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Pour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invité de la semaine, Ferit Duzyol, Président des Rencontres Photographiques de Boulogne-Billancourt, a choisi de nous présenter quatre séries coups de cœur de l’édition RPBB 2023/2024. Il nous présente les travaux de quatre candidats qui n’ont malheureusement pas été retenus parmi les dix finalistes, il s’agit de Manon Boyer, Sophie Brandstrom, Fabrice Dekoninck et Sébastien Siraudeau.

Le Grand Jury des Rencontres Photographiques de Boulogne-Billancourt (RPBB) a eu lieu le mercredi 28 février 2024, les débats étaient très passionnants et riches. Nous avons été touchés par l’originalité, la diversité des sujets et l’excellence de leur travail tout à fait cohérent avec la démarche documentaire.
Ce sont dix finalistes du Prix RPBB 2024 qui ont été choisis par ce jury de professionel·les. Leurs candidatures ont été longuement discutées et vivement défendues au cours de ce jury qui s’est déroulé sous la présidence de Laurent Bignolas.

En novembre 2023 lors des Rencontres Photographiques de Boulogne-Billancourt – RPBB, au total 270 photographes ont participé à ces rencontres en 2 jours puis en visio par la suite courant décembre. Bien sûr, j’ai eu des regrets; beaucoup d’autres parmi les 270 méritaient de figurer parmi nos dix finalistes. Mais c’est la règle des jurys…

Aujourd’hui j’ai envie de vous présenter le travail de quatre autres photographes qui sont mes coups de cœur de cette édition – en dehors de nos 10 finalistes – parmi les personnes que j’ai rencontrées lors des Rencontres Photographiques de Boulogne-Billancourt – RPBB en novembre 2023.

Manon Boyer – Under your skin New York 2018-2020

La série de Manon BOYER « Under your skin New York 2018-2020 » est un des travaux que j’ai remarqué lors des Rencontres Photographiques de Boulogne-Billancourt – RPBB en novembre 2023. Cette jeune photographe a beaucoup de talent.

© Manon Boyer

© Manon Boyer

© Manon Boyer

Elle traite de la transformation du corps dans l’univers des Drag Queens de New York. Dans leur intimité comme sur scène.
Une approche documentaire excellente. Elle a pu s’approcher leurs rituels, leur quotidien. Ayant l’autorisation de rentrer dans les vestiaires et dans les recoins de scènes où elle a eu la chance de voir ce monde et ses corps se dévoiler face à sa caméra.
Avec cette série elle vise à désacraliser l’entité du féminin et du masculin en portant un nouveau regard sur le corps. Les Drag Queens explosent toutes les limites connues du genre, oscillant constamment entre plusieurs personnalités elles lui ont offert un autre regard sur le corps.

© Manon Boyer

© Manon Boyer

© Manon Boyer

Photographe indépendante, Manon BOYER est représentée par la Galerie Suisse «l’Audacieuse». Elle est diplômée en 2014 de l’École Supérieure d’Art et de Design de Marseille spécialisation photo.Elle a ensuite assisté le photographe Jasper White à Londres et menée le projet « Tour Eiffel», avant d’intégrer en 2015 l’École Nationale Supérieure de la Photographie de Arles, où elle a obtenue un Master II «recherche et création» avec les Félicitations du jury.
En 2017, elle a remporté le Prix « 1ère édition photo » organisé par Tribew et Fisheye avec sa série «Traversée»,elle a été sélectionnée par Leica pour couvrir la première semaine des Rencontres de la Photographie à Arles, et exposer quotidiennement son travail dans la « Leica room » au cours de la manifestation, puis elle a fais partie des coup de coeur de l’ANI au festival «VISA pour l’image» à Perpignan (en 2017 et 2018). Elle a ensuite sillonné une partie des États-Unis avec une vidéaste, dans le cadre d’un nouveau projet personnel, »American Dream » qui a à son tour fait l’objet d’une Carte Blanche par Leica en août 2017.
Cette année son travail sur les Drag Queens a été publié par Fisheye en février 2024.


