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Partager Partager L'InterviewPhoto Rencontre avec Simon Baker, un British à la MEP Marie-Elisabeth De La Fresnaye13 mai 2019 Temps de lecture estimé : 7minsDepuis l’arrivée de Simon Baker à la tête de la MEP, un vent de fraîcheur et de renouveau souffle sur la vénérable institution du marais, le temple de la photographie comme il la qualifie lui même. Historien de l’art âgé de 44 ans, ex conservateur à la Tate de Londres, il s’est fait remarquer autour de sa connaissance de la photographie japonaise et se passionne pour le surréalisme depuis son plus jeune âge. Son charme très british (à ne pas confondre avec son homonyme l’acteur) n’en cache pas moins une volonté réelle de faire bouger les lignes et d’imposer ses objectifs. Elargir les publics, offrir une visibilité à de très jeunes artistes, favoriser la pédagogie, exposer la collection de la MEP en France et à l’étranger, sont les chantiers prioritaires qu’il s’est donné. Touchera t-il ou non au Jardin Zen au risque d’une vengeance de karma ? that is the question. Il nous a répondu en français avec léger accent qui a joute une touche très jazzy à l’ensemble ! « La MEP doit s’inscrire dans cette diversité de pratiques et de scènes artistiques. C’est endroit magnifique mais un peu caché dans ses murs et nous souhaitons aller vers un espace plus ouvert et accueillant pour passer un peu de temps après les expositions, prendre un café en plein air dans la cour, s’arrêter à la librairie qui se verra agrandie, compléter la visite« . Quelle vision aviez-vous de la MEP avant votre nomination ? La MEP avait la réputation d’un lieu incontournable pour les initiés et les passionnés de photographie avec des expositions de référence, une bibliothèque et un rôle éditorial reconnu. Un véritable temple pour les amateurs. Une institution créée à un moment crucial dans l’histoire du médium pour sa reconnaissance comme art à part entière. Quels sont vos objectifs pour la MEP ? et comment cela se traduit -il dans les espaces ? Dès mon arrivée j’ai défendu l’ouverture de la MEP vers un public élargi. Le rôle de la photographie dans nos vies ayant évolué, étant devenu omniprésente dans notre quotidien, la MEP doit être le reflet de cette mutation. J’ai pensé selon une approche artistique à une sorte d’ouverture vers des publics plus jeunes et divers, pas uniquement initiés à la photographie mais amateurs d’art contemporain, de mode, de design, musique. La MEP doit s’inscrire dans cette diversité de pratiques et de scènes artistiques. La MEP est endroit magnifique mais un peu caché dans ses murs et nous souhaitons aller vers un espace plus ouvert et accueillant pour passer un peu de temps après les expositions, prendre un café en plein air dans la cour, s’arrêter à la librairie qui se verra agrandie, compléter la visite. Nous avons déjà fait évoluer les lieux d’exposition, en dédiant les sous-sols à un véritable espace pédagogique. Un volet très important pour nous et la Ville de Paris. Le Studio est un autre signal fort lancé à la jeune création. © Coco Capitán, courtesy of the artist Votre programmation : place à l’émergence avec Ren Hang et Coco Capitàn de véritables phénomènes, des millenials à l’heure de la mondialisation Quand j’ai annoncé la programmation j’ai souhaité commencer avec une première exposition sur Ren Hang dont l’histoire personnelle est marquée par son suicide récent, qui a eu une influence marquante sur sa génération et la suivante, que ce soit en Chine et en Occident, comme symptomatique de l’impact des réseaux sociaux. J’ai également invité Coco Capitàn de la même génération, qui a seulement 27 ans, a déjà un parcours accompli dans la mode et le luxe et méritait une exposition de cette ampleur. Nous avons créé aussi le Studio (niveau +1) dédié aux artistes émergents ayant récemment retenu l’attention par un Prix ou un livre. Nous ouvrons notre 2ème volet avec Yingguang Guo qui a remporté le Prix Jimeix Arles-Madame Figaro et lancé un livre magnifique avec une maison d’édition chinoise basée à Paris. J’ai aimé ce lien entre une artiste chinoise et une