« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 4 jours ago
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« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 4 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsFrançois Boucard, Photo d’enfance à 2 ans 1/2 Cette semaine, dans notre rubrique L’Invité·e, nous restons en Bretagne et après avoir accueilli le co-fondateur de La chambre claire à Douarnenez, Alain Eudot, nous recevons le responsable du Carré d’art : François Boucard. Cette galerie municipale, membre du réseau Diagonal, se consacre au médium photographique et est située à quelques kilomètres de Rennes. Actuellement, on retrouve l’exposition collective en soutien aux photographes Ukrainiens organisée par le réseau Diagonal « Parle leur de batailles, de météores et de caviar d’aubergine ». Elle est visible jusqu’au 8 mars. Après des études d’histoire et de sciences sociales, François Boucard devient en 1998, responsable du Carré d’Art, galerie municipale de photographie à Chartres-de-Bretagne, près de Rennes. Bénéficiant pendant 20 ans des compétences de commissaires d’exposition extérieurs, il accompagne les expositions d’actions d’éducation à l’image (ateliers de médiation et de pratique photographique). Seul personnel permanent du Carré d’Art, il se charge aussi de la communication, du suivi des résidences et des publications, ainsi que de l’administration de la structure. A partir de 2019, il ajoute à ses missions la programmation et organise la présentation de cinq expositions par an dans la galerie. Il est depuis assisté de Gwenaëlle Rébillard pour le commissariat et la scénographie de certaines expositions. http://www.galerielecarredart.fr/ Le portrait chinois de François Boucard Si j’étais une œuvre d’art : Scène du Massacre des Innocents, 1824, huile sur toile de Léon Cogniet (1794-1880), Musée des Beaux-Arts de Rennes (pour l’intensité du regard de la femme, qui nous fait entrer dans le tableau). Si j’étais un musée ou une galerie : Musée de la Chasse et de la Nature à Paris (notamment pour les chardons délicatement posés sur les sièges pour faire comprendre l’interdiction de s’y asseoir). Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus) : Julia Margaret Cameron. Si j’étais un livre : La promesse de l’aube de Romain Gary. Si j’étais un film : Paris Texas de Wim Venders. Si j’étais un morceau de musique : Chelsea Girls de Nico. Si j’étais un photo accrochée sur un mur : Une photographie de Shoji Ueda. Si j’étais une citation : « Tout est juste qui vient porté par l’élan », Françoise Morvan (tirée d’un texte publié en postface de La Cerisaie d’Anton Tchekov, éditions Babel) Si j’étais un sentiment : La joie (du moins j’y tends). Si j’étais un objet : Une plaque stéréoscopique. Si j’étais une expo : But still it turns, Musée Départemental Antique – Rencontres d’Arles 2022 (commissariat Paul Graham). Si j’étais un lieu d’inspiration : L’île d’Hoëdic en Bretagne. Si j’étais un breuvage : Un verre de Bourgogne rouge, Chambolle-Musigny, Cuvée des Amoureuses. Si j’étais un·e héros·ine: Le peuple ukrainien. Si j’étais un vêtement : Un T-shirt. CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉ • Carte blanche à François Boucard : Le Carré d’Art, une galerie publique de photographie (mardi 14 février 2023) • Carte blanche à François Boucard : Le Réseau Diagonal (mercredi 15 février 2023) • Carte blanche à François Boucard : La Coproduction (jeudi 16 février 2023) • Carte blanche à François Boucard : Les résidences au Carré d’Art (vendredi 17 février 2023) EN CE MOMENT ET À VENIR : Galerie Le Carré d’Art - Centre Culturel Pôle Sud1 rue de la Conterie - 35131 Chartres de Bretagne ven20jan(jan 20)14 h 30 minmer08mar(mar 8)18 h 30 minParle-leur de batailles, de météores et de caviar d’aubergineExposition collective de