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Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa première carte banche, notre invité de la semaine, le photographe français Jean-Louis Courtinat, a choisi de partager avec nous son premier coup de cœur photographique. C’est à l’âge de 25 ans, que le jeune photographe découvre, dans une librairie aixoise, le travail du photographe américain W. Eugene Smith alors tout récemment disparu. Il feuillette un reportage, réalisé au début des années 50, sur Maude Callen, une sage-femme noire de Caroline du Sud. C’est un choc, une révélation… Jean-Louis nous raconte… J’ai toujours ressenti le besoin, en tant qu’individu et citoyen, d’être du côté des plus faibles. Mais c’est à Eugene Smith que je dois d’avoir compris que la photographie pouvait servir une cause. « Mon livre de chevet… » C’était en 1979. A cette époque, j’habitais Aix-en-Provence où je tentais de vivre de ma photographie en travaillant pour la presse locale. Je fréquentais assidûment le rayon photo d’une grande librairie située sur le fameux cours Mirabeau, haut lieu de la vie aixoise. Un jour, je découvris le livre d’un photographe que je ne connaissais pas. Il s’appelait Eugene Smith. Je l’ouvris sur un reportage consacré à Maude Callen, une sage-femme noire qui soignait les habitants d’un petit village de Caroline du Sud. Le photographe, qui l’avait accompagné pendant plusieurs mois, montrait son action auprès d’une population totalement démunie et oubliée de tous. Ses photos me bouleversèrent. Smith semblait « habité » par Maude Callen. Nous étions loin du simple reportage en images : il s’agissait d’un engagement humain total. Quelle empathie ! Quelle compassion ! Portrait d’Eugene Smith, 1975 © Patrice Bouvier L’impact extraordinaire de ses photos auprès des lecteurs de Life qui les avait publiées avait permis de lever suffisamment de fonds pour que Maude Callen puisse créer l’hôpital dont elle rêvait. Smith avait gagné ! Ce fut pour moi une véritable révélation. D’un seul coup, je venais de trouver ma voie. C’est cela que je voulais faire. M’engager auprès des autres. Défendre leur cause. Dénoncer certes, mais aussi louer, célébrer. Plus tard, mes petits Minamata furent Villejuif, Nanterre, Bucarest… Mes Maude Callen, les soignants, les bénévoles et tous ces acteurs anonymes dont le dévouement force l’admiration, et maintien vivante l’exigence d’une condition humaine bienveillante à tous. J.L.C A LIRE Covid-19 et les photographes : Entretien avec Jean-Louis Courtinat Des êtres sans importance Un travail au long cours de Jean-Louis Courtinat Les 100 premier·es lauréat·es de la grande commande photographique Favori0
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