C’est à l’âge de 16 ans, dans le magnifique film de Josef von Sternberg « L’Ange Bleu », que j’ai découvert Marlene Dietrich. Subjugué par sa beauté, ses yeux envoutant et son mystère, elle est immédiatement devenue mon idéal féminin. Et ça n’a fait que persister ! Lorsque je suis allé voir Shanghai Express, sa sensualité sublimait le rôle de Shanghai Lily. J’ai été particulièrement marqué par les sentiments dégagés par son sourire en coin et son regard diabolique.
Plus tard, j’ai eu la chance de la côtoyer, à la Coupole, restaurant célèbre car fréquenté par César, Giacometti et bien d’autres. Elle y dînait régulièrement avec Karl Lagerfeld, à quelques tables de nous.
L’exposition de l’incroyable collection de Pierre Passebon à la MEP m’a aussi tôt replongé dans ces années de fantasmes et d’admiration. J’ai parcouru avec un bonheur inégalé près de deux-cent photographies de cette femme, sans me lasser.
A LIRE :
https://www.9lives-magazine.com/39202/2018/05/14/notre-invite-de-la-semaine-est-albert-benamou/