Carte blanche à Maud Veith (revue FemmesPHOTOgraphes) : La photographie comme lieu de rencontre 2 jours ago
Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances 3 jours ago
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 4 jours ago
Une journée au Centre Pompidou-Metz : Cerith Wyn Evans, Sud global émancipé et Katharina Grosse 2 jours ago
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 4 jours ago
L'Invité·e Anne de Mondenard, conservatrice au Musée Carnavalet, est notre invitée La Rédaction23 novembre 2020 Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsCette semaine, nous recevons la conservatrice en chef du patrimoine, responsable des collections photographiques et images numériques du Musée Carnavalet, Anne de Mondenard. Elle a signé un grand nombre d’expositions et d’ouvrage sur la photographie. En septembre dernier l’exposition « Notre-Dame de Paris de Victor Hugo à Eugène Viollet-le-Duc », dont elle assure une partie de la curation, à ouvert ses portes à l’occasion de la réouverture de la crypte Notre-Dame depuis l’incendie. Si l’événement n’est plus accessible au public pour la durée du confinement, notre invitée partagera avec nous, jusqu’à vendredi, ses coups de cœur. Conservatrice en chef du patrimoine et docteure en histoire de l’art, Anne de Mondenard est responsable du département Photographies et Images numériques au musée Carnavalet – Histoire de Paris. Elle s’intéresse à la photographie en pensant d’abord la pratiquer (école Louis Lumière), fait un stage chez un photographe publicitaire Philip Harvey. Ce dernier est bienveillant mais elle découvre un milieu très machiste. Elle préfère s’intéresser aux images faites par les autres (histoire de l’art à l’école du Louvre et galerie Agathe Gaillard). Après une étude biographique consacrée à la photographe Denise Colomb (commande du ministère de la Culture), elle rejoint en 1992 le musée des Monuments français, où elle exhume un fonds de photographies oublié dans une réserve. Elle découvre des tirages inédits de de la Mission héliographique de 1851, première commande publique de l’histoire de la photographie (Baldus, Le Gray, Mestral, Le Secq) mais aussi d’Atget, Delessert, Marville et révèle ses découvertes dans l’exposition « Photographier l’architecture 1851-1920 » (1994). Elle poursuit sa route au ministère de la Culture, à la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, puis à la mission de la photographie, tout en menant des recherches dans de nombreuses collections. Elle publie des articles et assure le commissariat de plusieurs expositions sur la photographie historique et contemporaine accompagnées de livres. Elle profite de son passage au centre de recherche et de restauration des musées de France pour lancer un programme scientifique d’étude des négatifs papier et co-rédiger un vademecum sur la gestion des fonds de photographies (en ligne sur le site du ministère de la Culture). En avril 2017, elle rejoint le musée Carnavalet – Histoire de Paris, alors fermé pour travaux, pour prendre la tête du département Photographies et Images numériques et participer à l’élaboration du nouveau parcours des collections qui sera à découvrir (elle l’espère) au printemps 2021. Expositions et livres : Photographier l’architecture 1851-1920 (expo. musée des Monuments français et catalogue Réunion des musées nationaux, 1994) ; Le corps photographié (avec John Pultz, Flammarion, 1995) ; Une passion française, photographies de la collection Roger Thérond (expo. Maison européenne de la photographie et livre chez Sonodip, 1999) ; La Mission héliographique, cinq photographes parcourent la France en 1851 (expo. Maison européenne de la photographie et livre chez Monum – Editions du Patrimoine, 2002) ; « Hors-circuits », commissariat général du festival Transphotographiques avec notamment Yto Barrada, Thibaut Cuisset, Raymond Depardon, Guillaume Herbaut, Thomas Mailaender, Sophie Ristelhueber, Paolo Roversi (Lille et