Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 11 juillet 2025
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 10 juillet 2025
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 11 juillet 2025
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 10 juillet 2025
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art 10 juillet 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
« Tipping Point » : les artistes belges s’exportent à Marseille (suite), Interview Grégory Thirion, Le Botanique, co-commissaire 9 juillet 2025
L'EditionPhoto 4ème numéro de la revue belge de photographie « Tropical Stoemp » Frédéric Martin4 février 2025 Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsLes éditions belges Le Mulet publient très régulièrement un délicieux objet sous forme d’une revue nommée Tropical Stoemp. Celle-ci propose à des photographes, via un appel à participation, de répondre à une chanson. Il y a eu Depeche Mode ou Soundgarden ; cette fois-ci, il s’agissait de faire écho à la chanteuse belge Sandra Kim et à son hymne, J’aime la vie, qui, rappelons-le, fût le seul morceau de la Belgique primé par l’Eurovision ! Mais un stoemp, plat belge emblématique à base de légumes, saurait-il être tropical ? Comme la pizza aux ananas ? Et bien oui ! Et ce quatrième opus révèle à quel point des thèmes comme ceux de l’amour, de la joie, du bonheur peuvent être porteur et nous amener dans la chaleur des tropiques. Toutefois, nous sommes ici chez Le Mulet, et Matt Van Assche et Simon Vansteenwinckel font preuve encore et encore de cet esprit un peu potache, décalé, qui est une partie de leur marque de fabrique. Alors que trouve-t-on dans ce stoemp là ? © Sandra Kim De tout, de tout et surtout de tout ! Des couples qui s’enlacent, des saucisses, des torses velus avec des diamants bien kitsch, des petits chiens et des potes de bar, des frites bien entendu, et un renard, des mômes qui grimacent, des tatouages Love, une perruche et un string à perle, des enfants encore ; de la joie, de la gaieté et de l’amour. Cerise sur le gâteau à la chantilly, Sandra Kim a donné quelques photographies lui appartenant et qui illustrent on ne peut mieux le propos. Bref, c’est joyeux et déglingué, ça donne envie de rire, de boire un verre, et surtout, surtout de ne pas se prendre au sérieux. Parce que si ce numéro de Tropical Stoemp propose quelque chose (oui, on propose chez Le Mulet, on invite, on donne à voir, mais en général, on n’oblige pas le regard, et ça pourrait d’ailleurs faire école chez celles et ceux qui veulent faire un livre de photographies.), c’est bien de décentrer notre regard. © Jean-Marc Chapa © Nicolas Portnoi En préambule, il y a cette phrase qui résume l’esprit du lieu : « N’oubliez jamais que l’amour, ce n’est pas sale. ». À une époque pleine de Donald Trump, Elon Musk, Marc Zuckerberg, qui vantent complètement autre chose que la simple joie de vivre, il faut des livres comme celui-ci. Certes, on peut se contenter du premier degré de lecture, rire devant quelques images drolatiques, se rappeler que Sandra Kim chantait au même moment que Samantha Fox (et donc se rappeler que celle-ci a beaucoup tarabusté les fantasmes adolescents), et trouver sympathique l’assemblage des images. Mais on peut aussi décentrer un peu son regard et se rendre compte que notre monde ne prête plus vraiment à sourire et qu’il faut des îlots de résistance semblables à cette revue. Parce que vivre est un art, et vivre joyeux un art encore plus complexe. En lisant Tropical Stoemp 4, face à ces images de T-shirt Johny, de grimaces cockpitiennes, de fleurs fanées et de slows enamourés, naît le sentiment qu’après tout, il faut peut-être faire un peu plus attention à ce qui nous entoure et écouter bien moins les sirènes apocalyptiques des informations. Et ce sont des auteurs belges, ce peuple dont on se moque un peu souvent avec cette suffisance franco-française, qui ouvrent la voie. © Lily Levy Lajeunesse Il y a des bonheurs simples, il y a des gens simples aux bonheurs simples, et qui sommes-nous finalement pour les juger ? Personne. Par contre, nous pourrions nous inspirer de l’amour qu’ils ont pour des choses aussi disparates que la bonne chair, la danse, ou l’humour. Non vraiment l’amour ce n’est pas sale, et même si ça le devient, c’est parce que c’est vraiment de l’amour justement. Merci donc aux éditions Le Mulet de montrer ce que nous ne voyons plus ou que nous regardons mal, merci de redonner foi et envie au verbe aimer. Surtout merci de nous dire : J’aime la vie ! INFORMATIONS PRATIQUES Tropical Stoemp #4 Les éditions Le Mulet 94 pages Offset print / 22 x 28 cm / Soft cover with yellow hot stamping Avec des images de : Romain Bagnard, Gil Barez, Vincen Beeckman (archives), Jean-Baptiste Bonhomme, Benoît Capponi, Raphaël Carette, Matteo Cavalera, Jean-Marc Chapa, Patrick Cockpit, Léa Crouzat, Philippe Dollo, Agata Emma, Rodolfo Franchi, Stéphane Goin, Laurent Hou, Manu Jougla, Sandra Kim (archives), Patrick Lambin, Lili Lévy-Lajeunesse, Adolphe Maillot, Hans Marty, Kathleen Missud, Vincent Mourlon, Barbora Nebeska, Stefan Nieland, Nicolas Portnoï, Isabelle Scotta, Rafael Tanaka Monzo, Mathieu Van Assche, Simon Vansteenwinckel 18€ https://www.lemulet.com/edition/tropical-stoemp-04/ Marque-page0
Photo Empreintes, espaces en mutation de Farida Hamak Un avant-goût de vacances et d’été souffle sur notre rubrique portfolio avec la série Empreintes, signée par la photographe franco-algérienne Farida Hamak. ...
Evénements Arles, Musée Réattu : Béatrice Helg, photographe de la lumière Depuis les années 1980, Béatrice Helg (Née en 1956) développe une écriture de lumière, par le dispositif de la mise en scène. ...
L'Interview Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique Placée sous le signe d’un anniversaire majeur à venir — le bicentenaire de la photographie —, la 6ᵉ édition du Parlement de ...
L'Edition Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 11 juillet 2025
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 10 juillet 2025
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : La photographie au défi de l’IA — Étude du cadre juridique et technologique 11 juillet 2025
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Donner à voir autrement, exposer la photographie au plus près des publics 10 juillet 2025
Retour sur le Parlement de la Photographie 2025 : Le statut des photographies dans les collections, entre document et œuvre d’art 10 juillet 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 24 juin 2025
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 27 juin 2025
« Tipping Point » : les artistes belges s’exportent à Marseille (suite), Interview Grégory Thirion, Le Botanique, co-commissaire 9 juillet 2025