Lancement du Collectif Solar, un espace féminin et solidaire dédié à la photographie contemporaine 2 heures ago
Un appel à candidatures sous tension : quand le 1 % artistique finance un centre de lutte contre l’immigration clandestine 4 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 16 juin 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 1 semaine ago
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Rencontre avec Caroline Corbasson : Arles, « Something Moves », Prix Art & Environnement (Lee Ufan & Maison Guerlain) 2 heures ago
Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 1 jour ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 5 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsC’est un magnifique cadeau que nous a fait Etel Adnan disparue quelques jours après l’ouverture de cette exposition au Centre Pompidou-Metz dont elle est à l’origine avec Jean-Marie Gallais, commissaire. Ecrire c’est dessiner reprend son intuition autour d’une mémoire commune entre l’écrit et le dessin, ce qu’elle avait remarquablement traduit dans son célèbre texte l’Apocalypse arabe en 1980 (galerie Lelong). Un entrelacement sans fin qui domine sa création et sa vie faite de multiples déplacements et exils. Si l’on remonte à l’origine le mot grec graphein désignait à la fois écrire et dessiner. Une constellation de signes se déploie alors comme un voyage sur près de 4000 ans entre de riches manuscrits mérovingiens, des talismans asiatiques, des carnets d’écrivains (Verlaine, Victor Hugo..) et des œuvres plus contemporaines comme le spectaculaire palimpseste de Nancy Spero ou les fascinants leporellos d’Etel Adnan. Si l’exposition est à présent terminée, le catalogue permet de se replonger dans ses méandres au gré des textes de la poétesse. smarin, Ecoletopie, 2021 © smarinExposition « L’art d’apprendre, une école des créateurs » Centre Pompidou Metz Avec L’Art d’apprendre. Une école des créateurs sous le commissariat d’Hélène Meisel, chargée de recherche au Centre Pompidou-Metz, il est question de transmission, de l’autodidaxie, de pédagogies alternatives, participatives ou inclusives, de l’attention à la nature et au soin : autant d’enjeux qui ont traversé de nombreuses pratiques artistiques et peu explorées en tant que telles dans le format d’une exposition. Une première donc qui rejoint les aspirations de Chiara Parisi, directrice, à créer une école rattachée au Centre d’art messin. Ce qui se traduit d’ailleurs dans le point névralgique du parcours avec l’accueil d’une salle de classe expérimentale conçue par le studio de design smarin (Stéphanie Marin) à l’attention de 3 classes de CM1/CM2 issues du territoire Eurométropole de Metz qui sont en résidence de février à avril mais aussi le public pendant les week-ends qui peut y réfléchir et s’y reposer face à la baie panoramique ouvrant sur la ville. Quelques 200 œuvres et documents des années 1960-70 ont été rassemblés et présentés en 6 sections thématiques autour de verbes clés : créer, dire, agiter, programmer, chercher, maintenir. Des compétences que les artistes ont souvent déconstruites, détournées, subverties. On remarque notamment la performance vidéo de Camille Llobet à partir de l’apprentissage oral d’une langue inconnue, les posters de Jonathas de Andrade Education pour adultes à partir de la méthode d’alphabétisation de Paulo Freire, la fable technologique du collectif d’architectes italiens Superstudio, la cartographie des extractions minières coloniales en Namibie par Otobong Nkanga ou l’installation praticable de Dan Peterman, grand cercle de sable, plateforme de discussion et d’échanges à l’image de l’Experimental Station, qui annonce les tiers lieux actuels. Otobong Nkanga, The Weight of Scars, 2015Paris, Centre Pompidou, Musée national d’art moderne © Otobong Nkanga © Photo Christine Clinckx – MuHKAExposition « L’art d’apprendre, une école des créateurs » Centre Pompidou Metz MILLIØNS (Zeina Koreitem & John May), Aube, 2021 Commande du musée du Centre Pompidou-Metz © Courtesy of the Artist and Taipei Fine Arts Museum © Centre Pompidou-Metz / Photo Marc Domage / 2021 / Exposition « Toi et moi, on ne vit pas sur la même planète » « Toi et moi, on ne vit pas sur la même planète » est la transposition de l’exposition conçue à l’occasion de la 12ème Biennale de Taipei sous le commissariat de Bruno Latour, Martin Guinard et Eva Lin. Il est toujours un exercice délicat de traduire dans un autre espace l’inspiration de départ mais il s’avère que le résultat est plutôt réussi. A la façon d’un