Les lauréats primés lors de la 3ème édition du Gala de la Fondation Henri Cartier-Bresson 2 minutes ago
Planches Contact Festival : Interview avec Carline Bourdelas, Un regard sur « Bonjour tristesse » 5 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Frédéric Stucin, les artistes du Cabaret mis en lumière 6 jours ago
Fabienne Verdier à la Cité de l’architecture et du patrimoine, Interview Matthieu Poirier, commissaire 5 jours ago
Partager Partager Pour la troisième année consécutive, la Fondation Henri Cartier-Bresson organise, à l’occasion de l’inauguration du salon Paris Photo, un gala au cours duquel trois artistes internationaux sont récompensés. La photographe américaine Susan Meiselas succède à Sophie Calle, lauréate 2025 du Prix Henri Cartier-Bresson pour l’ensemble de son œuvre. Deux autres photographes ont également été distingués lors de cette soirée : Tarrah Krajnak, qui remporte le Prix Henri Cartier-Bresson d’aide à la création 2025, et Nuits Balnéaires, lauréat de Latitudes, programme de la Fondation d’entreprise Hermès. Susan Meiselas, lauréate 2025 du Prix Henri Cartier-Bresson pour l’ensemble de l’œuvre Créé en 2024, le Prix Henri Cartier-Bresson pour l’ensemble de l’œuvre célèbre un·e photographe pour son exceptionnelle contribution en faveur de la photographie. Décerné tous les ans lors du Gala de la Fondation, ce prix honore des créateur·ice·s singulier·e·s dont les œuvres ont profondément marqué l’histoire de la photographie. Après Sophie Calle, récompensée en 2024, le Prix Henri Cartier-Bresson pour l’ensemble de l’œuvre 2025 a été attribué à Susan Meiselas. Son travail a été salué lors d’un discours prononcé par Adam D. Weinberg, directeur émérite du Whitney Museum of American Art, soulignant l’ampleur de son influence sur la scène internationale. Née en 1948 à Baltimore et basée à New York, Susan Meiselas rejoint l’agence Magnum Photos en 1976 après son projet Carnival Strippers (1972-1975), qui illustre sa démarche collaborative. Reconnue pour ses reportages en zones de conflit et ses travaux sur les droits humains ou l’identité culturelle, elle utilise la photographie, le texte, le livre, le son et le film pour créer une œuvre plurielle et engagée. Sa série emblématique Nicaragua, qui couvre l’insurrection populaire ayant renversé le régime du dictateur Anastasio Somoza, fera l’objet d’une exposition à la Fondation Henri Cartier-Bresson à l’automne 2026. Tarrah Krajnak, lauréate 2025 du Prix Henri Cartier-Bresson d’aide à la création, Nuits Balnéaires, lauréat 2025 de Latitudes, un programme de la Fondation d’entreprise Hermès et Susan Meiselas, lauréate 2025 du Prix Henri Cartier-Bresson pour l’ensemble de l’œuvre © Say Who / Jean Picot Tarrah Krajnak, lauréate du 14ème Prix Henri Cartier-Bresson d’aide à la création 2025 Décerné tous les deux ans, le Prix Henri Cartier-Bresson d’aide à la création (anciennement Prix HCB) offre à un·e photographe confirmé·e les moyens de réaliser ou de poursuivre un projet ambitieux. En 2025, l’artiste américaine Tarrah Krajnak devient la 14e lauréate pour son projet Dislocations (titre provisoire). La pratique de Tarrah Krajnak mêle photographie, performance et écriture. Pour son projet intitulé Dislocations, elle revisite les sites photographiés par Lewis Baltz en 1974 dans New Industrial Parks near Irvine, CA et y met en scène son propre corps pour interroger l’héritage politique et social de ces paysages industriels ainsi que les violences contemporaines envers les communautés marginalisées sous l’ère Trump. Intimement liée à ce récit en tant que femme née en Amérique latine et naturalisée américaine, Krajnak transforme ces lieux anonymes en espaces de mémoire et de résistance. Ce travail sera exposé à la Fondation Henri Cartier-Bresson en 2027. Nuits Balnéaires, 2nd lauréat de Latitudes, un programme de la Fondation d’entreprise Hermès Inauguré en 2024, Latitudes est un programme de la Fondation d’entreprise Hermès, en partenariat avec la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris et l’International Center of Photography (ICP) à New York. Chaque année, les trois institutions invitent des photographes d’un pays choisi à