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Partager Partager Temps de lecture estimé : 6minsPour sa première carte blanche, le nouveau directeur de Contretype, centre d’art bruxellois pour l’image et la photographie contemporaine, Olivier Grasser, nous présente l’exposition « Defected Times » qui va ouvrir jeudi prochain, avec les œuvres de l’artiste française Daphné Le Sergent. Cette nouvelle programmation est l’occasion d’appuyer la volonté d’ouvrir le champ d’investigation artistique à des pratiques photographiques élargies soutenue par le projet artistique d’Olivier Grasser pour ce centre qui célèbre cette année son 45ème anniversaire ! Créée en 1978 par Jean-Louis Godefroid, photographe passionné et personnalité culturelle marquante, Contretype a été historiquement la première structure à Bruxelles à exposer de la photographie, quand on résistait encore à la considérer comme un médium artistique. Au fil des années et des expositions, Contretype s’est imposé comme un lieu de référence, une reconnaissance qui perdure toujours, bien après la disparition de son fondateur en 2013, et qui a favorisé le développement en Belgique d’une véritable scène dédiée à la photo. Contretype est aujourd’hui identifié pour son soutien à une photographie artistique dite d’auteur, sur un spectre large allant de la photo d’essence humaniste, nourrie au réalisme poétique, à la photo documentaire et à ses occurrences actuelles. La préciosité du regard et le désir des choses rares 3 (La Montagne d’argent) (2021)tirage jet d’encre pigmentaire et mine de plomb, transferts d’images photographiques – ex unique, 80 x 120 cm© Daphné Le Sergent Même si l’importance de son rôle fondateur et la qualité de son travail la font qualifier de structure institutionnelle, Contretype est un centre d’art, c’est-à-dire d’un espace dédié à l’expérimentation et à la recherche. Dans un monde qui se donne à voir comme un flux continu d’images de toutes sortes, avec l’horizon d’un nivellement des regards, le propre d’un centre d’art est de demeurer attentif à ce que l’actualité génère de démarches prospectives et innovantes, afin d’éviter les pièges de la répétition et de l’académisme. Tout en continuant à défendre la photo d’art et la notion d’auteur, c’est-à-dire en traçant sa route au milieu d’autres pratiques de l’image comme le photojournalisme ou la photo de mode, Contretype se donne pour objectif de soutenir des recherches qui relèvent d’une photographie moins transparente et moins strictement attachée à la figuration du réel, formellement plus audacieuses, capables de convoquer des imaginaires plus critiques et plus politiques. Diluvian stories (détail) (2023) – Photo-dessin, tirage et mine de plomb sur papier Jouanneau – 10 x (63 x 80 cm)© Daphné Le Sergent La démarche de Daphné Le Sergent est une investigation critique sur la relation entre la société et les images comme vecteurs de mémoire. Traitant de la photo argentique aussi bien que des images numériques, elle mène une réflexion sur la matérialité des supports des images et sur les enjeux financiers de cette matérialité dans la société libérale. Elle envisage ainsi un rapport de l’image au monde qui repose sur des dynamiques économiques et géopolitiques plus que sur la représentation. Dans un environnement actuel de plus en plus virtuel, elle produit des œuvres dont la matérialité est prétexte à une expérience complexe du regard et met en exergue différentes natures de perception. Dans son travail, Daphné Le Sergent développe des fictions qu’elle tend entre le passé et le futur et dans lesquelles s’ouvrent des espaces de spéculation et de relecture critique de l’histoire de la photographie. Elle fait par exemple remonter l’origine de la photo argentique non pas à la révolution industrielle et aux progrès techniques qui l’ont caractérisée, au XIXème siècle, mais à la découverte des Amériques et à l’exploitation intensive des mines d’argent, au XVIème siècle. Est-elle si improbable que ça, cette filiation ? À rebours du discours officiel de l’histoire, elle relie en tout cas de