euro-région, 2005). L’odyssée d’une icône, trois photographies d’André Kertész, (expo. Maison européenne de la photographie et livre chez Actes Sud, 2006) ; Réalités un mensuel français illustré (1946-1978) (expo. Maison européenne de la photographie et livre en collaboration avec Michel Guerrin chez Actes Sud, 2008) ; Modernisme ou modernité, les photographes du cercle de Gustave Le Gray (en collaboration avec Marc Pagneux) (expo. Petit Palais et livre chez Actes-Sud – Maison européenne de la photographie, 2012) ; Picasso Images. Le opere, l’artisto, le personaggio (en collaboration avec Violette Andres) (expo. Rome et livre chez Electa, 2016) ; Comment regarder la photographie (avec Isabelle Cécile Le Mée, Hazan, 2019). https://www.carnavalet.paris.fr/ Le portrait chinois d’Anne de Mondenard Si j’étais une œuvre d’art : la prochaine qui saura m’émouvoir (la première étant le buste de Néfertiti) Si j’étais un musée ou une galerie : le musée Daisetsu Suzuki à Kanazawa pour son expérience méditative Si j’étais un(e) artiste (tous domaines confondus): Delphine Seyrig ou Artemisia Gentileschi Si j’étais un livre : L’arbre-monde de Richard Powers pour retrouver notre petite place dans la nature Si j’étais un film : « La mort aux trousses » (1959) d’Alfred Hitchcock (je ne m’en lasse pas) Si j’étais un morceau de musique : un morceau d’Arcade Fire (Black wave/bad vibrations ; Put your money on me, etc.) Si j’étais un photo accrochée sur un mur : un tirage carte postale d’André Kertész ou un paysage de Thibaut Cuisset Si j’étais une citation : « Le temps dont nous disposons chaque jour est élastique ; les passions que nous ressentons le dilatent, celles que nous inspirons le rétrécissent, et l’habitude le remplit » Marcel Proust Si j’étais un sentiment : l’indignation pour rester éveillée Si j’étais un objet : une carte d’état-major Si j’étais une expo : « How you look at it » (Hanovre 2000) Si j’étais un lieu d’inspiration : les rives du lac Léman Si j’étais un breuvage : un thé Sencha (souvent) ou un Talisker 12 and d’âge (bien moins souvent) Si j’étais une héroïne : Aria Stark ou Marie-Claude Vaillant-Couturier (une des personnes rencontrées qui m’a le plus impressionné). Si j’étais un vêtement : un blouson en cuir bleu CARTES BLANCHES DE NOTRE INVITÉE • Carte blanche à Anne de Mondenard : Eugène Atget à la fondation Henri Cartier-Bresson (mardi 24 novembre 2020) • Carte blanche à Anne de Mondenard : Des images pour tous, festival Images de Vevey (mercredi 25 novembre 2020) • Carte blanche à Anne de Mondenard : Corinne Vionnet, une image à l’infini (jeudi 26 novembre 2020) • Carte blanche à Anne de Mondenard : Histoire de clichés (vendredi 27 novembre 2020) INFORMATIONS PRATIQUES Crypte archéologique de l’île de la Cité7 Parvis Notre-Dame - Pl. Jean-Paul II, 75004 Paris mer09sep(sep 9)0 h 00 minjeu31déc(déc 31)0 h 00 minNotre-Dame de Paris De Victor Hugo à Eugène Viollet-Le-DucCrypte archéologique de l’île de la Cité, 7 Parvis Notre-Dame - Pl. Jean-Paul II, 75004 Paris Détail de l'événementFermée suite à l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, la Crypte archéologique de l’île de la Cité, témoin de plus de 2000 ans d’histoire, rouvre ses portes au public le 9 Détail de l'événement Fermée suite à l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, la Crypte archéologique de l’île de la Cité, témoin de plus de 2000 ans d’histoire, rouvre ses portes au public le 9 septembre 2020 avec une exposition hommage retraçant l’histoire de Notre-Dame de Paris au temps de Victor Hugo. Au début du XIXe siècle, la cathédrale, vieille de plus de 500 ans, se dégrade. Vandalisée et peu entretenue, on envisage même de la démolir. Le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo, publié en 1831, fait du monument le personnage principal et suite à l’immense succès du livre, un mouvement populaire nait pour sa défense. Un ambitieux chantier de restauration est alors conduit