Carte blanche à The Analog Club : Gil Rigoulet nous livre son ode à la photographie argentique 1 jour ago
Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 3 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 2 jours ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 7 heures ago
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
We Are The Painters, Interview, galerie In Situ – fabienne leclerc : recyclage, chevelure et premier degré 1 jour ago
Partager Partager Temps de lecture estimé : 4minsComédienne, artiste, muse mais aussi directrice de théâtre, femme d’affaire et influenceuse avant l’heure, Sarah Bernardt ne se donne aucune limite si ce n’est son immense talent. C’est tout l’objet de la fascinante exposition qui vient d’ouvrir au Petit Palais à la scénographie au diapason de la personnalité rebelle et flamboyante. Sa vie et son art se confondent dans des mises en scène savamment rodées qui laissent ses admirateurs sans voix ! Sarah Bernhardt, Photographie de W. & D. Downey Photographers, 1902. BNF, département des Arts du spectacle. © BNF Elle précède la mode et les grandes maisons en font une ambassadrice hors pair, jusqu’à associer sa silhouette longiligne et sa chevelure rousse à de nombreux produits. Ses tournées en Amérique à bord d’un Pullman spécialement affrété pour l’occasion d’où elle revient milliardaire, ses 40 malles, bijoux, costumes, ses intérieurs extravagants, sa ménagerie exotique, son atelier où se presse le tout Paris de la Belle Epoque… en font un « monstre sacré » selon l’expression de Cocteau. Vue de l’exposition Sarah Bernardt Paris Musées / Petit Palais / Gautier Deblonde Mais elle ne nait pas sous une bonne étoile en tant qu’enfant illégitime qui embarrasse sa mère, la belle Judith, ouvrière émigrée reconvertie en demi-mondaine grâce au puissant duc de Morny. Un univers au luxe tapageur qui va profondément l’influencer même si c’est dans le travail sans relâche qu’elle trouve la réussite en tant qu’interprète magistrale des plus grands dramaturges : Racine, Victor Hugo, Alexandre Dumas, Edmond Rostand ou Victorien Sardou qui lui écrit tout spécialement Theodora ou Tosca, de véritables superproductions historiques pour lesquelles « La Divine » se livre à mille recherches et inventions scéniques annonçant le cinéma d’Hollywood. Elle n’hésite pas à aller au-delà des conventions du genre endossant de nombreux rôles masculins comme avec Lorenzaccio, Hamlet ou l’Aiglon. Une galerie profonde comme un foyer de théâtre retrace tous ces rôles, tandis que l’on peut revivre ses tournées légendaires. Algues, 1900 Sarah Bernhardt © Paris Musée Petit Palais Sarah Bernardt est une femme engagée qui prend parti dans l’affaire Dreyfus aux côtés de Zola, installe une ambulance au Théâtre de l’Odéon en 1870 et va sur le Front soutenir le moral des poilus en 1915 même si elle vient d’être amputée de la jambe suite à une tuberculose osseuse gangrénée. Une part moins glamour de son parcours dont elle sait s’accommoder sans jamais s’apitoyer sur son sort. De même lorsqu’elle doit vendre son hôtel particulier de la rue Fortuny ou céder son lit à sa sœur malade et dormir dans un cercueil pour « s’habituer à la mort ». Un goût du morbide qui la poursuit toute sa vie comme en témoigne cette fameuse photo où elle pose dans le cénotaphe. Sarony Napoléon (1821-1896). Paris, musée d’Orsay. C’est à Belle-île-en-mer que la « Voix d’or » telle que la surnomme Victor Hugo, trouve un véritable havre de paix, pratiquant la pêche, recevant ses amis, sa famille et s’adonnant à sa passion pour la sculpture à travers des mystérieux objets en bronze moulés sur des algues, des plantes ou des poissons. D’inspiration Art Nouveau, ils séduiront les membres du Jury de l’Exposition Universelle de 1900. Morte à 79 ans en plein tournage du film La Voyante, Sarah Bernarndt étant partie prenante de l’aventure du cinéma muet, cette personnalité aussi ambivalente qu’attachante revit sous nos yeux et il ne faut pas bouder son plaisir. Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, son magnétisme et son aura annonce les super stars ! Catalogue aux éditions Paris Musées, 256 pages, 39 € Suivez Sarah Bernhardt sur Instagram ! INFOS PRATIQUES : Sarah Bernardt Et la femme créa la star Jusqu’au 27 août 2023 Petit Palais Av. Winston Churchill 75008 Paris Horaires : Du mardi au dimanche de 10h à 18h. La dernière entrée est à 16h45 pour les expositions temporaires et 17h15 pour les collections permanentes. Agenda culturel https://www.billetterie-parismusees.paris.fr/ https://www.petitpalais.paris.fr/ Marque-page0
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Flavio Cannalonga – un photographe à (re)découvrir Pour leur quatrième et dernière carte blanche, nos invité·es de The Analog Club — lieu emblématique dédié à la photographie argentique à ...
Actu Art Contemporain Artemisia, affirmation de soi et héroïnes caravagesques au musée Jacquemart-André Le destin et l’œuvre d’Artemisia Gentileschi (1593–1653) ne font qu’un et une relecture des pionnières de l’histoire de l’art la place désormais ...
L'Invité·e Carte blanche à The Analog Club : Gil Rigoulet nous livre son ode à la photographie argentique Pour cette troisième carte blanche, nos invité·es de The Analog Club — lieu emblématique dédié à la photographie argentique à Paris — ...
Actu Art Contemporain Fondation groupe EDF, Marseille/Paris « Ames vertes », « Ce que l’horizon promet »
Actu Art Contemporain « Corps et âmes », une nouvelle saison incandescente à la Pinault Collection-Bourse de commerce
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
Carte blanche à The Analog Club : Gil Rigoulet nous livre son ode à la photographie argentique 1 jour ago
Carte blanche à The Analog Club : Rencontre avec Florian Guillon-Antigny, artisan des procédés alternatifs en argentique 3 jours ago
Festival Circulation(s) #15 : Entretien avec Clara Chalou, direction artistique, collectif Fetart 8 avril 2025
Sensibilités partagées à la Galerie Echo 119. Rencontre avec Salomé d’Ornano et Kinuko Asano 7 avril 2025
Letizia Battaglia, Une vie de lutte. “Je m’empare du monde où qu’il soit” aux éditions Actes Sud 2 jours ago
S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria) 26 mars 2025
Masterclass Oeildeep : « L’appel de l’horizon », un renouveau immortalisé par Rebecca Rubcke 7 heures ago
Masterclass Oeildeep : « Syncopée Méditerranée / Marseille », une série de Pierryl Peytavi 4 avril 2025
Dernier chapitre d’une trilogie familiale, le photographe Pierre-Elie de Pibrac en Israël (Episode 6) 31 mars 2025
We Are The Painters, Interview, galerie In Situ – fabienne leclerc : recyclage, chevelure et premier degré 1 jour ago