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Une démarche salutaire qui tord le coup à un certain nombre de certitudes. Détenues, Bettina Rheims Encouragée par Robert Badinter, la photographe Bettina Rheims a réalisé entre septembre et novembre 2014 Détenues, une série de portraits de femmes incarcérées au sein de quatre établissements pénitentiaires français. Ce projet, soutenu par l’administration pénitentiaire, confronte l’univers carcéral avec celui de la création artistique ; dans un dialogue complexe, il interroge la construction et la représentation de la féminité dans les espaces de privation de liberté et d’enfermement. De ces rencontres, volontaires, sont nés des portraits saisissants qui nous renvoient au regard que nous portons sur la détention. La série Détenues offre une fenêtre de conversation avec l’univers sensible et peu connu de la détention. Ces femmes photographiées en prison, dans un studio improvisé, ont pu s’engager avec la photographe dans une démarche de reconstruction de leur identité féminine et amorcer un travail de restauration de leur image. « Il me fallait aller à la rencontre de femmes qui n’avaient pas fait le choix de vivre entre quatre murs. Nous avons beaucoup parlé. Elles se sont racontées, et j’ai tenté de leur offrir un moment hors de ce temps-là ». Bettina Rheims, novembre 2016. Un œil sur le dos À travers un travail photographique au long cours au cœur de l’institution pénitentiaire, Arnaud Theval recompose son parcours depuis les fermetures des vieilles prisons jusqu’aux nouvelles structures. ”Cette œuvre d’immersion dans la culture pénitentiaire se fabrique à partir des histoires vécues, des prisons traversées et des mises en situation du personnel pénitentiaire questionnant sa relation à l’imaginaire carcéral et à la figure de ceux qui l’organisent. Comme si l’œilleton s’était inversé, le spectateur découvre, en images et en textes, les histoires de ceux qui sont perçus comme des bourreaux, qui apprennent à surveiller tout en étant controÌés de toute part, parfois confrontés à des renversements du regard, à des pleins d’humanités, à leurs propres peurs et doutes.” Extrait du livre Le tigre et le papillon (début 2019) Éditions Dilecta. Des professionnels de la justice sont invités à participer à ces temps publics :, Isabelle Gorce – Présidente du Tribunal de Grande Instance de Marseille, Christophe Bass – Avocat, Christine Charbonnier – Secrétaire Générale de la Direction Régionale des Service Pénitentiaire, aux côtés des artistes et intellectuels déjà cité. Cinéma -Rencontre 2ème WE les 7 et 8 février 20 20 La Friche la Belle de Mai, en complicité avec Lieux Fictifs, consacre plusieurs mois à l’exploration de la question de la relation entre la prison et l’art : expositions, rencontres, projections, performances, tables rondes, écoutes sonores … portent un regard renouvelé et hors de tout a priori sur l’univers carcéral. VENDREDI 7 FÉVRIER 2020 • 18h30 à 20h | Table ronde 2 : “L’art de coopérer” – Grand Témoin Laure Adler Comment se saisit-on du mot culture quand on se croise depuis l’institution pénitentiaire et le champ de l’art ? Les invités évoqueront les projets émergeants de l’écosystème culturel en milieu carcéral afin de questionner les modalités de fabrication des récits sur et depuis la prison. Est-il possible que ces espaces et productions artistiques soient entendus et vus comme des moyens d’émanciper notre pensée sur la prison ? Comment repenser autrement nos rapports à l’imaginaire de la prison ?Modératrice : Leïla Delannoy (sociologue)Intervenants : Nicolas Frize – Musicien • Arnaud Théval – Artiste • Pascale Cassagnau – Critique d’art, Inspectrice générale de la création, Centre national des arts plastiques (Ministère de la culture) • Franck Tanifeani – Président du comité prison de la Fondation de France, Administration Pénitentiaire • Fabienne Gontiers – Directrice adjointe de la maison d’arrêt d’Aix-en-Provence Entrée gratuite | au Grand Plateau (niveau 2) • 20h à 21h | Conférence de Laure AdlerComment repenser autrement nos rapports à l’imaginaire de la prison ? La prison déborde-t-elle plus encore que jamais, de quoi, avec qui ? Quelle disruption possible aujourd’hui pour penser la prison dans le dispositif global ?Entrée gratuite | au Grand Plateau (niveau 2) SAMEDI 8 FÉVRIER 2020 • 11h | Rencontre et lectures Rencontre avec des écrivains animée par Laure Adler et ponctuée de lectures de textes sur la prison et sur l’enfermement, par des élèves de 3e année de l’ERACM. Entrée gratuite | au Grand Plateau (niveau 2) • 16h | Concours d’éloquence : ” Que serait le monde sans prison ? “ Un concours d’éloquence réalisé par les élèves de la classe terminale “maintenance nautique” du Lycée professionnel Poinso-Chapuis, suite à 28h d’atelier avec l’association Eloquentia Marseille. Entrée gratuite | au Grand Plateau (niveau 2) • 20h | Projection – au cinéma le Gyptis « 9m2 pour deux » de Joseph Césarini et Jimmy Glasberg – Prison des Baumettes – 2005. Suite de la rétrospective des films de Lieux Fictifs au cinéma le Gyptis. 