Musique

La Playlist « Back to the Basics » de Sebastien Moitrot

Kraftwerk
Temps de lecture estimé : 4mins

Il n’y a rien de mieux que de débuter une série de playlist en revenant sur les bases des musiques électroniques.
Cette sélection présente des artistes, morceaux ou albums qui ont été déterminant dans l’histoire des musiques électroniques :

The Egyptian Lover – Baddest Beats Around

Ce n’est que récemment que l’on a compris la dimension précurseur de ce musicien de Los Angeles, sa musique était avant-gardiste et pour créer cette sonorité mécanique, il s’était emparé avant tout le monde de cette fameuse boite à rythme Roland 808.

https://www.youtube.com/watch?v=pRUKjUE5cG0

Kraftwerk – Spacelab

Pour ceux qui découvre ce groupe, dès les années 70, ils ont été parmi les premiers à avoir eu l’idée de produire un disque composé exclusivement de sonorités électroniques.
Dziga Vertov avait son Ciné-Oeil comme manifeste, les Kraftwerk ont le leur avec cet album The Man-Machine.

Telex – Rendez-Vous Dans L’Espace

Le son « made in Belgium », c’est peut-être à ce groupe que nous le devons, classique indémodable :

https://www.youtube.com/watch?v=MdMin4XoC6M

LFO – We Are Back

L’Angleterre à toujours compris que la Musique ça s’écrit avec une majuscule et qu’il était aussi possible d’en retourner la lettre pour créer un label devenu au fil des années un fer de lance pour la promotion des genres électroniques : WARP était né et LFO faisait parti des tout premier à être édité chez ce label basé à Sheffield.

Cybotron – Techno City

Juan Atkins, à l’époque où il était dans un groupe, avait crée ce morceau qui préfigurait un nouveau genre. Au moment de sortir la compilation « Techno! The New Dance Sound Of Detroit » Juan Atkins était arrivé avec ce morceau et comme cette compilation était la toute première à Détroit à présenter un tout nouveau genre musicale (un autre genre qui ne soit pas de la House), on en comprends le sens révolutionnaire de cette nouvelle appellation.

https://www.youtube.com/watch?v=cZFL2Ewo-oI

Master C & J – Dub Love

Ce morceau, je l’avais découvert à l’époque des 10 ans du label Warp (compilation : Warp 10+1 Influences).
C’est le genre de morceau un peu indéfinissable que je pourrais écouter en boucle toute une journée :

https://www.youtube.com/watch?v=Q_hc76m8WXs

The Kings Of Techno: The European Perspective (Mixé par Carl Craig)

Si vous n’avez pas la chance d’avoir ce magnifique double coffret CD édité par Rapster Records, vous pouvez vous rattraper sur cette playlist qui référence les morceaux présentées par Laurent Garnier & Carl Craig :

Les deux artistes croisent les influences entre Détroit et l’Europe et ça donne une sélection et un mix absolument dantesque (moi, je ne m’en lasse jamais, ici, un des morceau utilisé par Carl Craig pour raconter les musiques européenne) :

Alexander Robotnik – Dance Boy Dance

https://www.youtube.com/watch?v=wWlDl3Olu1k

Techno! The New Dance Sound Of Detroit

Je vous le disais, ce disque est un indispensable (après, je vous mets en garde, certains morceaux peuvent avoir un peu vieilli) :

Joe Smooth – Promised Land

Laurent Garnier mixait dès la fin de son adolescence à l’Hacienda, haut lieu des nouvelles musiques électroniques à Manchester. Ce génial morceau venu tout droit de Chicago est en quelque sorte la bande son de cette fin des années 80 au Royaume-Uni.

Laurent Garnier presents X-Mix 2 : Destination Planet Dream

Le label allemand Studio !K7, avait très tôt compris l’importance du Mix et que c’était le nouvel art des musiciens aux galettes de pétrole. Laurent Garnier figure parmi les personnages invités à créer un mix intemporel et ce voyage musicale (assez proche en terme de sélection au Laboratoire Mix mais en mieux) est absolument parfait pour s’endormir en image. J’oubliais de préciser que le Studio !K7, n’avait pas fait les choses à moitié, toute la collection X-mix était accompagné d’une vidéo hypnotique et entièrement en image de synthèse, c’était le futur qu’on vous le répète :

Sébastien Moitrot
Ayant grandi dans des classes spécialisées pour sourds et malentendants en région parisienne, j’ai souvenir d’avoir toujours eu ce goût pour les arts et pour l’image en mouvement. Je me retrouve alors à gravir école après école toutes ces marches estudiantines et parisiennes qui me transforme en spécialiste de l’image photographique. Tour à tour : un peu d’arts appliqués en formation STI au lycée, un CAP de retoucheur photographe puis un Bac Professionnel d’art et métier option : Photographe. Une entrée inattendue à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts où j’ai pu durant cinq années pousser au plus loin mes interrogations d’artiste. J’ai séjourné quelques mois au Sydney College of Arts de l’Université dans le cadre d’un échange universitaire. L’Australie c’était une fantastique aventure. J’ai continué mon voyage sur les bords du lac Léman à la Haute-École d’Art et de Design pour y perfectionner mes connaissances en médiation culturelle et y découvrir le métier d’enseignant. J’ai poussé le vice estudiantin en commençant un doctorat à l’université Paris 8. Mais plus que ce parcours scolaire, ce qui compte pour moi, c’est de toujours réfléchir et de proposer, lorsque les occasions se présentent, une réflexion sur la photographie, d’en saisir et d’en définir son essence. Ce qui compte avec la photographie, ce n’est pas, pour moi, l’instant déclic cher à Henri-Cartier Bresson mais ce qu’il se passe dans l’esprit du preneur d’image.

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