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Partager Partager EvénementsPhoto Décès de la photographe Ouka Leele (1957 – 2022) Ericka Weidmann25 mai 2022 Temps de lecture estimé : 3minsLa Galerie VU’ vient d’annoncer la disparition de la photographe espagnole Ouka Leele – de son vrai nom – Bárbara Allende Gil de Biedma, le mardi 24 mai, à l’âge de 64 ans. Elle fut une figure emblématique de la scène photographique espagnole, actrice incontournable de la Movida madrilène par sa créativité explosive, sa poésie , sa générosité et sa fantaisie. Nous re-publions ici, notre article publié en mars 2020 à l’occasion de son exposition à la Galerie VU’. Historiquement, la galerie VU’ s’est toujours intéressée à la création photographique espagnole, dont Ouka Leele fait partie; elle a d’ailleurs récemment intégré de jeunes talents tels qu’Israel Ariño, Juanan Requena ou encore David Jiménez… C’est donc tout naturellement que Caroline Bénichou, responsable de la galerie, a souhaité revenir sur l’œuvre multiple d’Ouka Leele. Véritable figure de la rupture dans l’histoire de la photographie en Espagne, Ouka a fait partie de cette génération qui s’est libérée à la fin de la période franquiste. À travers des images ultra colorées et pleines d’humour, c’est avant tout une œuvre subversive, que la directrice la galerie qualifie aussi d’iconoclaste. Cette exposition rencontre un vif succès, et qui attire également un nouveau public, peut-être plus proche de la peinture que de la photographie. Nous avons interrogé Caroline Bénichou : « Ça me tenait vraiment à cœur de présenter Ouka Leele à la galerie. Nous en avons donc longuement discuté ensemble, mais ce n’est pas facile, car il s’agit de pièces très rares. Nous avions un jeu de très beaux tirages vintage en grand format. Ils ont été réalisé sur un papier très brillant, magnifique, qui n’existe plus aujourd’hui. Ce qui m’intéresse dans cette œuvre, c’est qu’elle est plus complexe et plus subtile qu’il n’y parait. Au premier abord, on voit des images pop très colorées, mais lorsqu’on les recontextualise dans l’histoire, elles prennent un sens nouveau. Pour cette exposition, nous avons choisi de présenter des photographies essentiellement issues de la période de la Movida et post-Movida, donc entre 1979 et la fin des années 80. On se rend compte que ce travail est très subversif, à la fois dans ce qu’il raconte, et aussi de par sa technicité. À partir de tirages noir et blanc, elle repeignait entièrement ses images avec une chromie incroyable. Les pièces originales étaient ensuite photographiées puis tirées en grand format. C’est un rapport au processus de création qui est très intéressant, elle recherche une réelle évolution dans la matérialité de l’objet. On remarque, qu’il y a beaucoup de figures féminines dans ses séries, et c’est un peu – je ne sais pas si elle le revendique ainsi – comme si elle interprétait des figures religieuses, en les dynamitant complètement ! D’ailleurs, j’ai rassemblé dans la grande salle uniquement des portraits de femmes. C’est un peu le film de Pedro Almodóvar « Femme au bord de la crise de nerf » (rires). Cela ramène à la révolution culturelle espagnole mais aussi à toute une révolution féminine. Si on re-situe la position des femmes sous la dictature dans un pays ultra catholique et ultra conservateur, on se rend compte à quel point leur statut a littéralement explosé, une fois que le franquiste est tombé, et ses images en sont réellement imprégnées. » INFORMATIONS PRATIQUES Galerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris ven24jan(jan 24)12 h 30 minsam07mar(mar 7)18 h 30 minOuka LeeleGalerie VU', 58 rue Saint-Lazare, 75009 Paris Détail de l'événementFigure emblématique de la Movida, cette vague d’émancipation de la révolution démocratique espagnole, Ouka Leele qui n’a de cesse de réinventer, de réenchanter, n’a pas d’équivalent par l’originalité de son Détail de l'événement Figure emblématique de la Movida, cette vague d’émancipation de la révolution démocratique espagnole, Ouka Leele qui n’a de cesse de réinventer, de réenchanter, n’a pas d’équivalent par l’originalité de son œuvre foisonnante et poétique où se rencontrent, dans une étrange mixité, peinture et photographie. Aussi imprévisible que son œuvre, Ouka Leele a développé un langage et une écriture qui n’appartiennent qu’à elle. Elle met en scène des objets incongrus dans la scénarisation subversive de portraits ou d’icônes surréalistes dont nous doutons de l’origine photographique tant son repeint à l’aquarelle vient perturber notre regard attentif. De la tendresse des pastels à la déchirure criarde d’un kitsch assumé, son imaginaire fantaisiste, burlesque ou situationniste, nous transporte dans un monde baroque à la fascinante poésie insondable. Ouka Leele s’expose rarement et malgré la célébrité et la reconnaissance internationale, sa production demeure habitée d’une liberté créative hors du commun, nourrie du souffle passionné qui saisit l’Espagne affranchie du poids des conventions et de l’oppression culturelle de trente-cinq années de dictature franquiste. Dates24 Janvier 2020 12 h 30 min - 7 Mars 2020 18 h 30 min(GMT+00:00) LieuGalerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 ParisOther Events Galerie VU'58 rue Saint-Lazare, 75009 ParisOuverte au public du mercredi au vendredi de 12h30 à 18h30. Sur rendez-vous les autres jours. Galerie VU' Get Directions CalendrierGoogleCal A LIRE : Les Femmes s’exposent : une seconde édition très attendue Rencontres aux Promenades Photographiques de Vendôme Marque-page0
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