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Partager Partager Marie Fantozzi est iconographe, Teresa Suárez quant à elle est photographe. Toutes les deux ont lancé une vente caritative solidaire de tirages photographiques limités à 10 exemplaires et à prix unique de 100€. L’intégralité des recettes de cette vente sera reversée à l’association AMC France-Ukraine pour apporter un soutien, financier et symbolique, aux civil·es ukrainien·nes touché·es par le conflit. Ce sont ainsi vingt photographes qui ont tenu à se mobiliser solidairement. Vous avez jusqu’au 30 avril pour choisir le ou les tirages de votre choix ! La femme de Shevchenkivskyi © Teresa Suárez Dima, Anna et une jeune fille dans un bus au beau milieu de l’Ukraine, 2016 © Eleonora Strano Le 24 février dernier, la Russie lançait une offensive sur le territoire ukrainien, dans une logique d’escalade du conflit opposant les deux pays depuis 2014, avec l’annexion de la Crimée et le soutien actif aux mouvements séparatistes des auto-proclamées Républiques populaires de Donetsk et Louhansk dans l’Est de l’Ukraine. Remettant en question la légitimité du gouvernement ukrainien et son président Volodymyr Zelensky élu démocratiquement en 2019 et annonçant fallacieusement se contenter de neutraliser les infrastructures militaires ukrainiennes, le pouvoir russe, à travers l’autoritarisme croissant de son dirigeant Vladimir Poutine, nie la souveraineté du peuple ukrainien et met en péril la vie de milliers de civil·es, parfois directement ciblé·es par les frappes de son armée. Cette invasion et les conséquences tragiques qui affectent le peuple ukrainien ont engendré une vague d’indignation massive dans le monde, et une solidarité très importante à l’égard de ce dernier. Une femme descendant des marches, un bouquet de fleur à la main, dans la Maison des Syndicats. Quelques jours plutot une quarantaine de personnes y était decedee dans un incendie à la suite de heurts entre pro-ukrainiens et pro-russes. Apres la revolution de l’Euromaidan à l’hiver 2013 à Kyiv, puis l’annexion de la Crimee en Mars par la Russie, c’est au tour de l’Oblast du Donbass dans l’est de l’Ukraine de sombrer dans un chaos opposant le nouveau gouvernement de Kyiv et les separatistes pro-russes. L’Ukraine jeune pays d une cinquantaine d’annee affiche une fierte nationale visible aux yeux de tous. Le bleu et jaune, couleur du drapeau ukrainien sont presents partout. Les kiosques, les bus, les vetements ou encore les banques, tous sont une representation de ces couleurs nationales. Celles ci furent adoptes des 1918 lors de la premiere independance ukrainienne. Elles sont l’illustration des elements naturels de l’Ukraine, le bleu symbolisant le ciel et le jaune representant qu’en à lui les nombreux champs de Ble, l’une des principales sources de prosperite du pays. Nous sommes donc en mesure de nous demander ce qu il adviendra de ces couleurs alors qu un nouveau drapeau, celui de la republique populaire de Donestk, orne deja une partie des batiments administratifs. La nouvelle republique serait elle prete a effacer ces signes et etablir un ordre nouveau. la tache semble difficile alors que tout autour de nous la vie se voit au travers de ces couleurs. L’economie déjà mal en point, souffre de reel problème d’approvisionnement. Les banques ne fonctionnant que sporadiquement a Donetsk comme à Slaviansk, bastion des separatistes et où y retirer quelques Grivnas est devenue un vrai parcours du combattant. Les magasins affichent des prix au rabais un partout également et les restaurants ont tous simplement augmentes leurs prix d’au moins dix pour cent. Quelle avenir donc pour ce pays alors que vient d’être tout juste élu sont 5eme president, Petr © Michael Bunel Réfugié.e.s ukrainiens du Donbass à Oujhorod, ville située à l’extrême Ouest du pays, proche de la frontière Slovène. Nous sommes en Aout 2015, plus de deux millions de déplacés ukrainiens depuis le début de la guerre. L’état a imposé à l’hôtel Zakarpattya (sur l’image) d’héberger une trentaine de familles venues se réfugier. Mais elles payent tout de même environs 80 euros par mois pour une chambre. Le salaire minimum en Ukraine est de 35 euros.Oujhorod, in a hotel that has been forced to accept the refugees from war zone. The rent costs them 80 euros per month, in a country where the minimum wage is 38 euros. The number of displaced ukrainiens is more than 2 million. © Stéphane Lagoutte / MYOP Photographes pour l’Ukraine est une initiative caritative lancée par la photographe Teresa Suárez et l’iconographe Marie Fantozzi. Elle réunit une vingtaine de photographes professionnel·les reconnu·es, aux regards divers, du documentaire au conceptuel, du numérique à l’argentique. Elle vise à apporter un soutien, financier et symbolique, aux civil·es ukrainien·nes touché·es par le conflit. Les recettes de cette vente solidaire, organisée du 1er au 30 avril 2022, seront intégralement reversées (hors coûts de production), à l’association AMC France-Ukraine. Les tirages, en édition limitée de dix exemplaires, sont vendus 100€ et seront expédiés à clôture de la vente. Les photographes participants : Nicola Bertasi | Guillaume Binet | Michael Bunel | Patrick Cockpit | Benjamin Filarski | Corentin Fohlen | Emeric Fohlen | Gaëlle Girbes | Cha Gonzalez | Tom Grimbert | Stéphane Lagoutte | Nathan Lainé | Zen Lefort | Andrea Olga Mantovani | Thomas Morel-Fort | Virginie Nguyen Hoang | Marion Péhée | Olivier Sarrazin | Chloe Sharrock | Lynn SK | Sadak Souici | Eleonora Strano | Teresa Suárez | Adrienne Surprenant | Oksana Tishenko | Louis Witter | Rafael Yaghobzadeh https://photographespourlukraine.bigcartel.com/ Marque-page0
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