Carte blanche à Adélie de Ipanema : Laurence Geai. Le baiser du Carillon. Janvier 2016 11 décembre 2025
Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 10 décembre 2025
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 12 décembre 2025
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 11 décembre 2025
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 10 décembre 2025
Partager Partager Pour sa deuxième carte blanche, notre invitée, Florence Bourgeois, directrice de Paris Photo, s’éloigne des allées de la foire pour nous conduire dans le 18ème arrondissement de Paris, au BAL, lieu emblématique du paysage culturel contemporain. Fidèle à sa vocation d’explorer les formes documentaires sous toutes leurs dimensions, le BAL présente actuellement deux expositions d’une grande intensité : Donna Gottschalk & Hélène Giannecchini et Carla Williams. Ces deux propositions, qui interrogent avec force les représentations du corps, de l’intime et du politique, sont à découvrir jusqu’à dimanche – à ne pas manquer avant leur fermeture. Donna Gottschalk, Jill, San Francisco, 1971, Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix © Donna Gottschalk Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix © Donna Gottschalk J’aime le rôle singulier du BAL dans le paysage parisien : un lieu de recherche et de transmission autour de l’image. L’exposition actuelle, consacrée à Donna Gottschalk, fait écho à cette vocation critique et engagée. Au rez-de-chaussée, le focus sur Carla Williams et son livre Tender, récompensé l’an dernier à Paris Photo par le Prix du livre Paris Photo–Aperture, rappelle combien la photographie peut être un espace de réparation et d’affirmation. © Carla Williams INFORMATIONS PRATIQUES Le Grand Palais3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris jeu13nov(nov 13)11 h 00 mindim16(nov 16)19 h 00 minParis Photo 2025Le Grand Palais, 3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris OrganisateurParis Photo - Reed Expositions Détail de l'événementPhoto : Guy Tillim, Quelimane, 2007/2025 – Courtesy of the artist & Stevenson Paris Photo propose une programmation culturelle dense qui en fait le rendez-vous incontournable des acteurs du marché : Détail de l'événement Photo : Guy Tillim, Quelimane, 2007/2025 – Courtesy of the artist & Stevenson Paris Photo propose une programmation culturelle dense qui en fait le rendez-vous incontournable des acteurs du marché : l’exposition inédite d’une collection, les conversations, les book talks, le parcours Elles × Paris Photo, les signatures, le Prix du livre Paris Photo–Aperture, les expositions de nos partenaires et bien plus encore. Retrouvez l’interview de Florence Bourgeois, directrice de Paris Photo et Anna Planas au sujet de la nouvelle édition de Paris Photo 2025. Propos recueillis par Virginie Huet. Pour sa 28ème édition, Paris Photo donne un nouveau rythme à son parcours de visite. Quel en est le principe ? Florence Bourgeois : Nous avions déjà repensé l’implantation de la foire l’an dernier, pour son retour dans un Grand Palais magnifié et étendu. Cette année, Voices rejoint la nef, où le parcours sera ponctué de projets Prismes. Ces respirations créées dans le secteur Principal sont autant de ponts jetés avec les secteurs Digital ou Éditions, tout aussi essentiels et intégrés à cette dynamique. Anna Planas : Ce parcours plus séquencé tient aussi un discours sur l’image, comme le prouvent les installations expérimentales d’Adrian Sauer ou de Sophie Ristelhueber, lauréate du prix Hasselblad 2025, qui offriront un contrepoint conceptuel à la pièce historique d’August Sander présentée l’an dernier. Un ton inspirant donné dès l’entrée VIP, avec la collection de la curatrice et philanthrope new-yorkaise Estrellita B. Brodsky, fervente supportrice de la scène latino-américaine et de sa diaspora. Toujours plus internationale, Paris Photo persiste à élargir son horizon. À quelles scènes portera-t-elle attention ? Anna Planas : Nous voyageons tout au long de l’année pour aller à la rencontre d’artistes, de galeristes, de conservateurs et de commissaires étrangers. Les scènes indienne, proche et moyen-orientale, mais aussi polonaise seront ainsi mises en avant grâce à la première participation des galeries Vadehra Art (New Delhi), Ayyam (Dubaï), Hafez (Jeddah) ou Raster (Varsovie). Florence Bourgeois : La scène japonaise revient elle aussi en force, avec neuf galeries et quatre éditeurs. Cette diversité se retrouve également dans le secteur Émergence, qui réunira vingt talents venus du Soudan du Sud, du Mexique ou du Venezuela. Lire la suite… Dates13 Novembre 2025 11 h 00 min - 16 Novembre 2025 19 h 00 min(GMT+00:00) LieuLe Grand Palais3, avenue du Général Eisenhower 75008 ParisOther Events OrganisateurParis Photo - Reed ExpositionsLearn More Le Grand Palais Get Directions CalendrierGoogleCal https://www.parisphoto.com EN CE MOMENT ET BIENTÔT AU BAL LE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris jeu19jui(jui 19)12 h 00 mindim16nov(nov 16)19 h 00 minDonna Gottschalk & Hélène GiannecchiniNous AutresLE BAL, 6, Impasse de la défense 75018 Paris Détail de l'événementPhoto : Donna Gottschalk, Autoportrait avec JEB, E. 9th Street, New York, 1970, Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix © Donna Gottschalk Fruit d’une rencontre et d’un dialogue soutenu entre la Détail de l'événement Photo : Donna Gottschalk, Autoportrait avec JEB, E. 9th Street, New York, 1970, Courtesy de l’artiste et de Marcelle Alix © Donna Gottschalk Fruit d’une rencontre et d’un dialogue soutenu entre la photographe états-unienneDonna Gottschalk et l’écrivaine française Hélène Giannecchini, l’exposition Nous autres tisse un échange entre deux générations et deux langages, où images et mots se répondent pour éclairer des existences longtemps restées dans l’ombre, pour faire la part belle aux « constellations d’ombres singulières, de vies qui brillent un instant avant de disparaître ». (Michel Foucault, La vie des hommes infâmes). Photographe emblématique de la scène LGBTQ+ des années 1970, Donna Gottschalk a capturé avec une rare intensité la vie intime et militante de communautés en marge. Restées invisibles durant des décennies en raison de leur sujet, ses images offrent un témoignage brut et poignant des luttes, des amitiés et des instants du quotidien qui composent ces trajectoires hors des cadres dominants. Portraits de proches, scènes de famille et fragments de vie se font gardiens d’histoires, de résistances et de voix longtemps ignorées. Les textes d’Hélène Giannecchini prolongent et enrichissent le regard de Donna Gottschalk. À travers ses mots, elle redonne voix à ces existences effacées, révélant leur force et leur vulnérabilité. Son écriture tisse un espace où mémoire et transmission s’entrelacent, où chaque récit devient un acte de préservation et de reconnaissance. Nous autres ne se contente pas de témoigner d’histoires passées mais esquisse un album de famille inédit, où chaque visage, chaque mot réinscrit ces vies dans une filiation choisie. Elle nous engage à les regarder, à les lire et à les inscrire durablement dans notre histoire commune. Donna est né à Alphabet City, l’un des quartiers les plus pauvres et durs de Manhattan et c’est depuis cet endroit qu’elle a construit son rapport à l’image. Elle voulait faire place aux «personnes que l’on ne regarde jamais, m’a-t-elle dit dans la voiture, celles qui sont oubliées deux fois parce qu’elles sont pauvres et queer. Ce sont des vies qui ne comptent pas pour la plupart des gens, alors que ce sont les personnes que j’ai le plus aimées». Les images de Donna sont traversées par la force de ces liens. Donna reprend son récit qui a quelque chose d’imparable. Elle me décrit la vie à New York, la brutalité de la ville, «si tu avais loué le même appartement à Harlem dans les années 70 tu ne serais pas là avec moi; tu serais morte», m’explique-t-elle quand je lui indique la rue où je logeais avant de la rejoindre. Elle revient sur la dureté de ses parents, l’explique en partie par leurs conditions de vie difficiles, redit son amour pour eux, son lien si puissant à ses deux soeurs Myla et Mary, et à son frère, Vincent, qui vit encore dans l’appartement de leur mère et dont elle s’occupe depuis qu’il a fait sa première crise de schizophrénie dont il n’est jamais vraiment revenu. -Hélène Giannecchini Dates19 Juin 2025 12 h 00 min - 16 Novembre 2025 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuLE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisOther Events LE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisLE BAL est une plateforme indépendante d’exposition, d’édition, de réflexion et de pédagogie, dédiée Mercredi 12h - 22h Nocturne. Jeudi 12H - 19H Soirées BAL LAB 20H-22H (Fermeture de l'exposition à 19H) et le Vendredi, samedi, dimanche 12H - 19H. Fermé le Lundi et Mardi LE BAL Get Directions CalendrierGoogleCal LE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris jeu19jui(jui 19)12 h 00 mindim16nov(nov 16)19 h 00 minCarla WilliamsTenderLE BAL, 6, Impasse de la défense 75018 Paris Détail de l'événementEn résonnance avec l’oeuvre de Donna Gottschalk, LE BAL présentera une série inédite d’autoportraits réalisés par la photographe afro-américaine Carla Williams (1965), entre 1984 et 1999. Conservées par l’artiste durant Détail de l'événement En résonnance avec l’oeuvre de Donna Gottschalk, LE BAL présentera une série inédite d’autoportraits réalisés par la photographe afro-américaine Carla Williams (1965), entre 1984 et 1999. Conservées par l’artiste durant plus de trente ans sans qu’elles ne soient jamais dévoilées, ces photographies s’inscrivent directement dans la lignée des représentations émancipatrices développées par Donna Gottschalk vingt ans plus tôt. Tender compose ainsi l’autoportrait d’une jeune femme questionnant la place des femmes noires dans la culture visuelle et l’histoire de l’art. Commissariat : Hélène Giannecchini et Julie Héraut Dates19 Juin 2025 12 h 00 min - 16 Novembre 2025 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuLE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisOther Events LE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisLE BAL est une plateforme indépendante d’exposition, d’édition, de réflexion et de pédagogie, dédiée Mercredi 12h - 22h Nocturne. Jeudi 12H - 19H Soirées BAL LAB 20H-22H (Fermeture de l'exposition à 19H) et le Vendredi, samedi, dimanche 12H - 19H. Fermé le Lundi et Mardi LE BAL Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Donna Gottschalk & Hélène Giannecchini Nous Autres 19 Juin 2025 12 h 00 min - 16 Novembre 2025 19 h 00 min LE BAL6, Impasse de la défense 75018 Paris ven28nov(nov 28)12 h 00 min2026dim08fev(fev 8)19 h 00 minMarie QuéauFuryLE BAL, 6, Impasse de la défense 75018 Paris Détail de l'événementMarie Quéau est la cinquième lauréate du Prix LE BAL/ADAGP de la Jeune Création, qui a été décerné en 2023. Ce prix a pour vocation d’accompagner pendant deux ans la Détail de l'événement Marie Quéau est la cinquième lauréate du Prix LE BAL/ADAGP de la Jeune Création, qui a été décerné en 2023. Ce prix a pour vocation d’accompagner pendant deux ans la réalisation d’un projet de création s’inscrivant dans le spectre large de l’image-document, fixe et en mouvement, articulant enjeux sociétaux et esthétiques. Le projet de Marie Quéau FURY fait l’objet d’une installation au BAL et d’un livre co-édité par Roma Publications et LE BAL. Comment apprend-on à tomber, se jeter par une fenêtre, tout casser sur rendez-vous ? Marie Quéau expose dans FURY des corps confrontés à des états extrêmes : cascadeurs défenestrés à répétition, acteurs en transe dans des studios de motion capture, apnéistes en immersion statique au bord de la dérive, individus donnant libre cours à leur rage dans une fury room. Mêlant expériences réelles et machineries du faux, son travail emprunte à la science-fiction sa dimension spéculative pour éprouver le réel et ses limites. Ces univers disparates ont en commun de fabriquer du vraisemblable. Ainsi, documenter une probabilité pourrait parfaitement résumer la démarche de Marie Quéau ou photographier la possibilité qu’une chose a d’être « vraie ». Cadrages serrés, noir-et-blanc saturé et couleurs artificielles lui permettent de construire un espace indéterminé, menaçant, opaque, où pointe une violence sourde et où seuls les corps et leurs gestes comptent. Face à un monde où la logique échappe, Marie Quéau s’attache aux figures poétiques du renversement : la chute comme un envers de l’envol, un corps qui encaisse la blessure ou l’accident pour un autre, un état de transe converti en données par la machine, la violence théâtralisée pour assurer sa survie. Loin de se contenter de capturer ces instants de bascule, elle en expose aussi les mécanismes : protocoles, capteurs, instruments, autant d’outils qui transforment