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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsSous le commissariat de Guillaume Désanges, président du Palais de Tokyo et Coline Davenne (Work Method) le 67ème Salon de Montrouge dans une sélection resserrée à 36 artistes, 2 artistes invitées et un collectif se veut être au plus près des artistes et de leurs préoccupations en favorisant des dispositifs d’accompagnements concrets. La scénographie plus claire et lisible permet d’appréhender chacun des univers. Le salon se poursuit hors les murs dans la ville. Guillaume Désanges et Coline Davenne ont répondu à mes questions. Emma Tholot Addio Pulcinella 2022 ©Emma Tholot Comment le Salon de Montrouge se renouvelle-t-il sous votre impulsion ? CD/GD : Le Salon de Montrouge existe depuis 67 ans. Cette longévité exceptionnelle, dans un monde de l’art dont les mutations s’accélèrent, tient en partie à sa capacité à se réinventer à chaque génération pour répondre aux nouveaux enjeux de l’art, de ses publics, de ses artistes et de ses réseaux. Et de fait, il se renouvelle chaque année avec les artistes participant.es mais aussi à chaque changement de directions artistiques, et nous n’avons fait que poursuivre certains des changements déjà initiés par nos prédécesseurs. Cette année nous poursuivons la continuité des inflexions proposées lors de la saison précédente : une sélection resserrée d’artistes dans une scénographie ouverte qui tente d’associer plutôt que d’isoler ; la suppression des « prix », remplacés par une multiplication de « perspectives » construites en collaboration avec des partenaires ; une ouverture à des artistes de différentes générations, incluant des invitations directes (sans passer par l’appel à candidatures) adressées notamment à des collectifs, une attention au suivi des créateur·ices en amont et en aval de l’événement ; et des conditions financières améliorées pour toutes et tous. Ces ajustements ne relèvent pas de décisions téméraires ou de partis-pris radicaux, mais suivent naturellement, il nous semble, l’évolution des idées et des pratiques de l’art d’aujourd’hui. Léa Laforest, Vivre pour le Meilleur, 2020 ©Jean-Luc Cougy Avez-vous reçu plus de candidatures que l’année passée et quels critères de sélection vous ont-ils guidé ? Le nombre de candidatures est sensiblement identique à celui des années précédentes, autour des 2 000 dossiers reçus. Chaque dossier est lu et consulté avec attention. Nous avons ensuite mis en place un comité de sélection (Joseph Allen Shea, Eva Barois De Caevel, Thomas Conchou, Marie Cozette, Galien Déjean, David Douard, Béatrice Josse, Sonia Recasens, Elfi Turpin, Wim Waelput) qui nous accompagne pour la sélection finale des 36 dossiers cette année, et avec qui nous échangeons sur les critères à retenir pour cette sélection. Parmi les critères de sélection qui nous guident, il y a la qualité et les cohérences des dossiers, mais aussi la singularité des œuvres, d’autant plus que la structuration du monde de l’art tend parfois à standardiser les pratiques. Nous sommes aussi attentif.ves à l’idée de diversité qu’il s’agisse d’élargir la gamme des esthétiques, des générations, des techniques, mais aussi des origines sociales et culturelles des artistes. Et enfin, il y a l’idée que les liens entre l’art et les questions du monde d’aujourd’hui seront valorisés, même si l’art n’entend pas répondre ni refléter directement un contexte, et qu’il est autonome dans ses formes, il n’est pas un circuit fermé. Et les oeuvres, conçues dans un contexte dont l’actualité elle-même est le reflet, tissent des relations, complexes, lâches et pas toujours conscientes, avec ce contexte, et qu’il nous semble intéressant de présenter. Ibrahim Meïté Sikely Maman/GOLDEN AGE 2019 ©Ibrahim Meïté Sikely Quelles nouvelles perspectives sont mises en œuvre pour favoriser un accompagnement durable des artistes et lutter contre la précarisation ? Une des premières grandes décisions a été la suppression du système de prix pour lutter contre la mise en scène artificielle de la compétition que ces jeunes artistes ressentent déjà bien assez, et essayer de favoriser une ambiance de travail collective et collaborative entre elleux, notamment pendant les moments stressants du montage et du vernissage. Cette suppression des prix nous a permis, en les partageant et avec un travail sur les budgets et une aide du ministère de la Culture, d’arriver à une bourse de 1 000 euro par participant.es au Salon. Cette première mesure pour lutter concrètement contre la précarisation est redoublée par une réflexion sur leurs perspectives professionnelles une fois le Salon passé. Pour cette raison, nous avons construit un système de partenariats – appelés « perspectives » – tissé avec de nombreux acteurs de la scène artistique française, qui s’engagent à travailler avec certain·es artistes de leurs choix, au sein de projets à co-construire, parfois sur le long terme, ou pour des projets spécifiques. L’accompagnement des artistes, ensuite, est essentiel. Il s’agit d’une question d’engagement curatorial : privilégier une relation durable en évitant le côté « jetable », l’obsession de la nouveauté et l’obsolescence programmée de la création. Par exemple, dans cette logique d’écosystème que nous essayons de construire sur le long terme, nous avons invité l’artiste Marie-Claire Messouma Manlanbien (Salon de Montrouge 2016) à produire un rideau de scène pour la salle Moebius du Beffroi de Montrouge, Quelles tendances fortes se dégagent de ce panorama ? Dans les choix artistiques, nous revendiquons une « identité hybride » du Salon, une cohésion dans la différence, qui est aussi représentative de la création contemporaine. Mais elle n’empêche pas certaines lignes de force (formelles, techniques, thématiques, conceptuelles ou économiques). Plus précisément, quelques motifs récurrents apparaissent, comme les vulnérabilités partagées, la santé mentale et psychique et la nécessité de soins qui en découlent, la question de l’amour et des affects dans une dimension politique. Mais aussi, des formes de romantismes qui passent par la critique des technologies, des questions identitaires qui s’actualisent dans des récits de soi pour parler des autres, un intérêt pour le surréalisme et la science-fiction et, enfin, des pratiques artisanales et manuelles qui s’affirment de plus en plus, sous-tendues par des référents culturels volontiers classiques, archaïques ou folkloriques. En ce qui concerne Work Method : quelles ambitions vous animent ? Les ambitions qui nous animent au sein de Work Method sont inchangées, elles sont portées par la conviction que les manières de faire sont indissociables des formes finales. Nous sommes guidé.es par la nécessité de travailler différemment avec les artistes. Nous essayons de travailler avec elleux sous le régime de la transparence et de la bienveillance. Et de partager l’espoir de construire ensemble un monde de l’art plus collectif, qui privilégie la collaboration à la compétition. INFOS PRATIQUES : 67ème Salon de Montrouge du 5 au 29 octobre 2023 Le Beffroi 2 Place Cresp 92120 Montrouge La programmation – Salon de Montrouge http://www.salondemontrouge.com/ Marque-page0
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