Sophie Brandstrom – And the beat goes

Sophie Brandstrom fait de l’or de tous ce qu’elle touche.

Je l’ai connue en 2018, au Festival l’œil Urbain, où elle exposait ‘Un jour ordinaire’ le fruit de sa résidence à Corbeil-Essonne.
Lors des Rencontres Photographiques de Boulogne-Billancourt – RPBB en novembre 2023 elle m’a présenté son projet ‘AND THE BEAT GOES’…

Bboy Bayek danseur hip hop de breakdance pause avec un freeze au marché de son quartier le Val Fourré. le 5/08/2022 au VAL FOURRE à MANTES LA JOLIE, FRANCE. © Sophie Brandstrom / Signatures

Tournage d’un documentaire de la CCTV chinoise à Paris avec le crew 1er Avertissement. le 17/01/2022, sur le pont Bir-Hakeim, PARIS, FRANCE © Sophie Brandstrom / Signatures

Le Battle of the Year, ou BOTY, est une compétition internationale de B-boying qui a vu le jour en Allemagne à Brunswick. Depuis 2010, le BOTY se déroule en France, à Montpellier.
Ici BBOY K OLAK devant la scène du Zénith qu’il va rejoindre dans quelques heures. le 15/05/2022 à MONTPELIER (34), FRANCE
© Sophie Brandstrom / Signatures

Dans le cadre d’une résidence de création contemporaine de la région île de France, elle s’installe en 2021 au cœur du Val Fourré à Mantes-la-Jolie, un quartier devenu une zone sensible. Elle y croise des jeunes, ancrés dans les cultures urbaines, qui investissent le mouvement Hip Hop en le revitalisant, au travers d’une pratique à la fois culturelle et sportive, le Break Dance. Au moment où la jeunesse subit plus qu’elle ne peut agir, cette culture la fédère et lui donne espoir. La renaissance de cette pratique urbaine n’est pas sans susciter une effervescence, d’autant que la discipline entrera pour la première fois dans le programme des Jeux Olympiques cette année. Un travail qu’elle a pu entreprendre dans le cadre de la Grande Commande du ministère de la Culture et de la BnF à la sortie de la crise sanitaire et à l’aube des Jeux Olympique de Paris 2024.

BLOCK PARTY est un des évènements phare du Break en France. L’équipe Sénégalaise participe à ce JAM très international et spectaculaire. le 02/06/2022 à PERPIGNAN , FRANCE © Sophie Brandstrom / Signatures

BGIRL CARLOTA sur le cypher, sa victoire en finale lui permet de recevoir son invitation à la finale RED BULL de New York. le 22/05/2022 à LYON , France
Un cypher est un cercle formé par des danseurs à l’intérieur duquel ils dansent, généralement un par un, libres et sans contraintes. C’est un moment d’échange et de partage de connaissances avant tout, et une façon de se tester. Le danseur y montre son vocabulaire de mouvements, son style et son caractère. Le cypher existait d’ailleurs bien avant que la première compétition de hip hop ne soit organisée. © Sophie Brandstrom / Signatures

Portraits au polaroid du crew 1 er Avertissement : (de g à dr., du haut vers le bas) LES BBOYS
OCHO, BLABLA, KIDO, KEN LAW, MILOUZ, KAOLAK, JUBEI, KENJI, SKILLZ,
Les danseurs du crew 1er Avertissement ont commencé à danser ensemble très jeune. Ils sont tous nés dans le quartier du val Fouré de Mantes-La-Jolie. C’est un des crews les plus anciens de France, il est né au début des années 2000.
MANTES LA JOLIE, FRANCE – MARS 2022 © Sophie Brandstrom / Signatures

Pendant six mois, elle a sillonné la France des villes et des villages, elle y a croisé beaucoup de jeunes et de figures historiques du break. Elle a ressenti que la discipline était à la croisée des chemins entre les danseurs qui ne cherchent que le plaisir des shows, ceux qui souhaiteraient en faire un métier et ceux enfin pour qui les Jeux Olympiques constituent un objectif vital de réalisation personnelle. Ils y consacraient tout leur temps, vivant, dansant, bougeant, pensant, rêvant quotidiennement ”Break” avec presque pour unique famille leur Crew. Cette incarnation de la danse dans leur vie transforme profondément leur vision du monde et le regard que porte sur eux la société.


