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Actu Art ContemporainOtherSide Victor Brauner, la vision intérieure au Musée d’art moderne de Paris Marie-Elisabeth De La Fresnaye11 décembre 2020 Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsRetour sur l’une des expositions les plus fortes de cet automne de l’art à Paris, dont vous pouvez vous procurer le catalogue en attendant sa réouverture. En voici quelques jalons pour vous donner envie de sortir de vos certitudes et plonger au cœur d’une poésie brute et tellurique. Comme le souligne Sophie Krebs commissaire de « Je suis le rêve. Je suis l’inspiration » Victor Brauner (1933-1966) n’a pas connu la reconnaissance de ses compagnons surréalistes, alors qu’il s’inscrit pleinement dans le mouvement. C’est pourquoi l’exposition du Musée d’art moderne de Paris est un hommage à une personnalité à part dont l’œuvre multiple et singulière est tout à fait fascinante à partir de 192 tableaux, sculptures et dessins. tor Brauner, « Autoportrait », 1931 ©CENTRE POMPIDOU, MNAM-CCI / AGENCE PHOTO DE LA RMN-GP Victor Brauner, « Homme idéal », 1943 ©CENTRE POMPIDOU, MNAM-CCI / AGENCE PHOTO DE LA RMN-GP Nous suivons ses traces de sa Roumanie natale peuplée de mythes et de croyances spirites, à Paris où il parvient à s’établir définitivement en 1930 et rencontre alors Breton qui l’introduit au mouvement surréaliste. C’est de cette période que date son fameux « Autoportrait » énucléé, prophétie de ce qu’il adviendra en 1938 lorsqu’il s’interpose dans une bagarre et perd effectivement son œil. Il développe alors ce qu’il appelle « l’introvision » évènement central de sa créativité à venir et devient extralucide, revisitant la thématique de l’œil coupé chère aux surréalistes. C’est alors qu’il doit fuir le nazisme et se réfugie dans la clandestinité dans le sud de la France. Grâce à son ami René Char il est hébergé par des paysans près de Gap. Face à un tel dénuement il se retranche au plus profond de ses visions chimériques et développe avec les moyens du bord de nouvelles techniques comme de la cire d’abeille pour ses dessins à la bougie ou des pierres collectées lors de ses promenades. « L’homme idéal » incarne ce bric à brac de formes et d’influences entre sciences occultes, alchimie, Kabbale, tarot…jusqu’à ce que ces hybridations donnnent naissance à cet être étrange, blanc aux yeux globuleux et à la tête énorme, le « Congloméros » (« conglormérat » et « éros »), soit l’association d’un corps central de femme et deux corps céphaliques d’homme ou autres variations combinatoires possibles. Après la guerre Victor Brauner s’installe à Paris dans l’ancien atelier du Douanier Rousseau et participe à l’exposition surréaliste collective de 1947 à la galerie Maeght. Il est cependant exclu du groupe par Breton l’année suivante quand il prend la défense de son ami Roberto Matta. Il poursuit alors un chemin solitaire peuplé de fulgurances et d’incursions psychanalytiques où l’animalité, l’érotisme, les rituels ou autres totems bruts rejoignent son bestiaire primitif et une économie et simplification de la peinture. Son double à l’œuvre rejoint ses élans médiumniques originels. Des ressorts puissants dont il se fait l’interprète. Victor Brauner, « Cérémonie », mai 1947 © Adagp, Paris 2020 Jean-Louis Losi © Adagp, Paris 2020 Egalement lors de votre visite autre artiste singulier à découvrir : Hubert Duprat dans un ambitieux parcours qui retrace les aspirations protéiformes d’une œuvre qui puise dans les mystères de la nature à la manière d’un anthropologue et Sarah Moon comme on ne l’avait jamais perçue jusqu’alors. INFORMATIONS PRATIQUES Victor Brauner « Je suis le rêve. Je suis l’inspiration » Du 18 septembre 2020 au 10 janvier 2021 Musée d’art moderne de Paris 11 Avenue du Président Wilson 75116 Paris Réouverture des musées le 15 décembre 2020 Catalogue aux éditions Paris Musées, 44,90 € https://www.mam.paris.fr/ Marque-page2
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