façon cinglante notre culture convenue des images à tout ce que la société libérale a produit de préjudiciable pour l’humanité, à l’anthropocène, à la surexploitation des ressources, à la spéculation financière, à l’esclavagisme et à l’injustice sociale. Dans un même esprit de spéculation critique, Daphné Le Sergent fait l’hypothèse de la découverte, dans un avenir lointain, d’une civilisation qui aurait été emportée par une guerre économique pour la maîtrise de ses supports numériques de mémoire. Évoquant la dématérialisation des supports, les progrès technologiques et l’accès à l’information, la production massive de data et les mécanismes de spéculation ou de production de la valeur, elle stigmatise le rapport frénétique de notre société aux images, même si tout cela demeure encore confus et insaisissable pour un grand public aveuglé par la séduction de l’iconographie libérale. Defected times (détail) (2023) – tirage jet d’encre – 28 x (21 x 29,7 cm)© Daphné Le Sergent Si le travail de Daphné Le Sergent est puissant, c’est sans aucun doute grâce à la pertinence de son approche critique et à une dimension conceptuelle solide, en appui sur une connaissance profonde de l’histoire de la vision et de la représentation dans la culture occidentale. Mais jamais cette adresse au savoir ne se départit d’un souci de qualité esthétique, de richesse visuelle, je dirais d’empathie du regard, adressé à la subjectivité de celui qui regarde. Chacune de ses hypothèses spéculatives ou critiques se traduit par une proposition visuelle particulière. Qu’il s’agisse des « photos-dessins » où la trame de la représentation photographique est attaquée par un geste de dessin à la mine de plomb, des tirages aux sels d’or et d’argent qui évoquent une photographie qui aurait pu être « aurifère » plutôt qu’argentique, ou encore des héliographies et des tirages sur papiers anciens qui exacerbent un imaginaire romantique des ruines, chaque œuvre repose sur un canevas entre ce qui est porté à la connaissance et ce qui est soumis au sentir. Issue d’une double culture, Daphné Le Sergent fait reposer son travail sur des structurations binaires qui, dans cette expérience mentale autant que physique et sensorielle, interrogent les lignes de subjectivités qui traversent l’image la construction de l’identité. Reposant sur une mise en œuvre technique qui n’est pas celle de la photographie traditionnelle mais qui n’en est pas moins précise, les œuvres de Daphné Le Sergent savent donc associer une véritable satisfaction visuelle à une approche conceptuelle et théorique. Surtout, elles ont cette capacité à faire voyager le regard entre l’optique et l’haptique, une mobilité perceptive que chacun conserve de son berceau culturel, et qui fait que certaines œuvres des temps reculés ou des contrées lointaines, non connues des habitudes de son propre corps, semblent si mystérieuses ou au contraire si familières. L’exposition de Daphné Le Sergent à Contretype suit d’un an celle de Lucas Leffler, jeune photographe belge dont le travail interroge simultanément le médium, les procédés et l’histoire de la photo. Daphné Le Sergent et Lucas Leffler sont tous les deux assimilés à ce nouveau pan de la création photographique, riche en pratiques soucieuses d’éthique et d’écologie, que présente l’historien de la photographie Michel Poivert dans son récent ouvrage Contre-culture dans la photographie contemporaine. INFOS PRATIQUES Contretype - Centre pour la photographie contemporaine à BruxellesCité Fontainas, 4 A - 1060 Bruxelles jeu06avr(avr 6)12 h 00 minven26mai(mai 26)18 h 00 minDaphné Le SergentDefected TimesContretype - Centre pour la photographie contemporaine à Bruxelles, Cité Fontainas, 4 A - 1060 Bruxelles Détail de l'événementRepérer la matière première derrière la représentation, c’est non seulement envisager nos images dans le lointain écho d’une économie mais aussi questionner la façon dont le regard circule à la Détail de l'événement Repérer la matière première derrière la représentation, c’est non seulement envisager nos images dans le lointain écho