Fabrice Dekoninck – Between Fears and Hope

J’ai rencontré Fabrice Dekoninck, photographe documentaire français vivant à Bruxelles pour la première fois en visioconférence, fin novembre 2023 dans le cadre des Rencontres Photographiques de Boulogne-Billancourt – RPBB. Nous avons regardé ensemble ses images impressionnantes qui vont faire partie de son livre en préparation « Between Fears and Hope », le fruit de son travail d’investigation méticuleux de deux ans. Imprimé en décembre le livre est sortie en février 2024.

Intérieur d’une maison détruite dans le centre-ville de Srebrenica.Mars 2021 © Fabrice Dekoninck

La vallée de Srebrenica ressemble à un paysage alpin.Elle s’étend sur 11 km de long et 1km de large, traversée par un cours d’eau animé. À mesure que ses versants verdoyants s’élèvent, ils laissent place à des forêts de conifères.La ville de Srebrenica est nichée à l’extrémité sud de cette vallée. Octobre 2020. © Fabrice Dekoninck

Ahmed, son frère anis et son cousin Mehdi assistent à la reconstruction médico-légale du squelette du père d’Ahmed dans les bâtiments du mémorial de Srebrenica-Potočari. Ahmed me confiera plus tard que ce jour a été le pire de sa vie.
De nouveaux ossements des victimes du génocide sont fréquemment identifiés grâce aux tests ADN. Si les familles le souhaitent, le processus de
réinhumation peut alors débuter. Il faudra rouvrir la tombe et extraire les ossements initialement enterrés, avant de procéder à une reconstitution médico-légale du squelette avec les nouveaux ossements. S’ensuivra une cérémonie religieuse de réinhumation, en présence de tous les membres de la famille, y compris les jeunes enfants. Il n’est pas rare que les familles des victimes soient amenées à subir ces épreuves traumatisantes à plusieurs reprises avant que l’essentiel du corps du disparue ne soit enfin mis en terre. 11 juillet 2021. © Fabrice Dekoninck

J’avais déjà entendu son nom en 2017 à l’occasion des commémorations de la Grande Guerre. Le projet au long-cours (5 ans) qu’il avait co-réalisé avec Sylvain Demange sur la première guerre mondiale – le projet ‘Comme On Peut’ qui abordait la question de la transmission de la mémoire de la guerre après la disparition du dernier témoin – a été sélectionné par la Mission du Centenaire du gouvernement français et exposé au Mémorial de Verdun en 2017 et a également donné lieu à la publication d’un livre de photographies (aux éditions Créaphis).
Passionné de photographie depuis son adolescence, après avoir terminer ce projet il a décidé de se consacrer pleinement à sa passion qu’il a longtemps menée parallèlement à une activité professionnelle bien éloignée de l’image. Donc il a quitté le monde de l’entreprise il y a 3 ans pour se consacrer entièrement à la photographie documentaire. La suite logique du premier travail était de continuer sur la mémoire mais cette fois ci sur la mémoire récente. « Between Fears and Hope » de Fabrice Dekoninck parle de la mémoire de la guerre en Bosnie-Herzégovine et son impact sur la société bosnienne, une génération après la fin du conflit. Il nous entraîne dans un voyage immersif dans la mémoire de la guerre et du génocide de Srebrenica.