maison d’édition parisienne, qui incarne à mes yeux cette vocation de défricheurs de talents à Paris auquel la MEP peut contribuer. J’ai mené une réflexion sur le manque de visibilité institutionnelle pour de jeunes artistes à Paris. Avoir un premier solo show dans une institution telle que la nôtre est important pour des artistes entre 25 et 30 ans. Pourquoi la scène parisienne reste t-elle majeure ? Paris est la seule ville au monde à offrir une telle place à la photographie avec pas moins de 4 institutions dédiées (le Jeu de Paume, le Bal, Fondation Cartier Bresson et nous), contre une seule à Londres, 2 à New York, 1 seule à Tokyo, 2 à Amsterdam. En plus nous avons Paris Photo qui reste la foire la plus importante du monde (Photo London ne tient pas la comparaison) de part le nombre de collectionneurs, de musées, de commissaires, d’artistes présents.. C’est la référence. Aucune autre ville au monde n’affiche une telle concentration. Sans parler des foires satellites, Off Print, Polycopies, Approche.. De même pour Arles en terme de festival. N’oublions pas le soutien et l’apport de l’argent public pour la photographie avec la ville de Paris notamment, qui illustre l’intérêt constant pour la culture photographique à Paris. De plus il y a tout le travail mené par les galeries et de nombreux évènements soutenus par un public engagé. On le mesure bien ici. © Henry Wessel ; courtesy Pace/MacGill Gallery, New York Place de la collection de la MEP et mise en valeur La collection de la MEP est un marqueur très fort vis à vis des autres institutions. C’est un peu la mémoire des expositions passées et un fonds très riche peu exposé jusqu’ici. Quand j’ai découvert avant d’arriver ici la collection à Arles il y a quelques années ça a été un choc ! Jean Luc Monterosso a créé une fondation incroyable depuis 30 ans sur laquelle il est peu revenu finalement. C’est devenu comme un trésor caché. J’ai donc proposé de faire des expositions à partir de notre collection à la MEP et ailleurs. Nous commençons notre 2ème saison avec en parallèle l’américain Henry Wessel et pour rester sur cette vision de film noir, un accrochage conçu avec l’équipe de la collection, autour de cette optique de « Film noir » avec les grands artistes tels que Lewis Baltz, Robert Frank, Robert Adams, Weegee, Helmut Newton. Nous avons toutes ces œuvres magnifiques qui ne demandent qu’à être exposées de nouveau ! Nous projetons également des expositions itinérantes en France et au delà comme actuellement à Aix en Provence au musée Granet avec les archives de Harry Callahan, puis à Madrid à l’occasion de Photo Espana avec le fonds Hervé Guibert et des projets en Chine et ailleurs. A travers la galerie pédagogique dédiée à un public jeune ou néophyte nous mettons aussi en avant les composantes de la collection. Une dimension fondamentale à nos yeux. Sans titre, 1963De la série TulsaCollection Maison Européenne de la Photographie, Paris© Larry Clark; Courtesy of the artist and Luhring Augustine, New York. Question plus personnelle : A quand remonte votre 1er choc artistique ? Après réflexion je pense que mon premier souvenir remonte à mes séjours enfant en Catalogne et cette visite à la maison Dali de Figueras à l’âge de 13 ans environ, vraiment très bizarre. Ces œufs énormes sur les toits, ce taxi avec un mannequin à l’intérieur sous la pluie, un sorte de musée surréaliste dans sa conception. Quand j’ai commencé mes études en histoire de l’art j’ai choisi le surréalisme français avec des photographes comme Man Ray, Brassaï, Boiffard…qui continuent à m’inspirer aujourd’hui. DERNIERS JOURS La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer06mar(mar 6)11 h 00 minsam25mai(mai 25)19 h 45 minLOVERen HangLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementAvec « LOVE, Ren Hang », première exposition majeure et institutionnelle consacrée au photographe Ren Hang, la MEP honore la mémoire de l’artiste chinois le plus influent de sa génération, Détail de l'événement Avec « LOVE, Ren Hang », première exposition majeure et institutionnelle consacrée au photographe Ren Hang, la MEP honore la mémoire de