L'Invité·e

Le Rédacteur en chef Gérald Vidamment est notre invité de la semaine

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Après cette fourmillante semaine remplie de foires, salons, ventes et expositions photo, nous vous invitons à plus de calme avec notre confrère Gérald Vidamment. Jusqu’à vendredi, c’est le rédacteur en chef de Compétence Photo qui prend les rênes de notre rubrique L’Invité·e ! Gérald est journaliste, et depuis 25 ans, il est également photographe, éditeur et entrepreneur. Ce véritable chef d’orchestre est un amoureux des livres, et c’est en 2019 qu’il décide de créer le Prix HiP du livre de photographie francophone, dont les lauréat·es 2021 ont été révélé·es tout au long de la semaine passée…

Journaliste en presse quotidienne et magazine, auteur, photographe, éditeur et entrepreneur depuis vingt-cinq ans, Gérald Vidamment est actuellement rédacteur en chef du magazine Compétence Photo, poste qu’il occupe depuis 2008. Il est également directeur des Prix HiP du livre de photographie francophone distinguant chaque année depuis 2019 les auteurs francophones d’ouvrages photographiques édités ou autoédités.
En tant qu’entrepreneur, il a fondé plusieurs sociétés, dont Canalzap en 1999, premier guide électronique des programmes télévisuels français, et Full Of Sound, en 2006, premier magazine musical numérique distribué sur internet et dans les trains idTGV. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Hors Loft, journal d’une folie médiatique.
Gérald Vidamment vit et travaille à Paris. Son cœur reste néanmoins en Armor, ses pensées à Sapporo.

Le portrait chinois de Gérald Vidamment

Si j’étais une œuvre d’art : la réplique de 1889 de la Statue de la Liberté, quand elle était encore installée (sa version originale) dans le Jardin du Luxembourg, à Paris.
Si j’étais un musée : Le Tokyo Photographic Art Museum, où a été présentée en 2019 l’exposition The Origin of photography Great Britain.
Si j’étais un artiste : Si j’avais été pianiste, j’aurais aimé avoir le talent et l’élégance de Didier Squiban. Je vous invite à écouter notamment l’album intitulé Molène, l’île où il réside.
Si j’étais un livre : Le restaurant de l’amour retrouvé, d’Ogawa Ito. Un délice simple et éternel.
Si j’étais un film Once, un film irlandais de John Carney, avec Markéta Irglová et Glen Hansard. Si, comme moi, le temps vous fait défaut, regardez ce film.
Si j’étais un morceau de musique : An Hini A Garan de Denez Prigent. C’est en écoutant la voix bouleversante de cet artiste, lors d’un festival, de nuit, sous un crachin breton, dans le port de Paimpol, que j’ai décidé de devenir photographe de concert.
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : une des troublantes photographies de l’artiste Nathalie Bagarry, et plus particulièrement un portrait enivrant qui ne me quitte pas.
Si j’étais une citation : Celle qui me suit depuis toujours : « Je ne travaille bien que là où les autres, autour de moi, travaillent mieux. » La paternité de ces mots revient, je crois, au naturaliste allemand Alexandre de Humbold.
Si j’étais un sentiment : l’ennui, pour y goûter au moins une fois.
Si j’étais un objet : un hansatsu, billet féodal de l’époque Edo (1603-1868). Je poursuis inlassablement mes recherches sur ce bout de papier semi-rigide qui fait encore aujourd’hui le bonheur des vers dans les maisons en bois non chauffées des campagnes japonaises.
Si j’étais une expo : je ne pourrais me déplacer pour en regarder d’autres.
Si j’étais un lieu d’inspiration : l’île Nord de l’archipel de Bréhat. Mes aïeuls douaniers y arpentaient les chemins afin de protéger les côtes de l’envahisseur anglais, tandis qu’Ernest Renan écrivait quelques lignes, bien installé face à l’océan dans sa chaise naturelle en granit rose.
Si j’étais un breuvage : un verre de 2 cl de whisky single cask Yoichi 18 ans d’âge à 58%. La légende raconte qu’en goûtant l’eau d’un ruisseau cheminant sur l’île de Hokkaidō Taketsuru Masataka s’exclama : « c’est ici que je construirai ma distillerie ».
Si j’étais un héros/héroïne : J’hésite entre Emma Thompson et Gundam.
Si j’étais un vêtement : une paire de chaussures rouges.

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ

Carte blanche à Gérald Vidamment : éditions photo, les nouveaux bâtisseurs (mardi 16 novembre 2021)
• Coup de cœur de Gérald Vidamment : la japonysterie d’un hardi gaijin (mercredi 17 novembre 2021)
• Carte blanche à Gérald Vidamment : De l’intérêt d’exposer à livre ouvert (jeudi 18 novembre 2021)
• Coup de cœur de Gérald Vidamment : Sacrés pirates, les entendez-vous ? (vendredi 19 novembre 2021)

A LIRE :
Une bibliothèque photographique au féminin !
Prix HiP du livre de photographie francophone : Rencontre avec Gérald Vidamment

La Rédaction
9 Lives magazine vous accompagne au quotidien dans le monde de la photographie et de l'Image.

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