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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsCette semaine nous accueillons, Anna Grumbach, historienne de l’art, spécialiste de photographie, doctorante à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et commissaire d’exposition, comme invitée de la semaine. Pour sa quatrième et dernière carte blanche, elle a choisi de partager quelques une de ses recherches sur l’histoire de la photographie vénézuelienne. Elle est partie à la quête de noms et de travaux réalisés par des photographes contemporains au Vénézuela, son pays maternel. Alors que je m’apprêtais à partir pour le Venezuela, rendre visite à ma famille, c’est au détour d’une conversation avec Gilles Mora que je me suis rendu compte que je ne connaissais que très peu la photographie contemporaine de mon pays maternel. J’ai alors cherché à contacter diverses organisations photographiques, trouver une bibliographie et découvrir les photographes phares du pays (délaissant peut-être un peu ma famille pour cette quête !). Malheureusement la situation économique du Venezuela n’a pas épargné les lieux de culture (le reportage de Fabiola Ferrero, prix de la Fondation Carmignac, souligne justement cette malheureuse déchéance). De nombreux photographes ayant émigré, les institutions publiques étant souvent délaissées ou des bibliothèques abandonnées, la plupart des ouvrages se trouvent de seconde main. Grâce aux conseils de Vasco Szinetar et de l’Archivo fotografia urbana, j’ai pu entrevoir un petit panorama de l’histoire de la photographie vénézuélienne et revenir avec quelques notes, noms et productions. Mes recherches étant notamment portées sur la photographie contemporaine des années 1970, le travail de Barbara Brändli (1932-2011) m’a semblé fortement significatif pour comprendre l’histoire du médium dans ce pays: née en Suisse, où elle se forme à la photographie, Barbara Brändli émigre au Vénézuela grâce à son mari, pays alors fort attractif, en plein développement économique de par les possibilités qu’offrent l’or noir. Pays en mutation, Barbara Brändli s’aventure dans les rues de Caracas, entre hauts buildings et bidonvilles, dont son merveilleux ouvrage Sistema nervioso (1975) brosse le portrait. Ses photographies des habitants ruraux et des indiens d’Amazonie, au moment d’un fort exode rural, dressent par l’ethnographie une approche singulière, un regard intime qu’elle disait absolument « non commercial ». Barbara Brändli, Sin titulo, serie Sistema nervioso, 1974-75 © Barbara Brändli / Colección C&FE. Barbara Brändli, Sin titulo, serie Sistema nervioso, 1974-75 © Barbara Brändli / Colección C&FE Barbara Brändli, Yanomami speaks through hand gestures, 1965, © Barbara Brändli / Colección C&FE. Couverture de Sistema nervioso, Caracas, Fundacion Neumann, 1975 Cette trajectoire m’a semblé symboliser à la fois le Venezuela comme un pays d’immigration, à la population diversifiée et aux grands contrastes socio-économiques, points thématiques qui vont circuler dans multiples productions photographiques de l’époque. (voir notamment les séries de Paolo Gasparini Caracas cinetica, 1967 ou El habitat de los hombres, 1967-1968) Jusqu’aux années 1960, les grands noms de la photographie, comme Luis Felipe Toro (1881-1955), s’adonnaient notamment à la représentation de la haute société ou des vastes paysages, dont la revue El Cojo Ilustrado était un des espaces de diffusion. Les premiers promoteurs d’une photographie moderne au Venezuela seront les revues culturelles des pétroliers : Revista Shell (du même nom de la compagnie) et El Farol (de la Standard Oil of New Jersey de Venezuela et la Lago Petroleum Corporation). Face à des contenus forcément idéologiques, émerge au cours des années 1970 de nouvelles figures et espaces de diffusions. Maria Teresa Boulton crée avec le photographe Paolo Gasparini la Fototeca, premier espace dédié exclusivement à la photographie en 1976, puis la revue Extracamaras qui fait encore date aujourd’hui. Couverture d’El Cojo Ilustrado en 1905 Couverture de Revista Shell, mars 1961 Couverture du n°1 d’Extra Camara, dec. 1994 Si le Venezuela, pour ce qui est des arts plastiques, est notamment connu pour les travaux optiques et cinétiques de Cruz Diez, Soto ou Gego, il m’a semblé que la scène photographique devait être de la même manière sondée ; une recherche que j’espère pouvoir mener un jour ! Pour plus d’infos : – https://elarchivo.org – https://sociedadfotografica.com – MUÑOS, Boris, NIÑO ARAQUE, William, SZINETAR, Vasco, Fotografía urbana venezolana, 1850-2009, Caracas, Fundación para la Cultura Urbana, Econoinvest, Seguros Carabobo, 2009. – BOULTON, María Teresa, Anotaciones sobre la fotografía venezolana contemporánea, Caracas, Monte Avila Editores, 1990 – PALENZUELA, Juan Carlos, Fotografía en Venezuela, 1960-2000, Caracas, Movilnet, 2001 -La collection PhotoBolsillo / Biblioteca de Fotógrafos Latinoamericano des éditions La Fabrica (Espagne). Marque-page0
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