photographes ukrainien·nesGalerie Le Carré d’Art - Centre Culturel Pôle Sud, 1 rue de la Conterie - 35131 Chartres de Bretagne Détail de l'événementL’exposition Parle-leur de batailles, de météores et de caviar d’aubergine a été conçue avec l’aide de Kateryna Radchenko, directrice et commissaire du festival Odesa Photo Days. Elle est organisée dans Détail de l'événement L’exposition Parle-leur de batailles, de météores et de caviar d’aubergine a été conçue avec l’aide de Kateryna Radchenko, directrice et commissaire du festival Odesa Photo Days. Elle est organisée dans le cadre du programme de soutien à l’Ukraine [STAND WITH UKRAINE] piloté par le réseau Diagonal, avec le soutien du ministère de la Culture et de l’Institut français. Le commissariat, la coproduction et la circulation de cette exposition ont été élaborés à partir des trois dernières éditions du festival, par le Pôle de Photographie Stimultania de Stasbourg (exposition du 13 mai au 17 septembre 2022), le Carré d’Art de Chartres de Bretagne (exposition du 20 janvier au 4 mars 2023) et le Centre Claude Cahun de Nantes (exposition en mai-juin 2023). Odesa Photo Days est un festival international de photographie contemporaine basé en Ukraine ainsi qu’une plateforme pédagogique. Il porte sur le devant de la scène la photographie ukrainienne et crée du lien entre les artistes, commissaires et chercheurs du monde entier. La huitième édition du festival devait se dérouler à Odessa en mai 2022. L’invasion militaire de la Russie en Ukraine le 24 février 2022 a tout changé. Désormais, Kateryna Radchenko et l’équipe du festival Odesa Photo Days travaillent à relayer à travers le monde la situation en Ukraine et à soutenir les photographes documentaires et les artistes-photographes touchés par la guerre. L’exposition au Carré d’Art présente quatre photographes aux pratiques différentes, quatre regards sur l’Ukraine d’avant février 2022 : Maxim Dondyuk, Oksana Nevmerzhytska, Elena Subach et Daria Svertilova. Plusieurs questions ont sous-tendu la sélection de ces travaux : Que peut-on montrer de la création ukrainienne aujourd’hui ? Quel regard les artistes ont-ils sur leurs précédentes séries ? Comment ces oeuvres résonnent-elles dans un pays en guerre ? Les artistes y répondent par la présence de questionnaires proposés aux artistes et présentés dans l’exposition, près de leurs images. Les quatre photographes présenté.e.s au Carré d’Art : – Maxim Dondyuk – Between Life and Death Maxim Dondyuk part dans le Donbass en 2014 pour documenter les conflits entre l’Ukraine et la Russie. Il passe deux semaines avec un groupe armé pro-russe puis deux semaines aux côtés de l’armée ukrainienne. Pendant les périodes plus calmes, il photographie les paysages désolés du Donbass et les accompagne des textes de Lao Tseu, c’est le début de sa série Between Life and Death. En 2017, il y retourne et explore les paysages silencieux et ravagés qui étaient alors des champs de bataille. Né en 1983 à Slavouta, Maxim Dondyuk vit et travaille à Kiev. – Daria Svertilova – Temporary Homes Les dortoirs sont les seuls types de logement social qui existent actuellement en Ukraine. Ils ont été construits à l’époque soviétique, mais les bâtiments et les conditions de vie n’ont pas beaucoup changé depuis lors, contrairement à l’Ukraine et son peuple. Dans ce projet, la photographe explore la confrontation de l’héritage soviétique et de la nouvelle génération pro-occidentale. L’abondance de différentes pièces se cachent dans un air apparemment froid et bâtiments identiques, où les intérieurs soviétiques coexistent avec des effets personnels uniques et des dessins et affiches de chaque élève. Ni maison de famille, ni appartement en location, les dortoirs sont une sorte de cocon, le lieu de transition de l’adolescence à une vie d’adulte. Née en 