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Partager Partager L'ActuNewsPhoto Une rentrée poétique à la Galerie Vu’ Magali Lambert et Juanan Requeña La Rédaction20 septembre 2018 Temps de lecture estimé : 3minsDepuis le début du mois, vous l’aurez remarqué toutes les galeries inaugurent leur nouvelle saison automnale, chaque jeudi, c’est donc un vrai marathon de vernissages qui s’organise… La Galerie Vu’ nous propose une rentrée tout en douceur et en délicatesse avec les travaux de Magali Lambert et Juanan Requeña, deux photographes qui viennent de rejoindre la galerie. Se confronte dans cette nouvelle proposition curatoriale et inédite à la galerie, l’univers fantasque et poétique de la jeune artiste française Magali Lambert et celui intime et fragile de l’espagnol Juanan Requeña. Magali Lambert Venus du jamais mort Alors qu’elle publie un ouvrage au titre éponyme de l’exposition Venus du jamais mort, la photographe Magali Lambert nous propose des séries dans lesquelles elle construit des assemblages d’objets étranges, poétiques et parfois burlesques. Avec les Merveilles lors de sa résidence à la Casa Velasquez –, elle met en oeuvre des rencontres improbables et hétéroclites et nous transporte dans un univers proche du merveilleux et du fantastique. Ses incroyables machineries/machinations qui semblent droit sorties de l’esprit d’une inventrice aussi extravagante que poétique, sont un moteur à l’imagination et à la fiction. Elle portraiture des taxidermies, avec Les oiseaux disparus photographiés devant les toiles du Château de Dourdan ou avec sa série Portraits #1, créant des créatures hybrides entre l’objet et l’animal et venant graver des formes étranges dans l’émulsion photographique du tirage. Il faut savoir que Magali Lambert pratique également le dessin et la sculpture. La magie de ses hybridations et de ses coïncidences orchestrées n’est pas sans faire écho à la phrase de Lautréamont : le travail de Magali Lambert est “beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie”. Juanan Requeña Petit traité de l’incertitude Avec ses images fragiles, éphémères et contemplatives, petits moments d’éternité prélevés sur le fil des choses hors du temps, Juanan Requeña nous emmène à la dérive, sur son chemin pavé d’incertitudes. Il nous emporte dans les plis de son sillage courant, nous ouvrant le champ de la fiction, de l’imaginaire, des possibles et surtout des émotions. Ses images se voient autant qu’elles se lisent. Intimement liées à la littérature, ses photographies sont des bribes mêlées de mots, d’objets et de lumières. Intimement liées au texte et à la littérature, ses images fragiles et oniriques, au fort pouvoir d’évocation poétique, sont autant d’appels à la rêverie et au voyage mental. Ces petits tirages argentiques (réalisés par l’auteur avec rare un talent d’alchimiste), aux teintes chaudes, souvent virés au café, condensent son étrange manière de voir, de saisir la lumière, l’incandescence et la saveur des instants de grâce. (Extrait du texte de Jesús Micó, critique et commissaire d’exposition) INFORMATIONS PRATIQUES Galerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris jeu13sep(sep 13)12 h 30 minsam27oct(oct 27)18 h 30 minVenus du jamais mortMagali LambertGalerie VU', 58 rue Saint-Lazare, 75009 ParisType d'événement:Exposition,Photographie Détail de l'événementMagali Lambert fait renaître les disparus. Démiurge d’un univers fantasque et poétique, elle exhume et tire de l’oubli des objets délaissés pour leur insuffler la vie par le truchement des rencontres Détail de l'événement Magali Lambert fait renaître les disparus. Démiurge d’un univers fantasque et poétique, elle exhume et tire de l’oubli des objets délaissés pour leur insuffler la vie par le truchement des rencontres qu’elle provoque. Avec ses séries des Merveilles (Espagne, Belgique, France) inspirées des cabinets de curiosité, elle conspire des machineries improbables, bouffonnes, belles ou cauchemardesques. Ce ne sont pourtant pas des biens précieux qu’elle accumule ici, mais des objets ordinaires, naturels ou industriels, trouvés dans des brocantes, dans la rue ou sauvés des ordures. Collectionneuse, elle les accueille, les assemble puis photographie ces rencontres instables et précaires. Cadavres exquis visuels faisant écho aux surréalistes, ses objets-valises incongrus sont photographiés avec un dispositif scénographique