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Partager Partager PhotoPortfolio Le Nouveau monde, le journal Photographique en Cinémascope d’Eric Bouttier La Rédaction5 heures ago Temps de lecture estimé : 5minsAujourd’hui, nous avons choisi de partager avec vous « Le Nouveau monde » proposé par Eric Bouttier. Cette série est la 5ème volet d’un Journal photographique en Cinémascope, entamé en 2008 avec un appareil argentique panoramique rudimentaire. Ici, le regard s’attarde sur les bouleversements du quotidien, mêlant instants suspendus, éclats de lumière imprévus et paysages intimes, pour esquisser, à travers le grain de l’image, une fiction possible du réel. Série prochainement exposée à Vannes. Cette rubrique vous est consacrée, si vous souhaitez partager vos portfolios, n’hésitez pas à nous soumettre vos travaux! Le Nouveau monde Le Nouveau monde est le cinquième volet du Journal photographique en Cinémascope. Ce Journal visuel s’écrit quotidiennement depuis 2008, depuis qu’un ami photographe m’a offert cet appareil argentique rudimentaire en plastique, un faux panoramique 24×36, produit à grande échelle dans les années 80 et 90 et distribué comme cadeau dans le cadre d’abonnements. Un appareil basique, destiné à être utilisé pour une pratique de la photographie souvenir et amateur – j’aime inscrire ma pratique d’auteur dans cette filiation. Sa maniabilité, sa simplicité d’utilisation permettent d’être dans une grande spontanéité de prise de vue, dans cet instinct pulsionnel au plus proche de l’instant vécu, avec le moins de distance possible dans le partage de l’expérience de cette subjectivité. Rester dans cette temporalité de l’immédiateté, c’est aussi accepter l’horizon mal cadré lorsque la tempête est trop forte. Ces images granuleuses, qui s’ancrent dans la matière de la mémoire, légèrement tremblées, apparemment douces, sont aussi et parfois de faux calmes, comme la surface visiblement lisse de la mer qui, pourtant, n’est que trouées et mouvements ascendants, descendants : des heurts illustrés par ces brûlures ardentes aux rouges explosifs qui viennent parfois troubler et zébrer l’image. Des entrées de lumières imprévues qui disent aussi les accidents, les hasards, l’imprévu. Le cadre élargi du panoramique, ouvert à l’espace, m’est apparu comme un juste moyen pour accueillir et enserrer l’étirement du temps propre à l’instantanéité photographique. Les bandes noires horizontales encerclent l’image et lui donnent un format proche du Cinémascope, qui contribue à la faire dériver vers la fiction. Partir de l’anodin pour faire émerger des amorces de récits possibles, trouver l’équilibre entre le déjà vu et l’inattendu. Composé de juxtapositions de séquences issues du quotidien, Le Journal photographique en Cinémascope se construit en chapitres, avec ce temps de latence propre à l’argentique, qui laisse un écart temporel entre le moment de la prise de vue et sa découverte en tant qu’image, et permet ainsi une scénarisation du réel. Bien qu’indépendants, s’enroulant chacun autour d’évènements qui composent des repères intimes importants – Les Temps calmes évoque la fin de l’enfance et la rencontre amoureuse, Le Voyage incertain ré-invente un long périple à l’étranger, Landed décrit le trouble de la découverte de la paternité, Le Conquérant et Le Nouveau monde dessinent les contours d’une vie familiale dans des paysages telluriques – ces différents chapitres qui se font suite chronologiquement forment ensemble une continuité temporelle et s’interpénètrent dans une fictionnalisation du vécu. – Eric Bouttier Né en 1981, Eric Bouttier vit et travaille en Bretagne. Depuis ses études universitaires en cinéma et en photographie, il développe un travail d’auteur à mi chemin entre images fixes et images en mouvement, ancré dans la pratique de la photographie argentique et du cinéma, qui questionne la mobilité du regard et la fictionnalisation du réel.Il expose en France (Galerie Le Réverbère, Lyon; Collection Yvon Lambert, Avignon; Project Room Agnès b., Marseille; Galerie Satellite, Paris; Galerie du Faouédic, Lorient; Paris Photo – galerie du jour Agnès b;…) et à l’étranger, et réalise des résidences de création (Ville de Rambouillet, la Ferme du Mousseau, Élancourt). Ses œuvres font partie de collections publiques (Artothèques d’Annecy et d’Hennebont; Médiathèque M.Duras-Paris, Ville de Rambouillet, Collectif Jeune Cinéma,…) et privées (Agnès b,…). Parallèlement à son travail d’auteur, il développe depuis 2010 une activité de directeur artistique qui l’a vu exercer pour le festival Mai Photographie et la galerie Aktinos à Quimper (2010-2012), la galerie Le Lieu à Lorient (2016-2018), et L’Imagerie à Lannion (2018-2021). Dans ce cadre, il a réalisé le