planétarium, l’exposition traverse différentes version de la terre, des planètes. A la planète Globalisation qui correspond aux promesses offertes par la globalisation succède la planète Sécurité pour ceux qui se barricadent loin des autres derrière les murs de leur Etat-nation, la planète Exit pour les ultra riches qui peuvent s’offrir de coloniser Mars ou de s’enfermer dans des bunkers survivalistes et enfin la Planète Gaïa au plus près des soubresauts de l’enveloppe terrestre. Parmi les propositions marquantes les figurines mythologiques de l’artiste mexicain Fernando Palma Rodriguez qui ouvrent le parcours sur une note poétique autour de la notion de rebu et de bricolage, la déconstruction des mécanismes de propagande de l’ancien stratège de Donald Trump, Steve Bannon par l’artiste hollandais Jonas Staal, les tapisseries codées de l’artiste mexicain Antonio Vega Macotela autour de liste de fraudeurs fiscaux ou l’installation de l’artiste taiwanais Chang Yung-Ta visant à reproduire le processus d’érosion issu des turbulences de la rivière Li-Wu dans les gorges de Taroko. CHANG Yung-Ta, scape.unseen_meta-T (ver.1.1.), 2021. Commande du musée des Beaux-Arts de Taipei (TFAM) © Courtesy of the Artist and Taipei Fine Arts Museum © Centre Pompidou-Metz / Photo Marc Domage / 2021 / Exposition « Toi et moi, on ne vit pas sur la même planète » Ce voyage se termine aux confins de l’astrologie et de la science-fiction autour de la gravité alternative avec l’artiste taiwanais Chen Yin-Lu et le duo français June Balthazar et Pierre Pauze. June BALTHAZARD et Pierre PAUZE, Mass, 2020 Cette œuvre a été initialement commandée par Hermès Horloger, Bienne, Suisse. © Courtesy of the Artist and Taipei Fine Arts Museum © Centre Pompidou-Metz / Photo Marc Domage / 2021 / Exposition « Toi et moi, on ne vit pas sur la même planète » Jean KATAMBAYI MUKENDI, Yllux, 2012Carton, fils électriques, piles, 102 × 119 × 93 cm © Courtesy of the Artist and Taipei Fine Arts Museum © Centre Pompidou-Metz / Photo Marc Domage / 2021 / Exposition « Toi et moi, on ne vit pas sur la même planète » INFOS PRATIQUES : « L’Art d’apprendre. Une école des créateurs » Jusqu’au 29 août 2022 « Toi et moi, on ne vit pas sur la même planète » Jusqu’au 4 avril 2022 Catalogue « Ecrire, c’est dessiner » aux éditions Centre Pompidou-Metz, 180 pages, 30 € , disponible à la boutique-librairie du musée Fermeture hebdomadaire le mardi 10h/18h/19h Tarifs : 7€ / 10€ / 12€ https://www.centrepompidu-metz.fr// Marque-page0
L'Invité·e Coup de cœur de Damarice Amao : Stéphanie Solinas à la galerie Jean-Kenta Gauthier Pour sa première carte blanche, notre invitée de la semaine – l’historienne de la photographie, attachée de conservation au cabinet de la ...
Interview Art Contemporain Rencontre avec Caroline Corbasson : Arles, « Something Moves », Prix Art & Environnement (Lee Ufan & Maison Guerlain) Lauréate 2024 du Prix Art & Environnement Lee Ufan Arles & Maison Guerlain, l’artiste franco-canadienne Caroline Corbasson dévoile Something Moves, une exposition ...
Actu Art Contemporain Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 La Bourse Jeune création 2025 Ateliers Médicis et Rubis Mécénat vient d’être attribuée à Josza Anjembe pour son projet « La princesse, ...
Actu Art Contemporain Sitor Senghor, nouveau directeur artistique de la Foire AKAA pour son 10ème anniversaire
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Lancement du Collectif Solar, un espace féminin et solidaire dédié à la photographie contemporaine 2 heures ago
Un appel à candidatures sous tension : quand le 1 % artistique finance un centre de lutte contre l’immigration clandestine 4 jours ago
Marie-Laure de Decker par son fils Pablo Saavedra de Decker à la MEP « Au-delà de la peur, tutoyer l’abysse de la liberté » 16 juin 2025
Le Tour du jour en quatre-vingts mondes, une nouvelle collection signée des éditions L’Axolotl 1 semaine ago
Masterclass Oeildeep : Elle creusait la terre, le deuil dans l’objectif de Véronique L’Hoste 4 jours ago
Masterclass Oeildeep : Il était une fois…la salle des pas perdus. Une histoire sans fin ? Un conte photographique par Djamila Beldjoudi-Calin 20 juin 2025
Rencontre avec Caroline Corbasson : Arles, « Something Moves », Prix Art & Environnement (Lee Ufan & Maison Guerlain) 2 heures ago
Josza Anjembe et Sarah Bouzi nommées lauréates des Bourses du Workshop Jeune création 2025 1 jour ago
La Collection Pinault à Rennes : « Les yeux dans les yeux » au Couvent des Jacobins, Interview Jean-Marie Gallais commissaire 5 jours ago