Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances 2 heures ago
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 1 jour ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 22 janvier 2025
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 1 jour ago
« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 5 jours ago
Partager Partager L'Invité·e Carte blanche à Béatrice Tupin : Mélanie-Jane Frey et Marina Cano La Rédaction17 septembre 2020 Temps de lecture estimé : 4minsPour sa troisième carte blanche, notre invitée de la semaine, la fondatrice du festival Les Femmes s’exposent Béatrice Tupin, a choisi de nous parler de deux expositions : « Orchestra » de Mélanie-Jane Frey et « Extinction » de Marina Cano. La première présente une série de portraits de musiciens d’une grande douceur. La seconde dénonce les extinctions qui concernent plus de million d’espèces dans le monde. La série photographique de Mélanie-Jane Frey est un travail photographique au collodion. Ce procédé ancien est très exigeant dans la technique. Les 12 portraits des musiciens photographiés avec leurs instruments en pause longue et avec des « accidents » photographiques dus au procédé et à la chimie donnent la sensation d’entendre les notes, de ressentir les vibrations, d’être habité par la musique. Cette série explore la matérialité et l’immatérialité de la musique. Les images oniriques, créées grâce à des manipulations pendant les phases chimiques de leur développement, invitent à « voir la musique », à entendre visuellement cette subtile combinaison de sons et de silences rythmée dans un temps consacré. Au-delà du visible – la représentation du musicien et de sa performance, de l’instrument à la facture toujours fascinante –, il s’agit ici de proposer à celui ou celle qui regarde une interprétation de l’invisible. Des énergies émanent de la complicité du musicien avec son instrument : créativité, inspiration, émotions et ondes de sons s’écrivent et vibrent comme sur une partition astrale qui se laisse deviner… Cet opus rappelle à quel point la musique peut être une source influente sur nos imaginaires et notre spiritualité. Être Femme Photographe – “Les remises en question qui nous ébranlent aujourd’hui valent autant pour les hommes que pour les femmes. Je me rends compte moi-même que je suis la première à porter des croyances négatives liées à mon genre. Je m’efforce donc de déconstruire ces autolimitations ancrées comme : “Ce n’est pas pour toi” ou “tu n’as pas le droit”…” Historienne de formation, Mélanie-Jane Frey a exercé vingt ans comme photojournaliste. Depuis 2012, elle se consacre exclusivement à un travail artistique. Dans son studio parisien, elle opère à la chambre grand format et au collodion humide, réalisant ses images sur des supports de verre ou d’aluminium. En détournant des procédés particulièrement lents datant du milieu du XIXe siècle, elle confronte l’humain et son rapport au temps dans des thèmes tels que la mémoire, la musique, la mortalité. Ses photographies au collodion sont exposées internationalement et ont reçu plusieurs prix. Marina Cano, photographe animalière depuis 25 ans, montre avec ses photos la beauté de la nature, et dans cette exposition en particulier les espèces en voie d’extinction. Les animaux semblent poser face à l’objectif ; leurs attitudes et regards semblent proches de nous, si « humains », qu’ils nous questionnent sur notre place dans le vivant. Cela prend encore plus de sens aujourd’hui alors que le coronavirus nous a démontré qu’il n’y a qu’une planète. Aujourd’hui, près d’un million d’espèces sont menacées d’extinction. Cette sixième extinction de masse est la première attribuée directement aux activités humaines : l’utilisation intensive des terres à des fins agricoles ou d’élevage, l’exploitation forestière ou de forage ainsi que l’exploitation directe des ressources naturelles en sont la cause. Cette série photographique révèle la vulnérabilité d’animaux dont l’habitat vacille. Ils ont plus que jamais besoin d’être montrés pour prendre conscience que nous devons agir et préserver les écosystèmes de notre planète commune. Ce voyage à travers l’esthétique et les émotions animales a vocation à encourager la protection du monde fragile dans lequel nous vivons. La nature est belle, prenons soin d’elle ! Être Femme Photographe – “ Dans tous les domaines professionnels, les filles ont besoin de références de femmes pour s’identifier, pour considérer qu’elles ont leur place. Parmi les photographes animaliers, les femmes sont encore trop peu nombreuses. La société a ainsi besoin d’événements comme ce festival qui mettent l’accent