commissariat de plus d’une vingtaine d’expositions d’arts visuels, monographiques ou collectives. Engagé sur les questions de la transmission et de la pédagogie de l’image, il a été chargé d’enseignement en pratique du cinéma à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Centre Saint-Charles). Il conçoit et anime des ateliers de pratique artistique et des stages auprès de différents publics. https://www.ericbouttier.com https://www.instagram.com/eric_bouttier/ INFORMATIONS PRATIQUES Galerie Les Bigotes à Vannes5 Rue de la Bienfaisance, 56000 Vannes ven23mai(mai 23)14 h 00 minsam28jui(jui 28)18 h 00 minEric BouttierLe Nouveau mondeGalerie Les Bigotes à Vannes, 5 Rue de la Bienfaisance, 56000 Vannes Détail de l'événementLe Nouveau monde est le cinquième volet du Journal photographique en Cinémascope. Ce Journal visuel s’écrit quotidiennement depuis 2008, depuis qu’un ami photographe m’a offert cet appareil argentique rudimentaire en Détail de l'événement Le Nouveau monde est le cinquième volet du Journal photographique en Cinémascope. Ce Journal visuel s’écrit quotidiennement depuis 2008, depuis qu’un ami photographe m’a offert cet appareil argentique rudimentaire en plastique, un faux panoramique 24×36, produit à grande échelle dans les années 80 et 90 et distribué comme cadeau dans le cadre d’abonnements. Un appareil basique, destiné à être utilisé pour une pratique de la photographie souvenir et amateur – j’aime inscrire ma pratique d’auteur dans cette filiation. Sa maniabilité, sa simplicité d’utilisation permettent d’être dans une grande spontanéité de prise de vue, dans cet instinct pulsionnel au plus proche de l’instant vécu, avec le moins de distance possible dans le partage de l’expérience de cette subjectivité. Rester dans cette temporalité de l’immédiateté, c’est aussi accepter l’horizon mal cadré lorsque la tempête est trop forte. Ces images granuleuses, qui s’ancrent dans la matière de la mémoire, légèrement tremblées, apparemment douces, sont aussi et parfois de faux calmes, comme la surface visiblement lisse de la mer qui, pourtant, n’est que trouées et mouvements ascendants, descendants : des heurts illustrés par ces brûlures ardentes aux rouges explosifs qui viennent parfois troubler et zébrer l’image. Des entrées de lumières imprévues qui disent aussi les accidents, les hasards, l’imprévu. Le cadre élargi du panoramique, ouvert à l’espace, m’est apparu comme un juste moyen pour accueillir et enserrer l’étirement du temps propre à l’instantanéité photographique. Les bandes noires horizontales encerclent l’image et lui donnent un format proche du Cinémascope, qui contribue à la faire dériver vers la fiction. Partir de l’anodin pour faire émerger des amorces de récits possibles, trouver l’équilibre entre le déjà vu et l’inattendu. Composé de juxtapositions de séquences issues du quotidien, Le Journal photographique en Cinémascope se construit en chapitres, avec ce temps de latence propre à l’argentique, qui laisse un écart temporel entre le moment de la prise de vue et sa découverte en tant qu’image, et permet ainsi une scénarisation du réel. Bien qu’indépendants, s’enroulant chacun autour d’évènements qui composent des repères intimes importants – Les Temps calmes évoque la fin de l’enfance et la rencontre amoureuse, Le Voyage incertain ré-invente un long périple à l’étranger, Landed décrit le trouble de la découverte de la paternité, Le Conquérant et Le Nouveau monde dessinent les contours d’une vie familiale dans des paysages telluriques – ces différents chapitres qui se font suite chronologiquement forment ensemble une continuité temporelle et s’interpénètrent dans une fictionnalisation du vécu. Eric Bouttier Dates23 Mai 2025 14 h 00 min - 28 Juin 2025 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuGalerie Les Bigotes à Vannes5 Rue de la Bienfaisance, 56000 VannesOther Events Galerie Les Bigotes à Vannes5 Rue de la Bienfaisance, 56000 VannesOuvert de 14h à 18h Galerie Les Bigotes à Vannes Get Directions En savoir plus CalendrierGoogleCal VoUs êtes photographes et vous souhaitez donner de la visibilité et de la résonance à votre travail ? Notre rubrique Portfolio vous est consacrée ! Comment participer ? Pour soumettre votre travail à la rédaction, il vous suffit d’envoyer à info@9lives-magazine.com • Une série composée de 10 à 20 images. Vos fichiers doivent être en 72DPI au format JPG avec une taille de 2000 pixels dans la plus grande partie de l’image ; • Des légendes (s’il y a) ; • Un texte de présentation de votre série (pas de format maximum ou minimum) ; • Une courte biographie avec les coordonnées que vous souhaitez rendre public (site web, email, réseaux sociaux…) Marque-page0
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