soumettre un projet. Le premier pays à être mis à l’honneur pour un cycle de deux ans est la Côte d’Ivoire. La première édition, parrainée par Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri CartierBresson, a récompensé le photographe François-Xavier Gbré. Son exposition Radio Ballast est actuellement présentée à la Fondation Henri Cartier-Bresson. En 2025, Nuits Balnéaires, artiste pluridisciplinaire et poète originaire d’Abidjan, devient le deuxième lauréat du programme. Il puise son inspiration dans la tradition, la culture et la spiritualité des peuples Akan Agni-bona et Malinké. Son travail crée un espace-temps parallèle, universel, où l’eau et les océans jouent un rôle central, explorant la dualité entre vie et mort. Installé à Grand-Bassam depuis 2019, il s’appuie sur son expérience en photographie de mode et conceptuelle et a obtenu une bourse de journalisme visuel de la World Press Photo Foundation. Ses œuvres ont été présentées à Art X Lagos, 1-54 Paris, FNB Art Johannesburg, et dans plusieurs expositions internationales. Le travail produit dans le cadre de ce programme sera présenté une première fois à l’ICP, puis à la Fondation Henri Cartier-Bresson au printemps 2026. EN CE MOMENT À LA FONDATION Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris mer29oct(oct 29)11 h 00 min2026dim11jan(jan 11)19 h 00 minSibylle BergemannLe MonumentFondation Henri Cartier Bresson, 79, rue des Archives 75003 Paris Détail de l'événementDe 1975 à 1986, la photographe allemande Sibylle Bergemann a accompagné l’élaboration du monument à Marx et Engels à Berlin-Est. Ce projet, formulé au lendemain de la Seconde Guerre Détail de l'événement De 1975 à 1986, la photographe allemande Sibylle Bergemann a accompagné l’élaboration du monument à Marx et Engels à Berlin-Est. Ce projet, formulé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et de la création de la République démocratique allemande (RDA), est finalement confié en 1973 au sculpteur Ludwig Engelhardt, qui s’entoure de plusieurs autres artistes. Bergemann travaille d’abord de façon informelle, puis obtient une commande du ministère de la Culture en 1977. Pendant onze années, elle photographie les étapes du processus, des premières maquettes jusqu’à l’inauguration du monument, le 4 avril 1986. Malgré la publication, dès 1983, de certaines images dans la presse et leur présentation dans des expositions collectives, ce n’est qu’en 1987-1988 que Bergemann se réapproprie pleinement le fruit de la commande. Parmi plus de 400 pellicules développées, elle retient douze photographies, réunies sous le titre Das Denkmal (Le Monument). Celles-ci révèlent un langage visuel aux antipodes des canons officiels. Dans une perspective post-communiste, la déconstruction des héros et l’ironie à l’œuvre ont un caractère préfigurateur. Pourtant, nul ne pouvait prédire la chute du mur de Berlin, deux ans plus tard. S’appuyant sur une objectivité rigoureuse, Bergemann a su éviter la censure et traduire de façon laconique mais implacable l’obsolescence d’une idéologie. En 1990, la parution d’un livre mettant les photographies de Bergemann en regard de poèmes de Heiner Müller contribue à faire du Monument une œuvre-clef de cette phase si particulière de l’histoire allemande. Elle reste aujourd’hui l’une des séries les plus emblématiques de Bergemann comme de la production artistique de l’époque. Commissariat : Sonia Voss, commissaire d’exposition indépendante Née à Berlin en 1941, Sibylle Bergemann grandit dans l’Allemagne d’après-guerre puis dans la nouvelle République démocratique allemande (RDA). Après une formation administrative, elle est engagée en 1965 à la rédaction de Das Magazin. Elle y rencontre le photographe Arno Fischer, auprès duquel elle se familiarise avec la photographie et qu’elle épousera plus tard. À partir de 1967, ses photographies sont régulièrement publiées dans l’hebdomadaire Sonntag puis dans la revue Sibylle, dont elle marque la ligne éditoriale par son langage affirmé et subtilement critique. En parallèle de la photographie de mode, elle réalise des portraits, ainsi que de nombreux reportages. La ville de Berlin, qu’elle saisit, avant comme après 