l’artiste chinois le plus influent de sa génération, tragiquement disparu à l’âge de 29 ans Exposé dans de nombreuses galeries à travers le monde, régulièrement publié dans des magazines de mode tels que Purple et Numero, Ren Hang laisse, après son suicide en 2017, une œuvre complète que l’exposition « LOVE, REN HANG » aborde à travers tous les aspects de sa pratique artistique, de la photographie à la création de livres et d’écrits auto-publiés. Présentées pour la première fois au sein d’une institution française – à Paris, une ville que l’artiste aimait particulièrement – 150 photographies sélectionnées par la MEP, au sein de collections d’Europe et de Chine, font prendre la mesure de ce corpus majeur. Avec audace, l’œuvre de Ren Hang questionne la relation à l’identité et à la sexualité. Particulièrement influent auprès de la jeunesse chinoise, son ton subversif déstabilisait d’autant plus l’environnement politique et moral de son pays. Son travail, souvent censuré ou qualifié de pornographique – bien que Ren Hang affirmait qu’il n’était pas destiné à défier l’establishment politique – reste, vis à vis d’un contexte répressif, l’expression d’un désir de liberté de création, de fraicheur et d’insouciance. Sa vision, unique, est une référence évidente au « réalisme cynique » (mouvement artistique chinois né des événements de Tian’anmen en 1989). Immédiatement reconnaissable, l’œuvre de l’artiste se compose essentiellement de portraits, de paysages et de nus. Ren Hang travaille avec ses proches – ses amis et sa mère – ou avec de jeunes chinois sollicités via internet ; il produit ses images emblématiques dans les espaces confinés de son appartement ou dans la ville et les jardins. Si ses photographies semblent mettre en scène ses sujets, elles sont pourtant le fruit d’une démarche spontanée et instinctive. Leur prise de vue, sur le vif, leur confère légèreté, poésie et humour. Composée de grands et de petits tirages, l’exposition occupe tous les espaces du deuxième étage de la MEP. La scénographie n’offre pas une lecture par série de l’artiste mais met d’avantage en regard ses différents univers. Avec une approche chromatique, le visiteur traverse les différentes constellations de son univers onirique : la présence du rouge, les couleurs acidulées, une salle consacrée à sa mère, une autre, plus sombre, dédiée à des prises de vue nocturnes. Une dernière salle rassemble un travail plus « osé » sur le corps, créant un lien, fort et organique, entre l’érotisme et la nature. À découvrir également au sein de l’exposition, un aspect moins connu du travail de l’artiste, ses poèmes et écrits qu’il consignait sur son site internet qu’il alimentait régulièrement. Ces textes étaient pour la plupart des méditations liées à son combat contre la dépression. « Si la vie est un abîme sans fond, lorsque je sauterai, la chute sans fin sera aussi une manière de voler » écrivait-il. La présentation simultanée à La MEP de Ren Hang et Coco Capitán – qui ressentait d’ailleurs une grande affinité avec le travail de celui-ci – n’est pas une simple coïncidence. S’ils n’ont jamais eu l’occasion de se rencontrer, ils entretenaient cependant une relation épistolaire. Ensemble, leurs œuvres offrent une vision alternative aux trajectoires croisées de la mode, de la performance, du texte et des approches les plus originales de l’image photographique. DatesMars 6 (Mercredi) 11 h 00 min - Mai 25 (Samedi) 19 h 45 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer06mar(mar 6)11 h 00 minsam25mai(mai 25)19 h 45 minBusy LivingCoco CapitánLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementLa MEP présente « Coco Capitán : Busy Living », la première exposition institutionnelle en France d’une des artistes les plus accomplies de sa génération. Très tôt engagée dans l’univers de la mode, Détail de l'événement La MEP présente « Coco Capitán : Busy Living », la première exposition institutionnelle en France d’une des artistes les plus accomplies de sa génération. Très tôt engagée dans l’univers de la mode, Coco Capitán acquiert rapidement une notoriété internationale. Saisissant souvent