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Portrait d’enfance d’Anne Eléonore Gagnon

Aujourd’hui, dans notre rubrique L’Invité·e, nous recevons la scénographe et commissaire d’exposition indépendante, Anne Eléonore Gagnon. Des métiers de l’ombre qui méritent d’être un peu plus mis en avant. Après avoir fondé et dirigé jusqu’en 2016, la galerie Grand Angle dédiée aux photographe émergents, notre invitée fait partie depuis 2018 de l’organisation de la biennale Nicéphore+ qui a lieu chaque année paire à Clermont Ferrand. La prochaine édition aura lieu à l’automne 2024 : save the date !

Anne Eléonore Gagnon est scénographe et commissaire d’exposition indépendante, ainsi que consultante en projets photographiques _accompagnement / conseil artistique et stratégique_.
Depuis plus d’une quinzaine d’années, elle intervient dans un large champ du domaine culturel, travaillant aussi bien avec des institutions publiques et privées, que des artistes. Elle a notamment fondé et dirigé jusqu’en 2016 la galerie Grand angle, spécialisée en photographie contemporaine et dans la promotion d’artistes émergents.
En 2018, elle intègre Sténopé qui organise entre autres la biennale Nicéphore+ dans la région de Clermont-Ferrand, et intervient depuis comme scénographe pour cette manifestation.

https://anneeleonoregagnon.com/

Le portrait chinois d’Anne Eléonore Gagnon

Si j’étais une œuvre d’art : Brick House de Simone Leigh (car j’ai dû en arracher mon regard lors de la dernière biennale de Venise).
Si j’étais un musée ou une galerie : le fotografiska museum de Stockholm.
Si j’étais un·e artiste (tous domaines confondus): Louise Bourgeois.
Si j’étais un livre : « Là-bas,c’est dehors » de Richard Peduzzi (la version illustrée).
Si j’étais un film : « Une histoire Vraie » de David Lynch.
Si j’étais un morceau de musique : Bird Gerhl d’Antony and the Johnsons ou l’interprétation par Andréas Scholl du Cum Dederit -Nisi Dominus de Vivaldi (pas très hype mais tellement saisissant)
Si j’étais un photo accrochée sur un mur : j’aimerais être à ma place.
Si j’étais une citation : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque, à te regarder ils s’habitueront. » René Char, Rougeur des matinaux.
Si j’étais un sentiment : s’il ne doit y en avoir qu’un seul, la plénitude, non ?
Si j’étais un objet : un leatherman (la version montage d’expo du couteau suisse en quelque sorte… toujours pratique).
Si j’étais une expo : celle qui est encore à concevoir.
Si j’étais un lieu d’inspiration : les rives de la Sedelle en Creuse.
Si j’étais un breuvage : le premier café du matin (je ne suis pas toujours la meilleure partie de moi-même avant semble-t-il).
Si j’étais une héroïne : il y en a beaucoup trop pour n’en choisir qu’une.
Si j’étais un vêtement : une veste (mais de celles qui ne se retournent pas).

CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE

Carte blanche à Anne Eléonore Gagnon : La scénographie d’exposition, accessoire ? Vraiment ? (mardi 26 septembre 2023)
Carte blanche à Anne Eléonore Gagnon : Repérage – Nos paysages intérieurs, Valentine Zeler (mercredi 27 septembre 2023)
Carte blanche à Anne Eléonore Gagnon : Repérage (bis) : La Douce, Sladjana Stankovic (jeudi 28 septembre 2023)
Carte blanche à Anne Eléonore Gagnon : Sans Titre, Shoji Ueda, 1950 (vendredi 29 septembre 2023)

La Rédaction
9 Lives magazine vous accompagne au quotidien dans le monde de la photographie et de l'Image.

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