Statue de Ratko Mladić en uniforme, récemment installée dans son village natal de Kalinovik. Avril 2023. ( Mladić a été le commandant en chef de l’armée de la république serbe de Bosnie (VRS) pendant la guerre de Bosnie entre 1992 et 1995.Il est appelé par les médias « le boucher des Balkans ». Il est condamné à la prison à perpétuité.) © Fabrice Dekoninck

Maison de la paix de Kozarac. Satko Mujagić se recueille devant les visages de ses anciens amis assassinés lors du nettoyage ethnique de Kozarac.
Il est un survivant du camp de concentration d’Omarska, où il a été détenu pendant plus de deux mois. Il est l’un des principaux témoins des crimes et
de la torture infligée quotidiennement aux détenus. Aujourd’hui, il est devenu un fervent activiste pour la vérité, la justice et la réconciliation. Août 2021. © Fabrice Dekoninck

Jovan Divjak était un officier supérieur serbe qui consacra sa vie à préserver la caractère multiethnique et multiculturel de la Bosnie-Herzégovine. En qualité de commandant adjoint des forces armées, il joua un rôle crucial dans l’organisation de la défense de Sarajevo, gagnant ainsi une réputation de légende, tant auprès des soldats que des civils. Un héros national pour la Bosnie-Herzégovine.Toute sa vie, il n’eut de cesser de lutter contre llethnonatiognalisme et la corruption.Il est décédé le 8 avril 2021. Sarajevo.Février 2020. © Fabrice Dekoninck

De 2020 à 2022, il a exploré, dans ses aspects les plus intimes, la mémoire des survivants et des victimes du génocide qui ont choisi de revenir vivre dans ce qui était autrefois leur foyer – un foyer à jamais marqué par l’horreur de la guerre et la perte de la plupart de leurs proches.

Persévérant, Fabrice Dekoninck va au bout des choses. Il a réussi a réaliser un travail documentaire remarquable sur les traces d’un conflit sur les lieux même où les événements se sont déroulé. Il a articulé son projet sur 3 région: Srebrenica – la génocide, Prijedor située dans la république serbe de Bosnie – l’épuration ethnique dans cette région de Bosanska Krajina et Sarajevo – la mémoire de ceux qui ont survécu, qui permet de comprendre que près de 30 ans après la fin de la guerre les plaies restent ouvertes.

Couverture « Between Fears and Hope »

Between Fears and Hope, textes et photographies couleur et noir et blanc de Fabrice Dekoninck. 272 âges, 130 photos. Préface de Philippe Simon, correspondant de guerre et journaliste; essais de Bruno Tertrais, analyste géopolitique, de Nicolas Moll, historien, et de Jean-René Ruez, directeur du groupe d’enquêtes Srebrenica pour le Tribunal pénal international pour l’ex. Yougoslavie. Disponible en version française et anglaise en librairie et sur le site de l’éditeur www.hemeria.com au prix public de 59 € TTC.


Sébastien Siraudeau – La résurgence du Bonheur

Sébastien Siraudeau m’a présenté son projet ‘La résurgence du Bonheur’ lors des Rencontres Photographiques de Boulogne-Billancourt – RPBB en novembre 2023. Sa sensibilité me touche. J’aime son approche intimiste, créative… Sébastien Siraudeau a pris le chemin de la photographie et de l’écriture en 2005 en concevant un premier livre illustré complet explorant la France au bord de la mer constitué après une tour de France complet proche de la mer.

La résurgence du Bonheur – l’air. © Sébastien Siraudeau

La résurgence du Bonheur – l’humain. © Sébastien Siraudeau

La résurgence du Bonheur -la terre. © Sébastien Siraudeau

Il se concentre sur les territoires et les histoires. J’ai connu Sébastien en 2019 avec son travail sur l’Ilot du Verdelet à la manière que Cezanne entretient une relation avec la montagne Saint Victoire. Pendant deux ans il a photographié un rocher : le Verdelet à Pléneuf-Val-André, en Bretagne, une semi-île pyramidale accessible aux gens plusieurs fois par an.

Sa série de paysages en noir et blanc s’appelait ‘LE PASSAGE’ voir dans 9 Lives en août, 2019.

Auteur et photographe, Sébastien Siraudeau s’intéresse à la notion de territoire; des paysages, naturels ou construits, jusqu’aux rencontres humaines qui font naître les histoires.

