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L'Invité·ePhoto Carte blanche à Caroline Bénichou : Les belles rencontres La Rédaction17 avril 2019 Terra Incognita, 2012 © Israel Ariño/VU' Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour sa seconde carte blanche, notre invitée de la semaine, Caroline Bénichou, responsable de la galerie VU’, nous parle des personnalités qu’elle a rencontrées depuis ses débuts aux éditions Delpire, jusqu’à la galerie… Elle nous raconte ici toutes ces rencontres magiques et ces expériences inoubliables… Ce métier est aussi affaire de belles rencontres, de découvertes, de collaborations captivantes. J’ai eu la chance de commencer ma vie professionnelle aux éditions Delpire et d’y rester plus de dix ans. Evidemment Robert Delpire a été une première rencontre déterminante, il m’a beaucoup appris, une forme d’exigence, une forme de modestie dans notre rôle de « passeurs d’images ». Avec sa formidable équipe, la maison de la rue de l’Abbaye était un espace rare. De ces nombreux livres et expositions auxquels j’ai contribué, je garde pour chacun des souvenirs précieux des heures passées penchée sur les maquettes qui se déployaient sur une table immense. La rigueur intellectuelle de Gilles Peress alors que nous concevions son exposition à la Galerie Fait & Cause, l’exigence de Josef Koudelka pour la longue conception de sa monographie dont nous avions fêté la parution à coups de shots de vodka (très) matinaux, Stanley Greene racontant avec une empathie confondante l’histoire de chacune des photographies que nous agencions pour son livre et nos conversations sur les bouleversements du métier et des conditions de travail des photojournalistes, le plaisir des échanges avec Joan Fontcuberta sur le statut de la photographie alors que nous préparions son Photo Poche… La plus jolie rencontre de ces années a été, je crois, celle de Marc Riboud qui me racontait ses voyages et sa carrière avec une générosité et un enthousiasme contagieux. Il y avait chez cet éternel jeune homme, comme rarement chez d’autres photographes, une cohérence profonde entre l’œuvre et l’homme. A côté de ces heures studieuses, c’était aussi un lieu de convivialité inégalable. J’y ai rencontré une multitude d’amis : Mike Derez, Elsa Belaieff, Lorène Durret (aujourd’hui respectivement scénographe, éditrice de livres d’art, responsable des archives de Marc Riboud) et bien d’autres… Les premiers jours, Robert Delpire m’avait dit « ici, ne t’étonne de rien », car la maison recelait aussi des moments savoureux de bonne humeur et de folie douce. Les arrivées tonitruantes de Koudelka répondant immanquablement à la question « comment vas-tu ? » par « toujours vivant ! » avec son inimitable accent tchèque, Henri Cartier-Bresson qui interceptait les fax avant que son assistante ne les trouve et y répondait par des boutades amusées, William Klein qui ne manquait pas de tenter des demandes en mariage passionnées à chaque visite, les saillies pince-sans-rire du merveilleux Michel Vanden Eeckhoudt (« vois-tu, cet homme est le seul à avoir une moustache intégralement faite en poils de nez »), des déjeuners interminables avec les auteurs, et même un chien chapardeur de chocolat vautré sur mon bureau… Ces rencontres se sont poursuivies à la Galerie VU’. Avec par exemple, la découverte de l’œuvre onirique, habitée d’étrangeté et des tirages délicats d’Israel Ariño que j’ai immédiatement décidé d’exposer et dont les photographies font aujourd’hui partie de grandes collections institutionnelles ou l’inoubliable premier rendez-vous avec Monika Macdonald lors d’une lecture de portfolio à Arles, à qui j’ai très rapidement demandé d’intégrer la galerie. Je travaille aujourd’hui avec elle à la réalisation d’un nouveau projet qui s’inscrit par sa puissance en droite ligne de sa première exposition. Il y en a beaucoup d’autres, Martin Bogren (dont je parlerai plus tard), Magali Lambert, Margot Wallard, Juanan Requena… sans parler des historiens de la photographie, des responsables d’institutions et bien sûr des collectionneurs. Et puis il y aussi cette génération de photographes loin des règles et des modes qui tracent des chemins de traverse poétiques avec leurs photographies vibrantes et instinctives : Damien Daufresne, Clara Chichin, Stéphane Charpentier, Alisa Resnik, Gilles Roudière, Gaël Bonnefon .. (souvent rassemblés par les projections Temps Zero). Ces amis – une famille de cœur en somme –, avec qui je partage beaucoup et je travaille parfois à des projets d’édition ou d’expositions. Alors, comment ne pas attendre la suite avec impatience ? https://galerievu.com http://lesyeuxavides.com Favori2
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