ses modèles dans des poses incongrues, elle réinvente le rapport au corps dans l’imagerie de la mode, avec son regard singulier et décalé, pour de nombreuses marques de luxe, tel que Gucci. Mais son travail est beaucoup plus vaste : à seulement 26 ans, Coco Capitán est une artiste déjà accomplie, l’une des plus prolifiques de sa génération, qui allie la photographie, la peinture et les performances à un travail éditorial constitué de slogans et d’aphorismes. Ainsi, à travers cette première grande exposition institutionnelle en France de l’artiste, la MEP offre un large panorama de sa démarche artistique. Avec près de 150 œuvres – photographies, peintures et textes inédits – l’exposition “Busy Living” révèle la sensibilité instinctive de l’artiste pour les problématiques sociales contemporaines ; elle passe au crible les liens entre réalité et perception, entre beauté et subversion. Elle diffuse ses aphorismes via ses réseaux sociaux et les reproduit sur des toiles peintes, nous lançant l’injonction de vivre dans un “ici et maintenant”, alors même que nous sommes constamment incités à vivre dans la projection du lendemain. Construite comme un parcours immersif dans l’univers de l’artiste, l’exposition “Busy Living” traverse tout d’abord un espace où plusieurs séries se croisent, rassemblées de façon chromatique. Puis les nombreuses séries exposées font prendre la mesure de son œuvre : “Highway to disappearance and other death-related anxieties”, composée de paysages de l’ouest américain saisis à l’été 2017, révèle des infrastructures à l’abandon et intègre la réflexion métaphorique du cycle de la vie. Les installations, les photographies et les peintures évocatrices de la série “Art and commerce after the Big Pop” , notamment autour de canettes de Coca-Cola, révèlent le regard critique de l’artiste sur la société de consommation et traduisent une vraie filiation avec le courant Pop Art, que Coco Capitán renomme Big Pop. Fidèle également à son intérêt pour la représentation et la perception du corps, des photographies de mode “sans la mode” (série “fashion wihout fashion”) font partie intégrante de l’exposition et proposent une réflexion renouvelée des conventions habituelles de l’imagerie de la mode. Ce sont encore d’autres corps, ceux des membres de l’équipe olympique espagnole de natation synchronisée, qui, dans la série “Ten hours a day, six days a week” mettent en exergue les efforts physiques intenses d’athlètes après leur entraînement. La série “Middle Point Between My House and China », est quand à elle un clin d’œil aux relations très personnelles que l’artiste entretient avec ce pays, depuis son enface – où elle pensait rejoindre l’autre bout de la Terre en creusant dans son jardin – jusqu’à son voyage en Chine. Enfin, un ensemble de toiles peintes sur lesquelles sont écrits ses aphorismes et la présentation de carnets de notes jamais dévoilés au public, clôturent ce parcours d’immersion dans le processus créatif de l’artiste. la présentation simultanée de son travail à un étage de l’exposition de Ren Hang n’est pas une simple coïncidence : ensemble, leurs œuvres offrent une vision alternative aux trajectoires croisées de la mode, de la performance, du texte et des approches les plus originales de l’image photographique. Coco Capitán a toujours ressenti une certaine filiation avec le travail de Ren Hang. s’ils n’ont jamais eu l’occasion de se rencontrer, elle avait initié une relation épistolaire qu’ils entretenaient tous les deux. DatesMars 6 (Mercredi) 11 h 00 min - Mai 25 (Samedi) 19 h 45 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris sam20avr(avr 20)11 h 00 mindim26mai(mai 26)19 h 45 minThe Bliss of ConformityYingguang GuoLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementLa MEP présente « The Bliss of Conformity » de l’artiste chinoise Yingguang Guo, un projet alliant photographie, vidéo, installation et livre. Yingguang Guo se focalise sur des préoccupations sociales de Détail de l'événement La MEP présente « The Bliss of Conformity » de l’artiste chinoise Yingguang Guo, un projet alliant photographie, vidéo, installation et