d’une grande sobriété, révélant des qualités plastiques insoupçonnées, des significations nouvelles et déroutantes, des subversions statutaires : Tu es une merveille, dit-elle. Photographe autant que dessinatrice ou sculptrice, Magali Lambert relève ses Portraits de taxidermies défraîchies, de dessins qu’elle grave à la surface même du tirage, traçant des lignes-animales hybrides, qui se jouent de la coïncidence comme autant de possibles résurrections. Avec Les oiseaux disparus, elle fait se rencontrer les oiseaux naturalisés, longtemps cachés dans les réserves du musée du Château de Dourdan, avec les oeuvres exposées – parmi lesquelles beaucoup de portraits – , et se mue en taxidermiste-embaumeuse, créant des photographies sédimentaires, où le temps, l’espace et la mort se télescopent, paralysés dans l’image. Par les hybridations et les rencontres qu’elle imagine et met en scène, Magali Lambert nous montre que les choses ne sont jamais celles que l’on croit ou ce qu’elles semblent être. L’étrangeté comme la beauté couvent dans l’ordinaire, par-delà la mort elle-même, le monde peut sans cesse être réinventé. Dates Septembre 13 (Jeudi) 12 h 30 min - Octobre 27 (Samedi) 18 h 30 min LieuGalerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris Galerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 ParisGalerie ouverte le jeudi et vendredi : 12h30 – 18h30, et le samedi : 14h – 18h30 Et sur rendez-vous du lundi au samedi CalendrierGoogleCal Galerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris jeu13sep(sep 13)12 h 30 minsam27oct(oct 27)18 h 30 minJuanan Requeña Petit traité de l'incertitudeGalerie VU', 58 rue Saint-Lazare, 75009 ParisType d'événement:Exposition,Photographie Détail de l'événementAvec ses images fragiles, éphémères et contemplatives, petits moments d’éternité prélevés sur le fil des choses hors du temps, Juanan Requena nous emmène à la dérive, sur son chemin pavé Détail de l'événement Avec ses images fragiles, éphémères et contemplatives, petits moments d’éternité prélevés sur le fil des choses hors du temps, Juanan Requena nous emmène à la dérive, sur son chemin pavé d’incertitudes. Il nous emporte dans les plis de son sillage courant, nous ouvrant le champ de la fiction, de l’imaginaire, des possibles et surtout des émotions. Ses images se voient autant qu’elles se lisent. Intimement liées à la littérature, ses photographies sont des bribes mêlées de mots, d’objets et de lumières. Il accompagne souvent ses tirages de textes (parfois manuscrits à même l’image ou le mur) et réalise des livres imagés, comme autant de journaux intimes, qu’il accumule, avec ses autres oeuvres, dans le merveilleux bric à brac de son immense atelier niché sous le toit d’une grange d’un village reculé espagnol. Touche à tout, il y réalise ses tirages (petits objets délicats, veloutés, argentiques, souvent virés au café), fabrique ses cadres, élabore des accrochages fantaisistes où les riens de Ricard Terré rencontreraient les improbables notes de voyage de Jose Ramon Bas. Juanan Requena est l’artisan d’un monde original, où chaque image, chaque mot, sont une trace sur le chemin qu’il nous donne en partage. Il répète souvent No hay que detenerse (il ne faut pas s’arrêter). Il ne faudrait pas croire qu’il s’agit là d’une quelconque injonction à l’urgence, mais plutôt d’un désir tenace de tracer – plutôt que de suivre – un chemin, poursuite inlassable, avide de lumière, de fulgurances et de grâce. Devant ses images oniriques et poétiques, on ne peut s’empêcher de penser au célèbre poème d’Antonio Machado, Caminante no hay camino : Marcheur, ce sont tes traces ce chemin, et rien de plus. / Marcheur, il n’y a pas de chemin, le chemin se construit en marchant. / En marchant se construit le chemin, et en regardant en arrière on voit la sente que jamais on ne foulera à nouveau. / Marcheur, il n’y pas de chemin, seulement des sillages sur la mer. / Tout passe et tout demeure / Mais notre affaire est de passer / De passer Dates Septembre 13 (Jeudi) 12 h 30 min - Octobre 27 (Samedi) 18 h 30 min LieuGalerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris Galerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 ParisGalerie ouverte le jeudi et vendredi : 12h30 – 18h30, et le samedi : 14h – 18h30 Et sur rendez-vous du lundi au samedi CalendrierGoogleCal Bookmark0
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