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fotofever, une foire destinée aux artistes émergents et aux jeunes collectionneurs

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Les portes de la sixième édition de fotofever se sont ouvertes ce matin au Carrousel du Louvre. Nous avons eu le privilège de découvrir cette toute nouvelle édition la veille de son ouverture, l’occasion pour nous de partir à la rencontre du chef d’orchestre de la foire : Cécile Schall.

De belles surprises pour la cuvée 2017

Nous entendons encore le bruit des visseuses et les chocs des marteaux, les derniers stands se hâtent pour terminer leur accrochage… A l’arrivée, première surprise, pour accéder au cœur de fotofever le visiteur est invité à traverser l’appartement du collectionneur. Sur un espace de 200m2, on navigue entre des pièces en enfilade aux ambiances différentes. Sur les murs, une sélection de près de 60 œuvres qui ont été choisies par la direction artistique de fotofever, avec pour seul contrainte un prix de vente qui doit être en dessous des 5000 euros. Une belle entrée en matière pour cette sixième édition donc, car si la scénographie et le mobilier de cet appartement témoin donne envie, c’est après que tout se passe. Les 75 galeries sont là, elles profitent d’un agencement propice aux rencontres. Car le but de Cécile Schall est bien là : faciliter les échanges, rendre accessible ce monde qui peut  paraître, pour certains, difficilement pénétrable.

On traverse les stands, et on fait de jolies rencontres avec des œuvres et des univers. Un grand nombre de galeries asiatiques et en particulier japonaises sont représentées. On y découvre des travaux d’une grande poésie et une rigueur dans la scénographie. Globalement, on pourrait parfois regretter quelques disparités de qualité artistique entre les différents stands.

Soutenir les jeunes galeries et les artistes émergents pour assurer un renouvellement et le marché de demain.

fotofever est née en 2011, seule survivante des nombreuses manifestations autour du marché de la photographie qui sont nées aux débuts des années 2010, la foire a su se positionner dans un besoin naturel du marché. fotofever est en début de chaîne, elle prend des risques. Elle soutient les jeunes galeries, les jeunes artistes, et met tout en œuvre pour développer une médiation culturelle, afin de guider aux mieux les jeunes et futurs collectionneurs.
Cécile Schall nous parle avec transparence, elle évoque les difficultés rencontrées et les réalités du marché qui rendent complexe la réalisation de la manifestation, mais à l’évocation de certaines galeries et des artistes qui sont passés par fotofever et viennent de rejoindre Paris Photo, pour elle tout est dit : le pari est gagné.

INFORMATIONS PRATIQUES
Fotofever
Du 9 au 12 novembre 2017
Carrousel du Louvre
99 rue de Rivoli
75001 Paris
12€ en ligne / 15€ sur place
http://www.fotofever.com

 

Ericka Weidmann
Après des études d'Arts Appliqués et de photographie, elle rejoint un magazine en ligne consacré à la photo en tant que directeur artistique, poste qu'elle occupera pendant 10 ans. En 2010, elle s'installe comme DA en indépendant. En parallèle, elle devient responsable éditorial pour Le Journal de la Photographie et c'est en septembre 2013 qu'elle co-fonde le quotidien L’Oeil de la Photographie pour lequel elle est rédactrice en chef jusqu'en septembre 2016 avant de fonder 9 Lives magazine ! Ericka Weidmann est également journaliste pigiste pour d'autres médias.

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