sur l’invisible. Pas parce que le travail des femmes est différent mais parce qu’il existe et doit être montré. Pour aller vers un avenir égalitaire” Photographe espagnole, elle a plus de vingt-cinq ans d’expérience dont seize à photographier les animaux dans leur milieu naturel. Son approche sensible et intime de la vie sauvage a fait sa renommée internationale. Ses images ont été publiées dans de nombreuses revues réputées y compris en couverture du prestigieux National Geographic à plusieurs reprises. En 2015, elle a été finaliste du concours Wildlife Photographer of the Year, de la BBC Wildlife et du Museum d’Histoire naturelle de Londres, et nommée ambassadrice Canon pour la faune sauvage. Soucieuse de la protection de l’environnement, elle collabore avec différentes associations de défense de la nature et des animaux, en particulier en Afrique. INFORMATIONS PRATIQUES ven07aou(aou 7)10 h 00 minven25sep(sep 25)18 h 00 min3ème édition Les Femmes s'exposent OrganisateurLes Femmes s'exposent Détail de l'événementPhotographe : la profession subit violemment depuis des années la crise de la presse et ce qui en découle – les budgets en chute libre, les commandes en baisse, les Détail de l'événement Photographe : la profession subit violemment depuis des années la crise de la presse et ce qui en découle – les budgets en chute libre, les commandes en baisse, les tarifs de plus en plus bas, les paiements qui traînent honteusement en longueur… Photographe : une profession de plus en plus précaire, donc, et des situations préoccupantes. La crise du Covid-19 parachève le tableau et laissera un grand nombre de professionnel(le)s sur le carreau. Il est actuellement presque impossible de travailler ; les commandes et les départs pour l’étranger sont annulés ; les paiements restent en attente. Beaucoup n’ont plus de revenus. Le monde de la photo est en souffrance. Le confinement renforce les inégalités. L’absence des femmes photographes dans certains médias est alarmante. Et puis, dans cette période, les femmes, mères célibataires ou non, sont, comme trop souvent encore, les premières à gérer l’intendance, les enfants, leurs devoirs, etc. Rares sont les instants pour s’investir dans le travail et explorer de nouvelles pistes. Je rêvais d’une année 2020 ronde et généreuse, mais les conséquences de la crise du Covid-19 seront catastrophiques. Elles le sont déjà. Photographe : une profession dont l’avenir est plus que jamais en danger. Le monde entier est impacté par le virus. Plusieurs festivals ont dû annuler leur édition 2020, nous pensons à eux. Mais nous avons à cœur de maintenir, pour sa troisième édition, le festival « Les femmes s’exposent » : les expositions sont en extérieur et nous espérons, évidemment, que le déconfinement progressif nous permettra de revoir le public cet été. Le festival continue sur sa lancée, convivial, proposant toujours diverses écritures photographiques pour révéler la créativité des femmes photographes professionnelles. Les expositions toucheront, nous l’espérons, un large public, mais aussi des amateurs avertis et des professionnels. Ce festival ne s’est pas construit en opposition aux hommes et à nos confrères. Il existe pour tenter de réparer, compenser le manque de visibilité des femmes. Et susciter de nouveaux talents. Pour plus d’égalité, pour permettre que vive la pluralité des regards qui enrichit chacun. Béatrice TUPIN Présidente du festival Photo : © Nadia Ferroukhi DatesAoût 7 (Vendredi) 10 h 00 min - Septembre 25 (Vendredi) 18 h 00 min(GMT+00:00) OrganisateurLes Femmes s'exposentLearn More CalendrierGoogleCal Marque-page0
Evénements Une histoire de la misogynie au BAL par Laia Abril : déconstruire l’hystérie ! Incontournable de ce début d’année, le dernier volet de l’ambitieux projet « On Mass Hysteria : Une histoire de la misogynie » ...
News Lancement du Deauville Photo Sport Festival La Ville de Deauville lance sa première édition du Deauville Photo Sport Festival qui aura lieu du 21 juin au 21 septembre ...
L'Invité·e Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances Pour la deuxième carte blanche de notre invité·e singulière, la revue FemmesPHOTOgraphes, c’est Kim lan Nguyễn Thị qui prend la plume. Elle ...
Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances 2 heures ago
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 1 jour ago
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 4) 22 janvier 2025
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 1 jour ago
« Chaque vie est une histoire », 13 artistes internationaux pour lever le voile au Musée national de l’histoire de l’immigration 5 jours ago