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Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsPour sa première carte blanche, notre invitée de la semaine, la journaliste et commissaire, Karin Hémar a choisi le septième art pour nous parler de photographie. À travers deux documentaires et un grand classique du cinéma hollywoodien « Fenêtre sur cour » d’Alfred Hitchcock, Karin Hemar partage avec nous trois véritables coups de cœur. Trois films et trois générations – entre 1955 et 2011 – qui entrent tous cependant en résonance avec notre actualité… Ces deux documentaires et ce classique du cinéma hollywoodien m’ont tous trois marquée. Ils ne sont pas récents, mais ils résonnent étrangement avec notre actualité. WAR PHOTOGRAPHER. De Christian Frei « Chaque minute passée ici, je songe à la fuite. Je ne veux pas voir cela. Que vais-je faire : m’enfuir ou assumer la responsabilité de photographier tout ce qui se passe ici ? » – James Nachtwey. Famine, guerres, terrorisme, catastrophes naturelles… l’américain James Nachtwey a probablement couvert toutes les crises de notre époque, de l’Afghanistan au Rwanda, de la Bosnie à l’Irlande du Nord. Ses images ont fait la une de Time, magazine avec lequel il a collaboré plus de 30 ans. Mais comment prendre conscience de leur valeur ? Comment mesurer les périls encourus par tous les témoins de la première ligne ? Comment réellement comprendre les enjeux liés aux photojournalisme ? En suivant Nachtwey, référence incontournable du métier, sur le front pendant 2 ans. C’est ce que nous permet « War Photographer », nominé aux Oscar du meilleur documentaire en 2002. Ce film demeure d’une actualité criante, alors que Nachtwey, aujourd’hui âgé de 74 ans, n’a pas hésité, sur ses deniers personnels, à se rendre en Ukraine dès les premières salves. Ses photos parues dans le New Yorker ce mois de mai 2022 témoignent de la barbarie, de l’humanité et de l’absurde. Comme bon nombre de photoreporters vétérans, Nachtwey est animé par la volonté de contribuer à la masse critique d’information qui permettra le changement. Il se dit « photographe de l’anti-guerre ». Et c’est juste. Disponible en DVD. http://www.jamesnachtwey.com FENÊTRE SUR COUR. De Alfred Hitchcock Qui pourrait se lasser de « Fenêtre sur cour », produit et réalisé en 1954 par le maître incontesté du suspense ? La simple bande-annonce de ce chef-d’œuvre ravive de récents souvenirs. Car, à l’instar de Jeff, personnage central du film, quel photographe contraint par le confinement, n’a pas passé de longues heures à observer par la fenêtre, cherchant parfois de manière obsessionnelle, un nouveau terrain de jeu ? Pour le rôle interprété par James Stewart, Hitchcock se serait en partie inspiré de Robert Capa. Grand correspondant de guerre, ce dernier fut aussi photographe de plateau sur Les Enchaînés, alors qu’il entretenait une relation avec la star suédoise du film, Ingrid Bergman. Cela relève peut-être de l’anecdote. Ce qui n’en relève pas du tout, c’est le sens qu’Hitchcock parvient à donner à chaque plan. Qui regarde quoi ? Une intelligence quelque peu manipulatrice, de même qu’une subtile efficacité transparaissent dans le traitement de l’image. Au-delà de l’intrigue, il faut s’arrêter sur la photographie de Robert Burks, les mouvements de caméra intérieur-extérieur, les jeux de champ contre-champ voire de contrepoint, et les cadrages reprenant tantôt les jumelles ou l’objectif de l’appareil de Jeff, tantôt le rectangle des fenêtres. Sans oublier cette ultime mise en abyme qui pousse le spectateur à adopter la posture du reporter immobilisé. Celle du voyeur. LIFE IN STILLS. De Tamar Tal Ce documentaire maintes fois primé, relate les péripéties de Miriam Weissenstein (96 ans) alors qu’elle tente, avec son petit-fils Ben, de sauver de la démolition la légendaire Prior Photohouse à Tel-Aviv. Fondée en 1940 par son défunt mari, le photographe Rudi Weissenstein, cette boutique de quartier, où Miriam faisait la loi, abritait un fonds exceptionnel de près d’un million de négatifs, documentant sur plusieurs décennies, scènes du quotidien et évènements historiques en Israël. Un film facétieux, des personnalités au caractère bien trempé, … et le combat d’une vie qui fait écho à la question plus générale de la conservation des archives photographiques. Version intégrale disponible sur Viméo. Favori0
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