Carte blanche à The Analog Club : Gil Rigoulet nous livre son ode à la photographie argentique 3 jours ago
Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 5 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 4 jours ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 jours ago
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
We Are The Painters, Interview, galerie In Situ – fabienne leclerc : recyclage, chevelure et premier degré 3 jours ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 3mins« J’aime les choses rugueuses, grinçantes, un peu monstrueuses ou extravagantes. » Hélène Delprat « Monster soup » est le titre de la première exposition d’Helène Delprat chez Hauser & Wirth et c’est un évènement. Traduisible par « soupe aux monstres » elle est un condensé de la démarche inclassable d’une artiste rétive à toute forme de classification et qui pratique les chemins de traverse de l’art avec une réelle constance. Je choisirais plutôt l’ortie pour une grimaçante soupe mais pleine de bienfaits selon les vertus de la plante ! Si l’on reprend l’abécédaire de l’un de ses ouvrages « Les travaux & les jours » comme un livre d’heures du Moyen Âge, il est question de « Masque, Macbeth, mode » (l’artiste a une allure de dandy échappé d’une gravure victorienne ou du Blomsburry group avec sa boule à zéro façon Claude Cahun !) mais aussi d’ « Ovide, d’Ombre, d’Ornement » ou encore de « Performance, Pigalle, Précieux… ». Entrée très jeune à la galerie Maeght, Hélène décide de faire une traversée du désert au nom de ses exigences pour se retrouver ensuite chez Christophe Gaillard. Pour son exposition très remarquée à la Maison Rouge, Fondation A de Galbert en 2017, elle avait choisi pour titre « I do it in my way». C’est peu dire de son indocilité. Professeur aux Beaux Arts de Paris elle y pratique l’art de la conversation comme elle le souligne, engageant les étudiants « à ne pas se ressembler, à déserter leurs habitudes, à prendre du recul… ce n’est pas facile car la tendance est plutôt à une demande d’efficacité » résume-t-elle avec panache. Installation view, ‘Hélène Delprat.Monster soup’ at Hauser & Wirth Paris,20 January–9 March© Hélène Delprat, Adapg, Paris, 2024.Courtesy the artist and Hauser & Wirth. Photo: Nicolas Brasseur Peinture mais aussi vidéo, théâtre, sculptures et installations, l’approche encyclopédique sous la figure d’Aby Warburg domine dans les œuvres d’Hélène Delprat. Collusions et multiples strates peuplent son univers à la fois savant et populaire. Tel un cabinet de curiosités ou une Fabrique paysagère de la Renaissance entre satyre et comédie, burlesque et miroir tendu à notre propre finitude. Si elle compare la peinture à un acte guerrier avec la présence du drapeau que l’on avait vu également au musée des Invalides, c’est aussi pour elle une curiosité gourmande et jouissive. Si l’affiche reprend un agrandissement du contenu d’une goutte d’eau dans la Tamise, l’atlas « mnémosyne » se déploie dans les élégants espaces de la galerie avec des nouvelles tapisseries conçues pour l’occasion et reprenant un évènement survenu lors de la première guerre. Un vocabulaire volontiers funeste habite nombre de ses œuvres malgré les paillettes et la fantasmagorie des motifs. Et l’on termine par ce qui ressemblerait à un manifeste : « I declare I am not a white european female artist » écrit en lettre blanches sur l’une de ses toiles. La messe est dite. INFOS PRATIQUES : MONSTER SOUP Hélène Delprat Jusqu’au 9 mars 2024 Hauser & Wirth Paris 26 bis rue François 1er 75008 Paris Paris – Hauser & Wirth (hauserwirth.com) Hélène Delprat participe à l’exposition collective ‘À PARTIR D’ELLE. DES ARTISTES ET LEUR MÈRE’ au Bal, à voir jusqu’au 25 février 2024. LE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris jeu12oct(oct 12)12 h 00 min2024dim25fev(fev 25)19 h 00 minÀ partir d'elles, des artistes et leur mèreExposition collectiveLE BAL, 6, Impasse de la défense 75018 Paris Détail de l'événementD’octobre 2023 à février 2024, LE BAL présentera une exposition collective dédiée au regard que posent les artistes sur leur mère. Le corpus d’oeuvres choisi, qui s’étend des années Détail de l'événement D’octobre 2023 à février 2024, LE BAL présentera une exposition collective dédiée au regard que posent les artistes