, la Bourse du Talent évolue en proposant de valoriser le travail de trois photographes sur les nouvelles écritures documentaires. Les lauréats de la Bourse du talent 2023 sont Daesung Lee, Florian Ruiz et Kamila K Stanley. Le prix Camera Clara Créé́ en 2012 par Joséphine de Bodinat Moreno, le prix Camera Clara est réservé́ aux artistes qui travaillent à la chambre photographique, se positionnant en hors champ du déferlement vertigineux des images numériques et faisant l’éloge d’une démarche réfléchie et d’une certaine lenteur. En effet par le maniement même de l’appareil, ses contraintes spécifiques, le photographe choisit de prendre son temps pour collaborer avec la lumière. Le prix récompense un travail d’auteur, inédit et présenté en série ou ensemble photographique afin qu’il puisse être jugé sur sa cohérence, tant sur la forme que sur son contenu. La lauréate du prix Camera Clara 2023 est Laura Pannack Photo : © Florian Ruiz. Lauréat de la Bourse du Talent 2023 DatesDécembre 12 (Mardi) 20 h 00 min - Mars 10 (Dimanche) 7 h 00 min(GMT-11:00) LieuBnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 Paris BnF - Bibliothèque nationale de FranceQuai François Mauriac 75013 ParisOuvert du mardi au samedi de 9h à 20h, le dimanche de 13h à 19h et le lundi de 14h à 20h Get Directions CalendrierGoogleCal Tarif plein 10 €, réduit 8 € https://www.bnf.fr/ A LIRE Parlement de la Photographie 2022 : Commandes publiques photographiques Entretien avec Héloïse Conesa & Pascal Beausse 70 ans du Laboratoire Picto : Entretien avec Héloïse Conesa, conservatrice à la BnF Favori0
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