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Partager Partager EvénementsPhoto The Becket Pictures : Gregory Crewdson au Frac Auvergne Marie-Elisabeth De La Fresnaye12 juillet 2017 Temps de lecture estimé : 3minsAlors que le public parisien a pu récemment apprécier l’univers à la fois fascinant et anxiogène de Gregory Crewdson à la galerie Templon, le Frac Auvergne propose cet été la première rétrospective de l’artiste américain dans une institution française. Entre Johannes Vermeer (le clair obscur, souci du détail), Magritte (l’étrangeté) et Jeff Wall (la staged photography) la touche de l’artiste reconnaissable entre toutes place le spectateur en situation de voyeur à partir d’une narration fictionnelle d’une exceptionnelle précision et sophistication technique. Il agit tel un réalisateur accompagné d’une équipe complète de décorateurs, stylistes, accessoiristes.., et travaille à la chambre Sinar 20×25 pour les grands formats. Ses références cinématographiques penchent du côté de Hitchcock revisité par David Lynch, ses personnages flottant dans un entre deux, en totale inadéquation avec leur environnement en proie à de lourds secrets et désordres névrotiques dans une tension latente et palpable. C’est autour de la ville de Becket (qui donne le titre de l’exposition) dans le Massachussetts que s’inscrivent deux séries emblématiques Fireflies (1996) et Cathedral of the Pines (2013-2014) qui n’ont en commun que le lien d’enfance de l’artiste à ce lieu naturel. Conçues à 15 ans d’intervalle elles différent aussi dans leur approche stylistique et créative. Observation fugace des « lucioles » sur la propriété de ses parents dans le ciel de l’été 1996 seul et avec de simples moyens mais dont le résultat lui semble loin de l’émotion ressentie. Gregory Crewdson les range alors dans une boîte qu’il ne rouvrira que bien plus tard. C’est après une suite de bouleversements personnels que l’artiste quitte New York pour aller s’enfermer dans une ancienne église proche de Becket éprouvant un besoin d’isolement pour se reconstruire. Alors qu’il pratique le ski de fond dans la forêt il tombe sur une pancarte « Cathedral of the Pines » et a comme une révélation, pressentant que cette nouvelle série connectée au monde de l’enfance serait la plus personnelle .Au milieu de la nature ou d’un espace intérieur, sa compagne, sa famille, ses amis sont figés dans des mises en scène savamment orchestrées. Dans une approche plus picturale que cinématographique cette fois l’artiste joue sur la résonnance des couleurs et des sentiments. Que veut nous dire cette femme en nuisette devant la porte d’un cabanon ? et cette autre dévêtue à l’arrière d’un pick up en pleine forêt ? Ce couple à la Hopper face à son incapacité à communiquer dans ce qui ressemble à un chalet ? Le travail de post-production peut prendre des mois ou des années et fait partie intégrante du processus. Autre série majeure également présente, Beneath the Roses (2003-2008). « Sous la surface des choses », l’envers de l’American Dream, dans des décors suburbains lugubres et en décomposition à l’image de ceux qui les hantent. Comme si la photographie devenait le cadre de nos projections mentales inavouées, nos frustrations, non-dits tout en restant prodigieusement silencieuse. Et c’est là tout le génie de l’artiste qui est considéré comme une référence en tant que professeur à l’université de Yale pour de nombreux artistes et star du marché, ses œuvres ayant intégré des collections muséales prestigieuses. Gregory Crewdson est représenté en France par la galerie Templon, Paris/Bruxelles. INFOS PRATIQUES : The Becket Pictures Gregory Crewdson Fonds Régional d’art contemporain Auvergne Jusqu’au 17 septembre 2017 FRAC Auvergne 6, rue du Terrail Clermont-Ferrand http://www.frac-auvergne.fr Catalogue publié à l’occasion : Gregory CREWDSON, The Becket Pictures Essai de Jean-Charles Vergne, Postface de Michel Poivert Français/anglais 200 pages, 108 reproductions en couleurs 20 € Marque-page1
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