1989, dans ses humeurs et ses métamorphoses, demeure l’un de ses sujets de prédilection. De 1975 à 1986, Bergemann accompagne l’élaboration du monument à Marx et Engels à Berlin-Est : en résulte sa célèbre série Das Denkmal (Le Monument). En 1990, peu après la chute du mur de Berlin, elle cofonde l’agence de photographes OSTKREUZ. Les commandes de Stern, Geo et The New York Times lui permettent enfin de voyager librement à travers le monde. Elle est nommée membre de l’Académie des Arts de Berlin en 1994. Sibylle Bergemann décède à Gransee en Allemagne en 2010. Dates29 Octobre 2025 11 h 00 min - 11 Janvier 2026 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuFondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisPhoto : © Cyrille Weiner Other Events Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisLa Fondation est ouverte du mardi au dimanche de 11h à 19h. Plein tarif 10 € / Tarif réduit 5 € (sur justificatif) Fondation Henri Cartier Bresson Expand Get Directions Adresse CalendrierGoogleCal Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 Paris mer29oct(oct 29)11 h 00 min2026dim11jan(jan 11)19 h 00 minFrançois-Xavier GbréRadio BallastFondation Henri Cartier Bresson, 79, rue des Archives 75003 Paris Détail de l'événementPhoto : Rubino #2, Radio Ballast © François-Xavier Gbré / Adagp, Paris, 2024 François-Xavier Gbré aime les traces. Depuis une quinzaine d’années, il photographie les empreintes de l’activité humaine dans le Détail de l'événement Photo : Rubino #2, Radio Ballast © François-Xavier Gbré / Adagp, Paris, 2024 François-Xavier Gbré aime les traces. Depuis une quinzaine d’années, il photographie les empreintes de l’activité humaine dans le paysage et l’architecture du continent africain. En 2023, dans le cadre du programme international de soutien à la photographie Latitudes développé par la Fondation d’entreprise Hermès, il a entrepris de parcourir la voie ferrée qui traverse la Côte d’Ivoire du nord au sud. La ligne a été construite durant la colonisation française dans le but d’extraire les richesses naturelles du pays afin de les acheminer vers le port d’Abidjan, puis la métropole. Les photographies de Gbré sont chargées d’une forme d’historicité latente constituée de multiples strates temporelles superposées : la période coloniale, les années qui ont suivi l’Indépendance et les évènements plus récents. Radio Ballast est le titre du projet. Radio désigne l’appareil transmettant des informations et ballast le lit de rocailles sur lequel reposent les rails. Dans le jargon des cheminots, l’expression désigne des rumeurs d’origine inconnue : des nouvelles vagues et infondées, mélange de présupposés et de ragots, des strates de discours entremêlés et souvent contradictoires. Il est plus commode de penser qu’elles émanent du rail lui-même. L’Histoire ressemble souvent à une telle rumeur. Elle n’est jamais simple, mais bien plus volontiers diverse, entremêlée, ou diffractée. Il revient à l’artiste d’en proposer des formes de synthèse. C’est cela précisément que François-Xavier Gbré a cherché à figurer ici. Commissaire de l’exposition : Clément Chéroux Directeur, Fondation Henri Cartier-Bresson Le photographe franco-ivoirien François-Xavier Gbré est le lauréat de la première édition du programme Latitudes de la Fondation d’entreprise Hermès, parrainée par Clément Chéroux, directeur de la Fondation Henri Cartier-Bresson. Après sa présentation à la Fondation Henri Cartier-Bresson, l’exposition Radio Ballast voyagera, en 2026, à l’International Center of Photography (ICP) de New-York aux États-Unis, puis en Côte d’Ivoire. Né en 1978 à Lille (France), François-Xavier Gbré vit et travaille aujourd’hui entre Abidjan (Côte d’Ivoire) et La Rochelle (France). En prise avec le temps et la géographie, son travail convoque le langage de l’architecture comme témoin de mémoire et des changements sociaux. Des vestiges coloniaux aux paysages redéfinis par l’actualité, il explore des territoires et revisite l’Histoire. Ce dialogue constant avec son environnement l’entraîne à utiliser différentes échelles et modes d’exposition, que ce soit dans la présentation d’installations minutieuses, liées à une