d’une économie mais aussi questionner la façon dont le regard circule à la surface de ces matérialités. Daphné Le Sergent Chez de nombreux·ses artistes visuel·le·s d’aujourd’hui, la pratique de l’image excède largement les enjeux de la représentation et ne se réfère plus au seul domaine de l’optique. Ces artistes abordent l’image comme un territoire de recherche où interroger notre rapport au monde, à l’aune de paramètres et de considérations pour partie extérieurs au champ de l’art. Sur cette scène ouverte, l’oeuvre de Daphné Le Sergent est une plongée sensible et conceptuelle dans une certaine épaisseur de l’image, au sens propre du terme, dans sa matérialité, à partir de laquelle elle pose des questions d’ordre artistique mais aussi politique et écologique, et plus largement sur une relation entre l’image et le devenir de notre civilisation. Développant une pratique hybride qui combine la photographie et le dessin, la vidéo et l’installation, et parfois le son, sa démarche interroge la relation entre image, mémoire et écriture. Defected Times est la première exposition de Daphné Le Sergent en Belgique. Elle présente deux ensembles d’oeuvres qui s’appuient sur deux récits parallèles sur la photographie argentique et l’image numérique, deux épisodes d’une fable sur la mémoire qui prend l’image pour objet central. Aborder l’image sous l’angle de sa matérialité, c’est poser la question de sa relation avec l’immatérialité de la mémoire. Aborder l’image comme un objet matériel, c’est enfoncer un coin dans son histoire, une histoire qui postule la transparence de la photographie face au réel, et où aujourd’hui les images sont dans leur grande majorité numériques et virtuelles. Approcher l’image selon une perspective matérialiste, c’est la voir comme une ressource terrestre et c’est envisager sa disparition. L’extinction de l’image par épuisement de la matière première qui la constitue, c’est la fiction sur laquelle s’appuie l’oeuvre de Daphné Le Sergent ces dernières années. Ainsi, la vidéo L’image extractive avance l’hypothèse que la photographie ne serait pas née avec l’invention de l’héliographie par Nicéphore Niepce en 1824, ni des progrès techniques de la révolution industrielle. Ce serait plutôt à la conquête du Nouveau Monde, au XVIème siècle, à l’exploitation intensive des ressources minières et en particulier argentifères, ainsi qu’aux flux spéculatifs propres à l’économie de marché qu’il faudrait relier son origine. Quand, au XIXème siècle, l’argent est remplacé par l’or comme métal étalon des monnaies et des échanges commerciaux, il voit son cours s’effondrer. Sa grande disponibilité, à faible coût, aurait alors permis la diffusion massive de la photographie argentique. À l’autre extrémité de la ligne temporelle de cette fiction, le Codex de 2031 est un simulacre troublant d’objet archéologique, de l’un des premiers recueils de l’humanité, rédigés en écriture hiéroglyphique et dans lesquels la civilisation Maya a encodé sa mémoire avant d’être victime de l’expansion européenne. Cet ouvrage en forme de leporello prédit la raréfaction puis la disparition du minerai d’argent, dans un futur qui nous est proche, et par voie de conséquence de la photographie argentique. Daphné Le Sergent met en tension l’histoire, le réel et l’imaginaire. Elle travestit la fiction en discours scientifique archéologique tout en la parant de la séduction des récits fondateurs. En brouillant les pistes, elle suggère aussi une nouvelle histoire de la photographie que celle écrite par les Occidentaux, qui n’est plus liée à l’idéologie progressiste de la modernité mais à son goût pour la conquête, la prédation et l’exploitation. Le cadre fictionnel troublant qu’elle a mis en place permet à Daphné Le Sergent de réaliser des oeuvres qui interrogent la relation à la mémoire. Les séries La préciosité du regard et le désir des choses rares représentent des fragments de paysages qui évoquent l’imaginaire romanesque et exotique des pionniers et des premiers chercheurs de métaux précieux. Avec ces « photos-dessins », Daphné Le Sergent