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Partager Partager Pour leurs deux dernières cartes blanches, nos deux invités de la semaine, les fondateurs du festival ImageSingulières Valérie Laquittant et Gilles Favier ont tenu à rendre hommage à deux photographes. Après celui de Valérie Laquittant pour Sergey Chilikov, Gilles Favier consacre cette dernière publication au photographe Anders Petersen, le premier à avoir réalisé la résidence à Sète. Anders Petersen à Sète Lorsque j’étais étudiant en photo à Toulouse, un de mes professeurs, Philippe Gerard Dupuy, avait créé une des premières galeries photo-librairie près du Capitole. Plusieurs fois par semaine, je gardais la boutique. Je me souviens de magnifiques expos malgré l’exiguïté du lieu. Lewis Caroll, Jeanloup Sieff, etc. Gerard me payait en livres photo et les trois premiers que j’ai eu figurent toujours parmi mes préférés. Il y avait le fameux livre de Diane Arbus avec les jumelles en couverture, Ghana de Paul Strand et Le bistrot d’Hambourg d’Anders Petersen, publié aux éditions contrejour de Claude Nori, un autre toulousain. Plus de vingt ans après, j’ai eu le plaisir de croiser Anders pour deux résidences, l’une à Paris avec d’autres camarades de VU’, pour les vingt ans de l’agence, et l’autre à Saint-Etienne pour une biennale. Se confronter à un tel monstre de la photo n’est pas chose facile. Il faut tout donner et même un peu plus. Si je dois retenir une leçon particulière c’est bien l’énergie incroyable que met Anders dans son travail. À Saint-Etienne, nous logions dans un hôtel très modeste, rue du théâtre. Un samedi soir, il était vraiment malade et fiévreux et il s’est couché tôt en me donnant rendez-vous à huit heures le lendemain. Il avait neigé toute la nuit et la ville déserte était recouverte d’un épais tapis blanc. J’ai demandé à Anders s’il avait bien dormi et il m’a répondu qu’il avait entendu de jeunes fêtards dans la rue vers deux heures du matin, qu’il était descendu mais qu’il n’avait rien fait d’intéressant ! Il a ensuite voulu aller au cimetière du Crêt de Roc mais les bus ne fonctionnaient pas et il fallait marcher au moins une heure. J’ai jeté l’éponge. Ce jour là, un dimanche matin donc, il est revenu avec une magnifique image-hommage à son maître, le grand photographe suédois Christer Strömholm. Une chorégraphie de petits pas, au milieu des tombes du cimetière désert en réponse à la photo de Strömholm au cimetière Montmartre dans les années soixante. Et moi, j’étais resté tranquillement au chaud à l’hôtel… Il s’agit d’un extrait d’un film italien, servant ici de clip à un groupe de rock belge Koudlam, présenté à Cannes en 1962 et qui fit scandale à son époque, Mondo cane de Paolo Cavara. Une forme documentaire un peu nouvelle qui consiste en une série de petits films dont un sur Hambourg et sa fameuse rue barrée. Tout se passe dans un bar qui rappelle étrangement le livre que fera Anders Petersen (café Leimitz) une dizaine d’années plus tard et qui marquera toute une génération de photographes. Gilles Favier Marque-page1
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