La résurgence du Bonheur – les arbres. © Sébastien Siraudeau

La résurgence du Bonheur – paysages. © Sébastien Siraudeau

Au printemps 2020, en plein confinement, il respecte une sortie quotidienne, ‘Aller à l’Arbre’, – un arbre qui domine un petit plateau, dont il réalise chaque jour le portrait, mais aussi celui des personnes qu’il rencontre à cet endroit précis, engageant une conversation sur le monde d’après ces semaines en suspension : des portraits photographiés et sonores s’imposent d’eux-mêmes. L’ensemble est réuni dans un premier livre d’artiste engagé accompagné d’un disque vinyle. Le livre a été finaliste du prix Nadar et du prix Hip en 2021 et a été exposé à l’Institut Français à Kyoto printemps dernier.

Edité un an après ce travail, ‘La résurgence du Bonheur’ est son nouveau projet ‘photosonore’ réalisé avec le label [MEM].

> création sonore à suivre sur www.photosonore.fr/dubonheur

Depuis 2021 le photographe a suivi le cours de la rivière du Bonheur sur les pas de l’explorateur Edouard Alfred Martel (1859-1938) fondateur de la spéléologie moderne.

Le 28 juin 1888, l’explorateur Edouard Alfred Martel, explore l’Abîme de Bramabiau au coeur des montagnes Cévenoles. Après s’être retrouvés bloqués au lieu-dit du ‘pas du diable’, l’homme et son équipage parviennent à sortir du gouffre par… LA RÉSURGENCE DU BONHEUR.

De ‘bonheur’ il s’agit de la rivière qui coule des flancs du Mont Aigoual, sommet des plus humides de France à l’histoire aussi mouvementée que son climat, marquant la ligne de confrontation entre les climats atlantique et méditerranéen.

Edouard Alfred Martel, natif de Pontoise, féru de géographie, de géologie et d’hydrographie explore ensuite le gouffre de Padirac puis plus de 1500 grottes et cavités à travers le monde. Auteur prolifique, il publie le premier ouvrage sur la photographie souterraine dont il est un amateur érudit.

Victime en 1891 d’une «intoxication typhoïdique» après avoir bu de l’eau de source viciée par une charogne «jetée au trou», il s’engage dans un combat écologique – qui n’en porte pas encore le nom – et fera voter en 1902 la première loi de santé publique de protection de l’eau. L’Histoire s’en souvient aujourd’hui encore sous le nom de « Loi Martel ».
Avec ses photos réunis dans un livre, un objet éditorial sensible, tactile, façonné, relié à la main d’un fil jaune cousu et doublé de création sonore, Sébastien Siraudeau questionne notre rapport à notre environnement naturel et humain, à notre rapport à l’Histoire et à nos mémoires – collective et individuelle.

https://sebastien-siraudeau.fr/happiness

Il s’engage pour l’écologie et le vivre ensemble dans le contexte actuel d’un repli sur soi prégnant. Il invite à une mise en perspective des turpitudes de la société actuelle depuis une interprétation métaphorique de l’exploration fondatrice de la spéléologie moderne.

Livre sous jaquette à 4 rabats sur carton recyclé noir, format fini 16×22, 80 pages impression noir seul sur papier Fedrigoni Arena Ivoiry et Golden Star Cream Insert, facsimilé du Journal Officiel du 19/02/1902, impression Riso sur papier pierre (sans eau), reliure cousue à la main d’un fil jaune, impression titre et quatrième de couverture noire, façonnage manuel, (disponible sur https://sebastien-siraudeau.fr/editions )

Son travail sera exposé du 7 juillet au 31 août 2024 au Domaine du Château Lafoux à Tourves (83) dans le cadre d’Art & Vin 2024, et du 6 au 8 septembre au salon MAD à la Fondation Fiminco à Romainville.

La Rédaction
9 Lives magazine vous accompagne au quotidien dans le monde de la photographie et de l'Image.

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