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J’avais alors réalisé une installation in situ en rapport direct avec les proportions de la chambre et dans une totale liberté puisque que je l’occupais seul. Aujourd’hui les choses ont été pensée un peu différemment du fait que nous sommes quatre (avec la galeriste) à investir l’espace. 9 lives : Comment le dialogue va s’organiser dans la chambre de Lawrence Wiener entre vous, Jean-Philippe Roubaud et Arnaud Vasseux ? et quel rôle joue votre galeriste ? J. S. : Nous avons pensé l’espace en fonction de la chambre et autour de l’œuvre déjà présente de Lawrence Wiener avec cette phrase qui prend tout son sens suggérant les questions de « déplacement » et de « matières » (questions d’ailleurs importantes dans mon travail). Dans notre cas, comme peut-être pour d’autres, la galeriste (Cristina Albertini de la galerie Sintitulo) joue un rôle de chef d’orchestre central, d’une part en nous choisissant tous les 3 et d’autre part en nous consultant ensemble et individuellement sur nos envies pour le projet. Nous avons eu de longues conversations avec elle avant qu’elle prenne la décision finale sur le choix des œuvres. Elle a donc un rôle de commissaire et a pensé la chambre comme une chambre de collectionneur. Les œuvres qu’elle a choisies se répondent ou rentrent en résonances pour constituer un ensemble homogène malgré leurs diversités et leurs contextes d’origines différents. Elles sont à la fois indépendantes et rassemblées dans une vision commune. Présentation de la chambre par la galerie Sintitulo : Le projet est de faire de cet espace une chambre de collectionneur. Les trois artistes représentés actuellement par la galerie sont présents ici: Jean Philippe Roubaud, Jérémie Setton, Arnaud Vasseux. Leurs travaux couvrent les trois directions « classiques » de l’expression à travers les médiums les plus connus dans l’art: le dessin (Jean Philippe Roubaud), la peinture (Jérémie Setton), la sculpture (Arnaud Vasseux). L’œuvre de Lawrence Weiner est la retranscription murale d’un énoncé, correspondant au protocole que l’artiste établit en 1960. Car ce qui l’intéresse est surtout l’idée de l’œuvre et pas l’objet de l’œuvre. Par opposition, les œuvres que nous avons choisies pour l’exposition sont des objets poétiques qui, à travers leur matérialité manifeste et le sens dont elles sont porteuses, entrent en résonance avec l’énoncé de Weiner: FROM WOOD TO STONE FROM WHITE TO RED FROM SEA TO SEA (BEING WITHIN THE CONTEXT OF [A] MOVEMENT) Les trois propositions de Jérémie Setton sont autant de gestes de peintre reflétant ses préoccupations pour l’étude de la couleur et modes d’apparition des images, sans que le médium classique de la peinture (toile+châssis+peinture) y soient réellement présentés. Ainsi, son module éclairé est un travail sur la couleur, donnant à voir cette teinte impossible à nommer, avec une matérialité énigmatique qui n’existe que parce que nous la regardons; Son „huile sur bois“ (ou eau et savon d’Alep sur médium) interroge l‘Image résiduelle comme mémoire à travers la matérialité de la peinture, ici inexistante; Sa vidéo est un temps méditatif devant l‘image en mouvement qui a beau susciter chez nous l‘image d‘un déplacement de nuages sur un ciel bleu, toujours est-il qu‘il s‘agit simplement d‘une surface de peinture en cours de séchage. Les deux œuvres d’Arnaud Vasseux font référence à l’empreinte et au moulage, avec un point de départ textuel ou narratif (la forme énigmatique présentée à même le sol est un moulage en plâtre, comme une écriture plastique en palimpseste du roman en miniature de Giorgio Manganelli, où, « …une femme a accouché d’une sphère »; le papier déroulé laisse voir une phrase qui énumère des verbes sans sujet ni complément: des gestes des états et des processus, sur une étendue de plus de 2 mètres. « De relation » est l’œuvre construite par Arnaud Vasseux avec Eric Suchère en marge du film « L’éclipse » d’Antonioni, dont l’idée maîtresse est l’incommunicabilité dans le monde contemporain. Les quatre dessins hyperréalistes de Jean Philippe Roubaud – pur graphite sur papier – sont des répliques des Polaroïds que Tarkovski avait réalisés peu avant sont départ de Russie. Ils dépeignent son univers intime à travers des images empreintes d’une poésie du quotidien si présente dans toute la filmographie du cinéaste. 9 lives : Vous venez de la scène marseillaise, comment jugez-vous Nice et les initiatives de ce territoire ? J. S. : Je ne connais pas bien la scène niçoise car jusqu’à maintenant il y avait une vraie distance entre Nice et Marseille qui s’expliquait peut être historiquement. J’ai l’impression qu’avec le rapprochement entre Marseille Expos et Botox, qu’avec Art-O-Rama et Paréidolie qui ont beaucoup attiré l’ensemble de la région, ces cloisonnements commencent à tomber. Ce qui permet d’agir tous ensemble dans cette grande région alors que jusqu’à présent chacun semblait rester plutôt dans sa ville. J’ai tendance à espérer que les choses aillent dans ce sens. En ce qui me concerne, je n’avais jamais exposé à Nice jusqu’à présent alors que j’ai exposé souvent à Marseille à Paris ou à l’étranger. (Une fois aussi à l’Espace de l’Art Concret de Mouans-Sartoux, plus proche de Nice). Je suis content de cette expérience et de découvrir cette scène et ces gens que je connais de réputation sans les avoir côtoyés… Il me tarde de voir les autres propositions dans les chambres ce week-end ! INFOS PRATIQUES : Camera Camera Les 25 et 26 novembre 2017 Salon d’art vidéo Galerie Sintitulo (chambre Weiner) Hotel Windsor, 11 rue Dalpozzo 06000 Nice Galerie Sintitulo 10, rue commandeur 06250 Mougins http://www.galeriesintitulo.com Actualités de Jérémie Setton : http://www.jeremiesetton.com/ Marque-page0
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