véritable investigation du territoire, ou dans l’utilisation de l’architecture elle-même pour faire résonner la photographie dans un rapport physique au spectateur ou à l’espace public. Son travail a notamment été montré à Paris et à Abidjan à la Galerie Cécile Fakhoury qui le représente, à la biennale de Dakar au Sénégal, à la biennale de Venise en Italie, à Madagascar, au Nigeria, aux États-Unis et dans différents pays d’Europe. Ses œuvres sont présentes, entre autres, dans les collections du Centre Pompidou (Paris, France), du Smithsonian (Washington, États-Unis), de la Tate Modern (Londres, Royaume-Uni), du Museum of Modern Art (New York, ÉtatsUnis), de la Walther Collection (Neu-Ulm, Allemagne – New York, États-Unis), du Philadelphia Museum of Art (États-Unis), de la Collection des Rencontres de la photographie d’Arles (France) et du FNAC – Fond National d’art contemporain (France). En 2020, François-Xavier Gbré est lauréat du Prix Découverte Louis Roederer des Rencontres de la photographie d’Arles. En 2024, il est le premier lauréat du programme Latitudes de la Fondation d’entreprise Hermès. LE PROGRAMME LATITUDES Inauguré en 2024, Latitudes est un programme de la Fondation d’entreprise Hermès, conçu en partenariat avec la Fondation Henri Cartier-Bresson à Paris et l’International Center of Photography (ICP) à New York. Il s’inscrit dans la continuité d’Immersion, commande photographique franco-américaine lancée en 2014 avec les mêmes partenaires sur le principe d’une résidence croisée entre la France et les États-Unis, mais en élargit les horizons. Ce nouveau programme de soutien à la création contemporaine emprunte son nom à une notion de géographie, affirmant sa volonté de mettre en lumière des artistes issus de scènes encore peu visibles à l’international. En pratique, la Fondation d’entreprise Hermès, la Fondation Henri Cartier-Bresson et l’International Center of Photography (ICP) choisissent un pays au sein duquel des photographes sont invités par le parrain de l’édition à soumettre un projet. Un jury composé de représentants des trois institutions désigne le lauréat annuel après l’étude de ces propositions. Le photographe distingué bénéficie d’une bourse pour réaliser une série inédite. Cette dernière est exposée à Paris au sein de la Fondation Henri Cartier-Bresson, puis à New York à l’International Center of Photography (ICP) et, enfin, au sein du pays d’origine du lauréat. En 2024, la Côte d’Ivoire est le premier pays à être mis à l’honneur pour un cycle de deux ans. Dates29 Octobre 2025 11 h 00 min - 11 Janvier 2026 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuFondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisPhoto : © Cyrille Weiner Other Events Fondation Henri Cartier Bresson79, rue des Archives 75003 ParisLa Fondation est ouverte du mardi au dimanche de 11h à 19h. Plein tarif 10 € / Tarif réduit 5 € (sur justificatif) Fondation Henri Cartier Bresson Expand Get Directions Adresse CalendrierGoogleCal Marque-page0
L'Interview LUX, pour un secteur plus responsable. Rencontre avec Sylvie Hugues et Marion Hislen C’est lors du festival des Rencontres d’Arles en 2024 qu’est annoncée la création d’un réseau de festivals et foires photo : LUX. ...
L'Invité·e Guillaume Holzer, directeur éditorial Bergger et photographe, est notre invité Cette semaine, dans notre rubrique L’Invité·e, nous accueillons le photographe Guillaume Holzer, nouveau directeur éditorial de Bergger. Sa mission : accompagner la ...
Photo Masterclass Oeildeep : Un Diogène en héritage, une série de Sophie Libermann Cette semaine, nous finalisons la restitution de la Masterclass Œildeep, dirigée par Laurence Cornet, Denis Darzacq et Jean-Christian Bourcart. Aujourd’hui, nous vous ...
Les lauréats primés lors de la 3ème édition du Gala de la Fondation Henri Cartier-Bresson 2 minutes ago
Planches Contact Festival : Interview avec Carline Bourdelas, Un regard sur « Bonjour tristesse » 5 jours ago
Planches Contact Festival : Interview Frédéric Stucin, les artistes du Cabaret mis en lumière 6 jours ago
Fabienne Verdier à la Cité de l’architecture et du patrimoine, Interview Matthieu Poirier, commissaire 5 jours ago