livre. Yingguang Guo se focalise sur des préoccupations sociales de la Chine contemporaine, en s’axant spécifiquement sur la condition des femmes à travers la pratique du mariage arrangé. La série exposée à la MEP, « The Bliss of Conformity », saisit le Jardin du Peuple à Shanghai, dans lequel des espaces entiers deviennent des lieux de marchandisation où les parents diffusent des annonces et se lancent à la recherche d’un conjoint pour leurs enfants. Yingguang Guo explique qu’en Chine, la question du mariage est un aspect central de la vie quotidienne. C’est lors de ses études au London College of Communication qu’elle a commencé à s’intéresser au « poids de ce conformisme » qui pèse particulièrement sur les jeunes femmes chinoises. Alors confrontée à la culture européenne, elle s’est interrogée sur la valeur assignée aux femmes dans sa culture d’origine. Outre l’exposition au sein du Studio, le projet se prolonge sur le site internet de la MEP, dans une exposition virtuelle spécifiquement conçue pour l’occasion. Ce format apporte des clefs de lecture différentes et complémentaires sur la série « the Bliss of Conformity ». Révélée en 2017 en tant que lauréate du Prix Madame Figaro Chine – Jimei Arles avec cette même série, l’artiste voit son travail exposé pour la première fois dans un cadre institutionnel. —– LE STUDIO Dans le cadre de sa nouvelle programmation artistique de 2019, la MEP consacre deux espaces distincts à ses expositions. Si les niveaux supérieurs (+2 et +3) accueillent des expositions de grande envergure, présentant les travaux d’artistes à la carrière et à la renommée plus établies, le Studio, au niveau +1 (ex salle Hénault de Cantobre) est quant à lui envisagé comme une galerie, avec une rotation de programmation plus soutenue (toutes les six semaines), offrant ainsi une première exposition institutionnelle à des artistes émergents. DatesAvril 20 (Samedi) 11 h 00 min - Mai 26 (Dimanche) 19 h 45 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal LES EXPOSITIONS À VENIR Missing Event DataLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer05jui(jui 5)11 h 00 mindim25aou(aou 25)20 h 00 minFil NoirCollection de la MEPLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événement« Fil Noir » présente de façon inédite plusieurs œuvres de la collection de la MEP en les faisant dialoguer sur la thématique du film noir. Cette exposition collective affiche les Détail de l'événement « Fil Noir » présente de façon inédite plusieurs œuvres de la collection de la MEP en les faisant dialoguer sur la thématique du film noir. Cette exposition collective affiche les liens intimes entre photographie et cinéma, et présente les œuvres selon le procédé de correspondances visuelles adopté par Henry Wessel, qui se plaisait à mettre en perspective ses propres images prises à des décennies d’intervalle. Nourri par l’univers de Weegee, le genre du film noir a inspiré de nombreux artistes, tels que Larry Clark, Les Krims ou encore Ralph Gibson, présents au sein de l’exposition. D’autres courants ou thématiques étoffent le parcours de « Fil Noir » : le réalisme poétique est évoqué par les photographies de Brassaï, Robert Doisneau et Sabine Weiss ; le road movie transparaît dans le travail de Robert Frank ; la Street Photography américaine se révèle dans des œuvres de Lee Friedlander, Saul Leiter ou Garry Winogrand. Les photographes sont aussi les scénaristes de fictions hypothétiques, comme Dolorès Marat ou Paulo Nozolino. Enfin, la nuit, source d’imaginaire intarissable, est un des axes centraux de cette exposition. « Fil Noir » est également l’occasion de valoriser le fonds exceptionnel de la MEP, constitué dès le début des années 1980 et riche aujourd’hui de près de 23 000 tirages. L’exposition porte un regard neuf sur la collection et fait découvrir de nombreuses œuvres dont une partie est présentée au public pour la première fois. « Fil noir » présente les œuvres de : Robert Adams, Diane Arbus, Alain Balmayer, Lewis Baltz, Daniel Boudinet, Bill Brandt, Brassaï, Arnaud Claass, Larry Clark, Paul den Hollander, Raymond Depardon, Philip-Lorca diCorcia, Robert