par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc de 1844 à 1864. Il souhaite rester fidèle au monument médiéval mais s’autorise aussi quelques créations : lorsqu’il dessine les sculptures, en particulier les monstres qui ornent les hauteurs de la cathédrale, l’architecte s’inspire du roman de Victor Hugo. Les premiers photographes sont les témoins de cette histoire et documentent de nombreuses étapes de la restauration. Tout comme le célèbre roman de Victor Hugo et l’architecture audacieuse d’Eugène Viollet-le-Duc, ces images contribuent à inscrire la cathédrale à la postérité. L’édifice est admiré du monde entier comme en témoigne l’émotion mondiale provoquée par l’incendie du 15 avril 2019. Le parcours retrace ce tournant de l’histoire de Notre-Dame, accompagné de reproductions et de dispositifs numériques afin que le visiteur remonte le temps et voyage dans l’univers de Notre-Dame. Films et reconstitutions 3D se côtoient au coeur de la Crypte archéologique de l’île de la Cité, juste en dessous du parvis de la cathédrale. L’exposition débute par la cathédrale de Notre-Dame de Paris telle qu’elle se présentait lors de la publication du célèbre roman de Victor Hugo. Les visiteurs pourront ensuite redécouvrir ce récit à travers les célèbres figures de Quasimodo et d’Esméralda ou encore l’évocation prémonitoire de l’incendie de la cathédrale imaginée par Victor Hugo. La suite du parcours revient sur la restauration du monument conduite par Eugène Viollet-le-Duc. Agrémentées de reproductions de dessins et de nombreuses photographies de l’époque, les principales étapes de cet ambitieux chantier sont illustrées. C’est en effet le temps des premiers photographes qui trouvent à Notre-Dame une inspiration nouvelle. Un focus sur le Stryge (célèbre sculpture imaginée par Viollet-le-Duc) illustre les rapports entre l’imaginaire créé par le roman de Victor Hugo et la cathédrale restaurée qui devient à son tour source d’inspiration. Si la publication par Victor Hugo de Notre-Dame de Paris a permis une prise de conscience collective en faveur de la sauvegarde de ce chef d’oeuvre de l’art gothique, le récit a par la suite connu une diffusion internationale par le bais notamment de nombreuses adaptations allant des films aux dessins animés en passant par la comédie musicale. Photo : Charles Nègre (1820-1880), Le Stryge, vers 1853. Tirage sur papier salé © RMN-Grand Palais (musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski DatesSeptembre 9 (Mercredi) 0 h 00 min - Décembre 31 (Jeudi) 0 h 00 min(GMT+00:00) LieuCrypte archéologique de l’île de la Cité7 Parvis Notre-Dame - Pl. Jean-Paul II, 75004 Paris Get Directions CalendrierGoogleCal Marque-page0
L'Invité·e Carte blanche à Noémi Aubry (revue FemmesPHOTOgraphes) : Blackboard, Bouchra Khalili Pour la quatrième et dernière carte blanche de notre invité·e singulière, la revue FemmesPHOTOgraphes, c’est au tour de Noémi Aubry de prendre ...
Interview Art Contemporain Interview Xie Lei, nomination Prix Marcel Duchamp 2025, exposition Semiose galerie Découvert par le public à l’occasion de l’exposition Au-delà à la Fondation Louis Vuitton en 2023, l’artiste Xie Lei, diplômé des Beaux-Arts ...
L'Invité·e Carte blanche à Maud Veith (revue FemmesPHOTOgraphes) : La photographie comme lieu de rencontre Pour la troisième carte blanche de notre invité·e singulière, la revue FemmesPHOTOgraphes, c’est Maud Veith qui prend la plume. Elle a choisi ...
Carte blanche à Maud Veith (revue FemmesPHOTOgraphes) : La photographie comme lieu de rencontre 2 jours ago
Carte blanche à Kim lan Nguyễn Thị (revue FemmesPHOTOgraphes) : Le vide et ses résonances 3 jours ago
Jeu de Paume, le festival : Interview Jeanne Mercier, commissaire, pour une émancipation des imaginaires ! 4 jours ago
Une journée au Centre Pompidou-Metz : Cerith Wyn Evans, Sud global émancipé et Katharina Grosse 2 jours ago
Centre Pompidou Metz : « Après la fin. Cartes pour un autre avenir » vers un sud global émancipé 4 jours ago