Montse Puig, fondatrice des Ediciones Anomalas, est notre invitée

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Portrait d’enfance de Montse Puig

Cette semaine nous avons le plaisir d’accueillir la fondatrice et directrice des Ediciones Anómalas, Montse Puig. Cette passionnée de livres depuis toujours a créé sa maison d’édition consacrée à la photographie en 2012. Le photographe Israel Ariño nous avait présenté cette petite maison d’édition particulière à l’occasion de sa carte blanche, cette semaine nous plongeons dans l’univers singulier de Montse Puig, elle partagera avec nous quelques uns de ses coups de cœur et des centres dédiés à la photo pour vos prochains voyages en Espagne. Aujourd’hui, place à son portrait chinois !

Diplômée d’histoire de l’Université Autonome de Barcelone, Montse Puig poursuit des études de photographie à l’Institut d’Estudis Fotográfics de Catalogne et complète sa formation dans différents workshops animés par des photographes comme Eduardo Momeñe, José Manuel Navia et Pablo Ortiz Monasterio.

Son expérience professionnelle a toujours été, de manière directe ou indirecte, en lien avec la photographie. Pendant 5 ans, elle a travaillé au département des images de l’Arxiu Nacional de Catalunya, où elle a également conçu et géré le laboratoire de photographie.
Fascinée depuis toujours par les livres, et après avoir travaillé pendant 13 ans dans une grande maison d’édition (RBA), elle fonde en 2012 les Ediciones Anómalas, une maison d’édition consacrée à la photographie.

https://www.edicionesanomalas.com/

Le portrait chinois de Montse Puig

Si j’étais une œuvre d’art : Les bisons de la grotte d’Altamira.
Si j’étais un musée ou une galerie : Museu del cinema, à Gérone.
Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): J.S. Bach.
Si j’étais un livre : « Le premier homme », d’Albert Camus.
Si j’étais un film : « Un condamné à mort s’est échappé » de Robert Bresson.
Si j’étais un morceau de musique : « Peace piece » de Bill Evans.
Si j’étais une photo accrochée sur un mur : une photo de famille.
Si j’étais une citation : « À une époque où tout le monde veut réussir et vendre, je veux célébrer ceux qui consentent à l’échec social quotidien afin de poursuivre l’invisible, ces éléments personnels qui ne rapportent ni argent ni pain et ne revendiquent pas de faire l’histoire contemporaine, l’histoire de l’art ou tout autre histoire. Je suis pour l’art que nous faisons l’un pour l’autre, en amis. » – Jonas Mekas (Anti-100 Years of Cinema Manifesto,1996).
Si j’étais un sentiment : la curiosité.
Si j’étais un objet : un livre.
Si j’étais une expo : William Kentridge au CCCB, à Barcelone, en 2020.
Si j’étais un lieu d’inspiration : la Méditerranée.
Si j’étais un breuvage : un vin rouge du Priorat.
Si j’étais une héroïne : les héroïnes anonymes.
Si j’étais un vêtement : une chemise noire.