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Partager Partager Pour sa seconde carte blanche, notre invité de la semaine, le directeur adjoint du mudac et commissaire d’exposition Marco Costantini nous présente la Fondation arabe pour l’image (FAI) de Beyrouth, ville-capitale qu’il visite régulièrement depuis 2018. Il y a 25 ans, cette institution unique s’est donnée pour missions de collecte, d’étudier, d’exposer, et de conserver les projets liés à la photographie dans le monde arabe, entendu comme dénomination géographique. Elle a survécu aux terribles explosions du port de la ville en août 2020. Photographic collections at the Arab Image Foundation. Photo: Christopher Baaklini / AIF, 2018 Frames, one of the photographic formats at the Arab Image Foundation. Photo: Blanche Eid / AIF, 2022 Albums, one of the photographic format at the Arab Image Foundation. Photo: Blanche Eid / AIF, 2022 À quelques semaines de son déménagement du quartier de Gemmayzé pour celui de Hamra, il me semble nécessaire d’évoquer la Fondation arabe pour l’image (FAI) de Beyrouth. Cela fait déjà 25 ans que cette institution unique se consacre à la collecte, l’étude, l’exposition, la conservation et la création de projets liés à la photographie dans le monde arabe, entendu comme dénomination géographique. Certains fonds proviennent de pays non arabes mais y sont relié notamment par leur provenance de la diaspora libanaise. Les chiffres annoncés par la FAI sont de plus impressionnant pour une institution si jeune : plus de 500 000 photographies et documents de 250 photographes amateurs et 700 photographes et studios professionnels. L’ensemble couvrent actuellement les années 1860 à nos jours et couvrent 50 pays. Comme toute excellente institution dédiée à la photographie qu’elle est, la FAI s’est lancée en 2016 dans un programme au long cours de numérisation de sa collection. Ce projet s’est accompagné par l’ouverture du nouveau site de la fondation en 2019 qui offre déjà la possibilité d’avoir accès à plus de 20’000 images des fonds détenus. Glass plates, one of the photographic formats at the Arab Image Foundation. Photo: Blanche Eid / AIF, 2022 Prints, one of the photographic formats at the Arab Image Foundation. Photo: Blanche Eid / AIF, 2022 Stereographs, one of the photographic formats at the Arab Image Foundation. Photo: Blanche Eid / AIF, 2022 Negatives, one of the photographic formats at the Arab Image Foundation. Photo: Blanche Eid / AIF, 2022 Mounted slides, one of the photographic formats at the Arab Image Foundation. Photo: Blanche Eid / AIF, 2022 S’il est important de parler de la FAI c’est car, à l’image d’autres institutions au Liban, elle persévère dans sa mission malgré une situation économique et politique plus que complexe. Elle a de plus survécu aux terribles explosions du port de la ville le 4 août 2020. Littéralement soufflée, ses murs et ses plafonds se sont effondrés, projetant des tas de débris au sol et endommageant le matériel. Preservation lab at the Arab Image Foundation following the Beirut port explosion 4 August 2020. Photo: Courtesy of the Arab Image Foundation, 2020 Digitisation lab at the Arab Image Foundation following the Beirut port explosion 4 August 2020. Photo: Courtesy of the Arab Image Foundation, 2020 Before and after images of the preservation lab at the Arab Image Foundation following the Beirut port explosion 4 August 2020. Photo: Courtesy of the Arab Image Foundation, 2020 Before and after images of the digitisation lab at the Arab Image Foundation following the Beirut port explosion 4 August 2020. Photo: Courtesy of the Arab Image Foundation, 2020 Before and after images of the cool storage room at the Arab Image Foundation following the Beirut port explosion 4 August 2020. Photo: Courtesy of the Arab Image Foundation, 2020 La crise électrique et énergétique du pays ne facilite pas non plus le travail des collaborateurs. Comment en effet garantir sans coupures de courant un climat stable dans les salles de préservation et de numérisation qui abritent les archives de films et les images sur plaques de verre. Les panneaux solaires installés sur le toit récemment sont là pour garantir toute rupture de courant nécessaires aux salles de stockage et fait de la FAI une rare institution culturelle de Beyrouth autonome en énergie solaire. Negatives at the Arab Image Foundation. Photo Christopher Baaklini / AIF Archivist working on an album at the Arab Image Foundation. Photo: Courtesy of the Arab Image Foundation, 2020. Mais au-delà de ces considérations générales et structurelles, ce qui fait avant tout l’originalité et l’intérêt de la FAI ce sont les fonds de sa collection. Un accent est ainsi porté à tout ce qui touche au vernaculaire et à la question de l’intime. À travers ces milliers d’images, c’est le récit d’une population qui se disperse sur la planète tout en restant profondément attaché à sa terre d’origine, ce sont les différents héritages des communautés qui constituent le Liban d’aujourd’hui, mais c’est aussi, et particulièrement rare dans les collections photographiques des autres institutions dédiés au médium photographique à travers le monde, un portrait le plus souvent intime des libanais qui se présente à nous à travers des images de familles, des albums privés. Autant d’anecdotes qui participent à l’écriture des histoires et des mémoires du Liban. La FAI possède notamment la seule collection Queer au Moyen-Orient aujourd’hui. http://arabimagefoundation.org/ Marque-page0
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