1996 à Odessa, Daria Svertilova vit et travaille entre Kiev, Odessa et Paris – Elena Subach – Meteorite Berdychiv L’imaginaire de l’apocalypse est omniprésent dans le travail d’Elena Subach. Elle trouve son inspiration dans différentes anecdotes sur sa province d’origine en Ukraine. Dans cette série, à partir de différentes histoires, l’artiste construit une série autour de l’univers des météorites et de la fin du monde. Elle représente l’agitation et l’état d’esprit des habitants de cette région. Née en 1980 à Tchervonorhad, Elena Subach commence sa carrière en tant que designer textile à Kiev. Ce n’est qu’en 2012 qu’elle s’intéresse à la photographie. Celle-ci devient alors un médium pour faire parler des réalités dissimulées. – Oksana Nevmerzhytska – Hospital lost in time Jeune photographe vivant à Kiev, Oksana Nevmerzhytska termine ses études en 2019. La photographe dénonce ici le système de santé ukrainien complètement laissé à l’abandon. Les images sont récentes, prises dans des hôpitaux de petites villes autour de la capitale de l’Ukraine et pourtant le temps s’est arrêté trente ans en arrière. Les murs sont décrépis, les couleurs criardes et le matériel vétuste. Photo : The city of Sloviansk after devastating fightings 2,5 years ago © Maxim Dondyuk DatesJanvier 20 (Vendredi) 1 h 30 min - Mars 8 (Mercredi) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuGalerie Le Carré d’Art - Centre Culturel Pôle Sud1 rue de la Conterie - 35131 Chartres de Bretagne Galerie Le Carré d’Art - Centre Culturel Pôle Sud1 rue de la Conterie - 35131 Chartres de BretagneDu mardi au vendredi de 14h à 18h30 Le samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h Get Directions CalendrierGoogleCal Galerie Le Carré d’Art - Centre Culturel Pôle Sud1 rue de la Conterie - 35131 Chartres de Bretagne ven17mar(mar 17)14 h 30 minmer03mai(mai 3)18 h 30 minJulien CoquentinOreille coupéeGalerie Le Carré d’Art - Centre Culturel Pôle Sud, 1 rue de la Conterie - 35131 Chartres de Bretagne Détail de l'événement« Deux pattes annoncèrent le retour du loup. L’une, avait été déposée dans un sac plastique accroché à la grille du cimetière. L’autre, suspendue au seuil de la mairie. Elles appartenaient Détail de l'événement « Deux pattes annoncèrent le retour du loup. L’une, avait été déposée dans un sac plastique accroché à la grille du cimetière. L’autre, suspendue au seuil de la mairie. Elles appartenaient au même animal. Quelques jours auparavant, un troupeau de brebis avait été attaqué. On a su alors, que la bête était de retour. J’ai croisé la foulée rompue d’Oreille coupée, alors que j’étais assis dans la grande salle de lecture des Archives départementales. Une louve. L’une des dernières de son espèce avant la longue absence. Je manquais probablement d’imagination, car je ne soupçonnais pas que l’animal puisse s’extirper de la légende pour revenir habiter nos terres. Pourtant, chaque jour le loup disperse. Hier là-bas, aujourd’hui ici. De la maison, je regarde la forêt qui descend doucement à la rivière. Quelque chose est en train d’advenir, quelque chose d’indéfinissable et d’invisible. Un imprévu se faufile. Sous la forme d’une enquête écologique et sociologique, Oreille coupée pénètre le bois, en suit l’orée, cette frontière que le paysan dispute aux bêtes sauvages. Une histoire de traces et de territoires. » Julien Coquentin DatesMars 17 (Vendredi) 1 h 30 min - Mai 3 (Mercredi) 5 h 30 min(GMT-11:00) LieuGalerie Le Carré d’Art - Centre Culturel Pôle Sud1 rue de la Conterie - 35131 Chartres de Bretagne Galerie Le Carré d’Art - Centre Culturel Pôle Sud1 rue de la Conterie - 35131 Chartres de BretagneDu mardi au vendredi de 14h à 18h30 Le samedi de 10h à 12h30 et de 13h30 à 17h Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
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