9 m², c’est la superficie d’une cellule que partagent deux détenus le temps de leur incarcération en maison d’arrêt. Tour à tour interprètes et filmeurs, dix d’entre eux mettent en scène leur vie quotidienne… Rétrospective : Regard depuis la prison Les 10 films de la rétrospective ‘Regard depuis la prison’ viennent interroger le cinéma comme un lieu où s’expérimente la complexité, la richesse du sujet de la prison et de l’art dans le milieu carcéral ; le cinéma comme un lieu de vie et de possible, où peut s’exercer la subjectivité de la personne détenue, sa capacité de créer et son imaginaire. Une démarche salutaire qui tord le coup à un certain nombre de certitudes et ouvre le débat autour de nos projections liées à ces lieux d’enfermement et récits souvent univoques et simplifiés, réservoirs de notre bonne ou mauvaise conscience. Prison Miroir reçoit le soutien du Ministère de la Justice, de la Direction de l’Administration Pénitentiaire, de la Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires, du Conseil départemental de l’Accès au droit des Bouches-du-Rhône, du Barreau de Marseille. Ne manquez pas lors de votre visite les expositions : Par Hasard (interview à suivre de Guillaume Theulière, commissaire), Olivier Millagou (Panorama) et Instants Vidéos : Effondrements/Soulèvements. INFOS PRATIQUES : Friche la Belle de Mai41 Rue Jobin 13003 Marseille ven25oct(oct 25)11 h 00 min2020dim23fev(fev 23)18 h 00 minDétenuesBettina RheimsFriche la Belle de Mai, 41 Rue Jobin 13003 Marseille Détail de l'événementEncouragée par Robert Badinter, la photographe Bettina Rheims a réalisé entre septembre et novembre 2014 Détenues, une série de portraits de femmes incarcérées au sein de quatre établissements pénitentiaires français. Ce projet, Détail de l'événement Encouragée par Robert Badinter, la photographe Bettina Rheims a réalisé entre septembre et novembre 2014 Détenues, une série de portraits de femmes incarcérées au sein de quatre établissements pénitentiaires français. Ce projet, soutenu par l’administration pénitentiaire, confronte l’univers carcéral avec celui de la création artistique ; dans un dialogue complexe, il interroge la construction et la représentation de la féminité dans les espaces de privation de liberté et d’enfermement. De ces rencontres, volontaires, sont nés des portraits saisissants qui nous renvoient au regard que nous portons sur la détention. La série Détenues offre une fenêtre de conversation avec l’univers sensible et peu connu de la détention. Ces femmes photographiées en prison, dans un studio improvisé, ont pu s’engager avec la photographe dans une démarche de reconstruction de leur identité féminine et amorcer un travail de restauration de leur image. « Il me fallait aller à la rencontre de femmes qui n’avaient pas fait le choix de vivre entre quatre murs. Nous avons beaucoup parlé. Elles se sont racontées, et j’ai tenté de leur offrir un moment hors de ce temps-là ». Bettina Rheims, novembre 2016. DatesOctobre 25 (Vendredi) 11 h 00 min - Février 23 (Dimanche) 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuFriche la Belle de Mai41 Rue Jobin 13003 Marseille Friche la Belle de Mai41 Rue Jobin 13003 MarseilleLe Lundi de 11h à 18h, du mardi au samedi de 11h à 19h et le dimanche de 12h à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal Friche la Belle de Mai41 Rue Jobin 13003 Marseille ven25oct(oct 25)11 h 00 min2020dim23fev(fev 23)18 h 00 minUn œil sur le dosArnaud ThévalFriche la Belle de Mai, 41 Rue Jobin 13003 Marseille Détail de l'événementTout voir sans rien montrer de soi. Cela pourrait être la maxime des personnels de surveillance, pris entre l’envie de rester dans l’obscurité et le désir de nous éclairer sur Détail de l'événement Tout voir sans rien montrer de soi. Cela pourrait être la maxime des personnels de surveillance, pris entre l’envie de rester dans l’obscurité et le désir de nous éclairer sur ce qui se passe pour eux dans ces espaces d’enfermements. L’image produite sur eux est symptomatique de cette tension. Quand ils se laissent photographier c’est de dos et quand ils posent face à l’objectif c’est à condition que le visage soit tronqué par le cadrage. Quand un visage apparaît sur une image, une inquiétude surgit tant leurs représentations de l’empêchement sont opérantes. Chacun est sous le contrôle de l’autre et les caméras veillent. L’exposition Un œil sur le dos recompose mon parcours depuis les fermetures des vieilles prisons, dont les images habillent notre imaginaire commun de la tôle, à l’école de la prison, où la culture de l’institution prend corps chez les élèves surveillant.es et se poursuit dans les nouvelles structures. Dans ces prisons, je tente consciencieusement de me défaire de ce que chacun cherche à y trouver comme s’il fallait vérifier les fondements même de la prison. Je me trouve face à toute l’ambiguité de la société, en inversant l’œilleton je l’ai vue et entendue, violente, émouvante, généreuse et écrasante, désespérante, poétique. Arnaud Théval, juin 2019 DatesOctobre 25 (Vendredi) 11 h 00 min - Février 23 (Dimanche) 18 h 00 min(GMT+00:00) LieuFriche la Belle de Mai41 Rue Jobin 13003 Marseille Friche la Belle de Mai41 Rue Jobin 13003 MarseilleLe Lundi de 11h à 18h, du mardi au samedi de 11h à 19h et le dimanche de 12h à 19h Get Directions CalendrierGoogleCal http://www.lafriche.org/ *Lieux fictifs est une association résidente à la Friche depuis 1997, dirigée par les réalisateurs Caroline Caccavale et Joseph Césarini. Ils ont engagé depuis plus de 30 ans une expérience du cinéma au long cours en prison et ont créé, à la prison des Baumettes, un studio de cinéma permanent où ils développent des actions de formation et de diffusion du cinéma, tout en réalisant et produisant des films avec les personnes détenues. Favori0
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