l’expérience limite en performance maîtrisée, en récit mesurable. En juxtaposant ces fragments – corps tendus vers l’extrême, dispositifs de contrôle et gestes calculés – son travail met au jour une contradiction fondamentale : l’humain cherche sans cesse à dompter ce qui, par définition, le dépasse. Le travail de Marie Quéau nous invite à questionner notre propre perception de la réalité. Et si ces moments de confrontation aux limites, quand le corps et l’esprit vacillent entre contrôle et lâcher-prise, révélaient ce qui nous lie le plus intensément ? Marie Quéau est née en 1985 à Choisy-le-Roi. Après des études d’arts plastiques, elle intègre l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles dont elle est diplômée en 2009. Depuis 2017, elle vit et travaille à Paris, à la suite d’une résidence à la Cité internationale des arts. Sa pratique interroge la frontière entre documentaire et fiction : attentive à la dimension descriptive des sujets, elle s’en écarte toujours pour révéler zones de trouble et ambiguïtés, empruntant aussi bien à l’imaginaire collectif qu’à la science-fiction. Son travail a été présenté dans de nombreuses institutions et festivals, dont le Centre Photographique d’Île-de-France, le Festival international de mode et de photographie de Hyères, le Centre culturel de Freiburg, la Filature de Mulhouse, la galerie Madé à Paris, ainsi qu’au Festival PhotoLevallois. Ses projets ont donné lieu à plusieurs publications : Handbook (September Books, 2018) est une cartographie poétique de sites dédiés à la recherche scientifique ; Odds and ends (Area Books, 2021) explore la fin comme processus à l’oeuvre dans ce qui nous entoure ; et Le Royaume (Area Books, 2025) dresse le portrait d’une communauté imaginaire. Ses oeuvres sont présentes dans diverses collections telles que le Frac Île-de-France, le Centre national des arts plastiques (Cnap) ainsi que la Bibliothèque nationale de France. Elle est représentée par la galerie Les filles du calvaire, Paris. Dates28 Novembre 2025 12 h 00 min - 8 Février 2026 19 h 00 min(GMT-11:00) LieuLE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisOther Events LE BAL6, Impasse de la défense 75018 ParisLE BAL est une plateforme indépendante d’exposition, d’édition, de réflexion et de pédagogie, dédiée Mercredi 12h - 22h Nocturne. Jeudi 12H - 19H Soirées BAL LAB 20H-22H (Fermeture de l'exposition à 19H) et le Vendredi, samedi, dimanche 12H - 19H. Fermé le Lundi et Mardi LE BAL Get Directions CalendrierGoogleCal Related Events Donna Gottschalk & Hélène Giannecchini Nous Autres 19 Juin 2025 12 h 00 min - 16 Novembre 2025 19 h 00 min Marque-page0
Fabienne Verdier à la Cité de l’architecture et du patrimoine, Interview Matthieu Poirier, commissaire
L'Invité·e Carte blanche à Adélie de Ipanema : Eloïse Labarbe-Lafon & Alexander Gronsky Pour sa quatrième et exceptionnellement cinquième, carte blanche, notre invitée de la semaine, Adélie de Ipanema, a choisi de nous présenter deux ...
L'Ephéméride Ça s’est passé un 12 décembre : Mort d’Eva Besnyö Le 12 décembre 2003, la photographe néerlandaise d’origine hongroise Eva Besnyö meurt à l’âge de 93 ans. Elle commencera à photographier à ...
L'Invité·e Carte blanche à Adélie de Ipanema : Laurence Geai. Le baiser du Carillon. Janvier 2016 Pour sa troisième carte blanche, notre invitée de la semaine, Adélie de Ipanema, la directrice de Polka, a choisi de revenir sur ...
Carte blanche à Adélie de Ipanema : Laurence Geai. Le baiser du Carillon. Janvier 2016 11 décembre 2025
Planches Contact Festival : Arno Rafael Minkkinen, une série inédite pour un duo et une rétrospective 10 décembre 2025
Planches Contact Festival : Henrike Stahl déconstruit le mythe du prince charmant et de la vie de château 12 décembre 2025
Planches Contact Festival : Interview Veronica Mecchia, Photographe et modèle d’Arno Rafael Minkkinen 9 décembre 2025
Rencontre Delphine Dumont, directrice Hangar Bruxelles : PhotoBrussels Festival #10, Bicentenaire de la photographie x CNAP 8 décembre 2025
« There is a crack in everything » Musée Juif de Belgique, rencontre Barbara Cuglietta : La faille est indissociable de la lumière 11 décembre 2025
Art Anwerp, 5ème édition : Interview Nele Verhaeren « Une foire petite, contemporaine, éclectique et précieuse » 10 décembre 2025