Doisneau, Gilbert Fastenaekens, Robert Frank, Lee Friedlander, Ralph Gibson, Nan Goldin, René Groebli, Harry Gruyaert, Charles Harbutt, Yasuhiro Ishimoto, Seymour Jacobs, André Kertész, Les Krims, Saul Leiter, David Levinthal, O. Winston Link, Dolorès Marat, Raffaela Mariniello, Ray K. Metzker, Jorge Molder, Ikkō Narahara, Helmut Newton, Paulo Nozolino, Bernard Pierre Wolff, Bernard Plossu, René-Jacques, Miguel Rio Branco, Willy Ronis, Andrew Roth, Mark Ruwedel, Tomio Seike, Klavdij Sluban, Johan van der Keuken, Weegee, Sabine Weiss, Garry Winogrand. Photo : Charles Harbutt, Car, Aspen, Colorado, 1971, Collection Maison Européenne de la Photographie, Paris © Charles Harbutt / Courtesy of Peter Fetterman Gallery DatesJuin 5 (Mercredi) 11 h 00 min - Août 25 (Dimanche) 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris mer05jui(jui 5)11 h 00 mindim25aou(aou 25)20 h 00 minMoisson RougeMarguerite BornhauserLa Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementPour sa première exposition personnelle dans une institution française, Marguerite Bornhauser présente « Moisson Rouge », un clin d’œil au film noir et à la démarche scénarisée de Henry Wessel. Le Détail de l'événement Pour sa première exposition personnelle dans une institution française, Marguerite Bornhauser présente « Moisson Rouge », un clin d’œil au film noir et à la démarche scénarisée de Henry Wessel. Le travail de Marguerite Bornhauser est emprunt de nombreuses références littéraires. Le titre de son exposition à la MEP fait ainsi référence au livre de Dashiell Hammett, Red Harvest, scénariste pour Hollywood et l’un des fondateurs du roman noir américain. L’exposition présente une vingtaine d’œuvres, dont une série de diptyques en tirage cibachrome. Pour l’occasion, l’artiste et la MEP collaborent avec Cadre en Seine – Choi, l’un des derniers laboratoires détenteurs de papier et chimie cibachrome en Europe. L’éclat et la brillance rendus possibles par ce procédé attirent Marguerite Bornhauser qui porte un vif intérêt à la couleur et à la matière. L’artiste travaille également autour de l’ambiguïté entre l’image fixe et l’image animée, et une vidéo jouant de cette dualité est présentée au sein de l’exposition. En écho aux deux expositions principales de la saison, la scénographie de « Moisson rouge » confère aux photographies un aspect mystérieux, en résonance avec l’univers intrigant du film noir. Marguerite Bornhauser confronte ainsi, sous forme de diptyques, des images préalablement réalisées : elle leur donne un sens nouveau, comme un appel lancé aux visiteurs pour qu’ils se forgent leur propre scénario. DatesJuin 5 (Mercredi) 11 h 00 min - Août 25 (Dimanche) 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris sam20juldim01sep« Est-ce si épuisant de scruter L’invisible ? »Adèle Gratacos La Maison Européenne de la Photographie, 5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris Détail de l'événementArtiste française née en 1993, Adèle Gratacos vit et travaille à Bruxelles où elle a étudié la sculpture et la vidéo à l’ENSAV – La Cambre. Son univers, intense et Détail de l'événement Artiste française née en 1993, Adèle Gratacos vit et travaille à Bruxelles où elle a étudié la sculpture et la vidéo à l’ENSAV – La Cambre. Son univers, intense et personnel, se nourrit d’une multitude de règles dont le spectateur n’a pas connaissance. Cette spécificité confère à son travail une forme de mystère et d’onirisme qui en révèle la beauté et la puissance. DatesJuillet 20 (Samedi) 11 h 00 min - Septembre 1 (Dimanche) 20 h 00 min(GMT+00:00) LieuLa Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 Paris La Maison Européenne de la Photographie5/7 Rue de Fourcy 75004 ParisMardi, mercredi et vendredi de 11h à 20h , le Jeudi de 11h à 22h et le week-end de 10h à 20h. Fermeture des caisses 30 minutes avant Fermeture. Entrée : Plein Tarif : 10 € / Tarif Réduit : 6 € Get Directions CalendrierGoogleCal https://www.mep-fr.org/ A LIRE La MEP a son nouveau directeur : Simon Baker Notre invité de la semaine est Jean-Luc Monterosso Favori1
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