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Partager Partager Temps de lecture estimé : 5minsSophie Lauwers, directrice générale de BOZAR © Saskia Vanderstichele Nommée officiellement directrice générale de Bozar à l’occasion de l’évènement David Hockney c’est le bon timing pour celle qui succède à Paul Dujardin. Sophie Lauwers, directrice des expositions à Bozar depuis 2011 m’avait accordé un passionnant entretien lors du confinement (relire) revenant sur les étapes de son parcours à Bozar où elle entre en 2001 à la suite d’une expérience dans la publicité et d’études d’histoire et de sinologie. Nul doute que sa capacité à rebondir dans cette période de crise avec de plus un incendie qui a touché la salle de Musique du Palais Horta, va lui permettre de poursuivre les projets et synergies transdisciplinaires qui l’animent (Danser Brut, Hôtel Beethoven..) dans un esprit de renouveau. Elle inaugure la double exposition David Hockney véritable évènement pour la Belgique où le peintre vivant le plus cher au monde n’avait pas bénéficié d’exposition depuis 1992 à Bozar précisément. Vue de l’exposition David Hockney L’arrivée du printemps, Normandie, 2020, BOZAR Brussels 2021 photo Philippe De Gobert Conçues avec la Tate Britain pour le volet Œuvres de la collection de la Tate, 1954-2017 et la Royal Academy of Arts pour L’arrivée du printemps, Normandie, 2020, ces deux expositions se concentrent non pas sur la partie la plus glamour de l’artiste à savoir « A Bigger Splash » qui était présent lors de la rétrospective du Centre Pompidou en 2017 mais sur des ressorts plus intimes liés à ses années de formation comme la série d’eaux-fortes A Rake’s Progress où il s’identifie au libertinage de Hogarth et The Arrival, transposition du Grand Tour des aristocrates européens lors de sa découverte de New York comme jeune homme gay. Cette mise en avant de son homosexualité encore passible de poursuites pénales à l’époque accompagnée de différents emprunts au poète Whitman et graffitis traduit déjà dans ses années d’étudiant au Royal College of Arts un goût pour l’expérimentation et une veine semi-autobiographique qui ne le quittera pas. La place donnée à l’œuvre imprimée de l’artiste dans le parcours présente un réel intérêt comme avec les eaux-fortes ouvertement érotiques qui accompagnent les poèmes de Constantin Cavàfy. L’on retrouve bien entendu quelques extraits de la période sexy californienne avec ces intérieurs modernistes, cette lumière, cette transparence de l’eau, ces corps masculins prenant des douches -nombreuses variations des baigneurs et baigneuses de l’histoire de l’art- avec Men in Shower in Beverly Hills ou Peter Getting Out Nick’s Pool. La série des portraits de ses couples et amis saisis dans leur intérieur dans un esprit très réaliste tel que le célèbre tableau : Mr and Mrs Clark and Percy 1970-71 s’accompagne aussi de dessins grandeur nature d’une grande acuité psychologique. Mr and Mrs Clark and Percy 1970-1971 David Hockney Tate Gallery Mais dans la décennie suivante, David Hockney ressent le besoin de nouvelles explorations autour de ce qu’il désigne comme une « vision multifocale » pleine d’audace qui renouvelle les règles de la perspective. Les vues de l’Hôtel Acatlan, Mexico sont emblématiques de cette illusion tridimensionnelle recherchée. Dans sa quête insatiable de nouveaux supports technologiques il s’approprie les photocopieurs, le fax et bientôt le numérique comme en témoigne cette image panoramique In the Sudio, December 2017 constituée de 3000 clichés. Et l’artiste de déclarer « l’œil bouge en permanence. S’il ne bouge pas, c’est que vous êtes mort. » L’œuvre phare Bigger Trees Near Water ou Peinture sur le motif pour le nouvel Age Post-Photographique (2007) annonce ses variations sur le paysage et les saisons, en lien avec sa découverte de l’Ipad qui est l’objet de la 2ème exposition. David Hockney « No. 125 », 19 mars 2020Tableau sur iPad© David Hockney David Hockney Men in Shower in Beverly Hills, 1964, David Hockney Collection, Tate, UK L’arrivée du printemps, Normandie, 2020 coïncide avec la période de confinement de l’artiste en Normandie dans sa maison de Beuvron-en-Auge. A l’âge de 84 ans il a utilisé la nouvelle application « Brushes » de son Ipad créé tout spécialement pour lui lors de ses séances en plein air réactivant Monet et l’impressionnisme. Le message qui se dégage de ces 116 tableaux qui ont été imprimés sur un papier de qualité et présentés par ordre chronologique est une ode à la joie et au bonheur en cette période d’incertitude l’artiste précisant : « Do Remember they cannot cancel the spring ». INFOS PRATIQUES : David Hockney : Œuvres de la collection de la Tate, 1954-2017 David Hockney : L’arrivée du printemps, Normandie, 2020 Jusqu’au 23 janvier 2022 BOZAR Palais des Beaux-Arts, Rue Ravenstein 23 1000 Bruxelles – Belgoqie Organiser votre séjour : visit.brussels | Visit Brussels https://www.thalys.com/ Précision : Le public français qui ne pourra se déplacer à Bruxelles peut découvrir une autre version de cette démarche au Musée de l’Orangerie, où David Hockney tutoie véritablement les Nymphéas. Sans doute le premier à être placé aussi proche du chef d’œuvre. Présentation moins impactante à mon sens. Marque-page0
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