sur leur mère. Le corpus d’oeuvres choisi, qui s’étend des années 1960 jusqu’à nos jours, confronte différents modes relationnels et interrogent aussi bien la filiation que les médiums photographiques et vidéographiques. Dépassant le pur témoignage d’une relation intime inévitablement singulière, ces oeuvres sont construites à partir de dispositifs formels et conceptuels impliquant le corps, la figure ou le personnage de la mère dans le processus créatif. Ce face à face peut s’inscrire dans le cadre d’une collaboration consentie, passive ou subie, telles les séries photographiques de Latoya Ruby Frazier, Anna et Bernhard Blume, Paul Graham et les vidéos d’Anri Sala ou Ilene Segalove. La présence de la mère peut aussi être convoquée via des procédés plastiques comme dans les oeuvres de Lebohang Kganye, Ishiuchi Miyako et Rebekka Deubner. Qu’elles cherchent à incarner la réalité de la présence ou les effets de l’absence, toutes ont en commun de considérer la filiation comme une manière de repenser les relations archétypales, entre critique sociale, quête de soi, conjuration ou apaisement. Ici, la mère devient reflet. « Ma reconnexion avec ma mère est passée par une manipulation visuelle de son histoire et de la nôtre. J’ai commencé par m’insérer dans son récit en m’habillant avec les mêmes vêtements qu’elle portait sur ces photos vieilles de trente ans et en imitant ses poses. J’ai ensuite superposé mon image à la sienne, pour ne plus faire qu’une seule image, créant ainsi un espace où nous pouvions presque exister éternellement. » – Lebohang Kganye Avec les oeuvres de : Asareh Akasheh, Chantal Akerman, Anna et Bernhard Blume, Johannes Blume, Christian Boltanski, Dirk Braeckman, Sophie Calle, Hélène Delprat, Rebekka Deubner, LaToya Ruby Frazier, Jochen Gerz, Paul Graham, Hervé Guibert, Mona Hatoum, Michel Journiac, Lebohang Kganye, Ragnar Kjartansson, Karen Knorr, Anna Maria Maiolino, Antonio Masotti, Ishiuchi Miyako, Pier Paolo Pasolini, Mark Raidpere, Ilene Segalove, Gao Shan et Michele Zaza. Photo : Anna Maria Maiolino, Por um Fio [ Par un Fil ], de l’ensemble fotopoemação [ Photo-poème-action ], 1976. © Anna Maria Maiolino & Regina Vater Dates12 Octobre 2023 12 h 00 min - 25 Février 2024 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuLE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisOther Events LE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisLE BAL est une plateforme indépendante d’exposition, d’édition, de réflexion et de pédagogie, dédiée Mercredi 12h - 22h Nocturne. Jeudi 12H - 19H Soirées BAL LAB 20H-22H (Fermeture de l'exposition à 19H) et le Vendredi, samedi, dimanche 12H - 19H. Fermé le Lundi et Mardi LE BAL Get Directions CalendrierGoogleCal Elle sera également à l’affiche de la prochaine Biennale de Lyon. Marque-page0
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Flavio Cannalonga – un photographe à (re)découvrir Pour leur quatrième et dernière carte blanche, nos invité·es de The Analog Club — lieu emblématique dédié à la photographie argentique à ...
Actu Art Contemporain Artemisia, affirmation de soi et héroïnes caravagesques au musée Jacquemart-André Le destin et l’œuvre d’Artemisia Gentileschi (1593–1653) ne font qu’un et une relecture des pionnières de l’histoire de l’art la place désormais ...
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Gil Rigoulet nous livre son ode à la photographie argentique Pour cette troisième carte blanche, nos invité·es de The Analog Club — lieu emblématique dédié à la photographie argentique à Paris — ...
Actu Art Contemporain Fondation groupe EDF, Marseille/Paris « Ames vertes », « Ce que l’horizon promet »
Actu Art Contemporain « Corps et âmes », une nouvelle saison incandescente à la Pinault Collection-Bourse de commerce
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Carte blanche à The Analog Club : Gil Rigoulet nous livre son ode à la photographie argentique 3 jours ago
Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 5 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 4 jours ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 2 jours ago
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
We Are The Painters, Interview, galerie In Situ – fabienne leclerc : recyclage, chevelure et premier degré 3 jours ago