invente une écriture plastique singulière qui combine les techniques du transfert photographique et du tirage jet d’encre pigmentaire à un patient travail manuel de dessin à la mine de plomb. Des zones de résolutions diverses se créent. Le crayon vient combler les lacunes de l’image là où la technique du transfert marque l’épuisement du minerai d’argent. La perte d’information et la dégradation de l’image photographique côtoient l’abstraction et la subjectivité des tracés au crayon. La photo perd de sa transparence, l’opacité du geste du dessin gagne. Deux distances de lecture apparaissent, une tension dialectique s’installe et une image intérieure se crée. Comprendre une telle image passe par une expérience particulière d’interprétation. L’image contraint le regard à se (re)construire en mettant à contribution la vision et l’imaginaire, l’optique et le tactile. Si la disparition de la photo argentique serait un véritable effacement de la mémoire occidentale, Daphné Le Sergent avance ici l’idée que s’ouvrirait dans cet effacement un nouvel espace pour l’expérience tactile et sensible. Deux conceptions de la perception sont présentes : d’une part une conception cartésienne fondée sur la photo, le sens et la représentation et d’autre part une conception physiologique reposant sur l’empreinte et la dégradation. Deux conceptions de la mémoire se croisent : celle portée par l’objectivité de la photo et celle incarnée par l’expérience sensible. Toute image est ainsi un canevas perceptif entre le donné et le sensoriel, l’information et l’expérience, le tangible et le spéculatif. Une autre fiction autour de la disparition des images sous-tend un second ensemble d’oeuvres. Le public chemine dans l’exposition, passant d’une oeuvre à l’autre comme un·e explorateur·rice découvrirait les traces d’une civilisation inconnue. Des héliographies, des photos-dessins et un intrigant « roman-photo » dévoilent progressivement des images de traces d’exploitation humaine, de ruines et de vestiges d’une culture inconnue. Les héliographies de la série Prose de circuit imprimé sont des épreuves photographiques tirées sur plaques de cuivre. Elles évoquent des micro-circuits, tels des supports archaïques de mémoire. Leur matérialité chargée altère leur lisibilité mais l’observateur attentif peut identifier dans les reflets de la surface des photographies d’exploitations minières à ciel ouvert. En regard de ces héliographies, Diluvian stories est un ensemble de photos-dessins de ruines mystérieuses, évoquant l’iconographie romantique d’une civilisation engloutie. Associant des impressions photographiques sur un papier destiné à la gravure et un travail à la mine de plomb, elles sont réalisées sur des feuilles de papier d’amate, un papier végétal ancien, d’origine mésoaméricaine, utilisé par les Mayas pour leurs codex. Pour Daphné Le Sergent, les photos-dessins, avec leur technique hybride, sont des passages de la réalité à la fiction. Enfin, Defected Times dévoile la fiction qui sous-tend toutes ces oeuvres. Ce roman graphique fait de 28 planches est conçu comme un palindrome. De la gauche vers la droite, il se présente comme le journal d’un archéologue découvrant et réinterprétant les ruines d’une société disparue, en particulier l’histoire et la disparition de ses supports de mémoire. De la droite vers la gauche, c’est le journal d’un archiviste chargé de conserver la mémoire de sa civilisation. Cette société, qui aurait entièrement dématérialisé sa mémoire pour ensuite recréer de la valeur à partir de cette immatérialité, se serait effondrée suite à la spéculation sur le cuivre, matière première nécessaire à la fabrication des supports de cette mémoire. Defected Times est une fable critique sur la matérialité des images. Olivier Grasser DatesAvril 6 (Jeudi) 23 h 00 min - Mai 26 (Vendredi) 5 h 00 min(GMT-11:00) LieuContretype - Centre pour la photographie contemporaine à BruxellesCité Fontainas, 4 A - 1060 Bruxelles Get Directions CalendrierGoogleCal http://www.contretype.org/ Favori0
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