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Partager Partager L'Invité·ePhoto La carte blanche photographique de Daniel Templon Marie-Elisabeth De La Fresnaye26 juin 2018 Dès mes débuts en 1966, j’ai travaillé avec des artistes qui avaient un intérêt pour l’image photographique. Jean Le Gac par exemple mêlait textes de fiction, photographie et peinture. Joseph Kosuth exposait des définitions tirées de dictionnaires, imprimées puis accompagnées de l’objet en question, et de sa photographie. Mais dans tous ces cas, ce qui les intéressaient, c’était l’usage de la photographie comme d’un outil, au service d’une réflexion conceptuelle sur la reproduction mécanique et la définition de l’œuvre d’art. La photographie, qu’on n’appelait pas encore la « photographie plasticienne » était une niche, et seules quelques galeries comme Françoise Paviot ou Agnès B ont commencé à la montrer à la fin des années 70 début des années 80. Il n’y avait pas encore de marché. Cela ne m’a pas empêché de vouloir exposer dès 1978 la création américaine photographiques avec une exposition de groupe rassemblant William Eggleston, Ralph Gibson, Kenneth McGowan, Joel Maloney, Joel Meyerowitz, Neal Slavin. C’était les débuts de la photographie couleur. William Eggleston a été le premier photographe à avoir les honneurs du MOMA à New York. Je l’ai d’ailleurs exposé de nouveau, bien plus tard, en 2003. Mais le premier photographe que j’ai passionnément défendu est Helmut Newton. Mon exposition des grands nus à la galerie en 1981 a provoqué un vrai scandale. Nous avons eu beaucoup de presse. Cette exposition frontale de la nudité, la mise en scène sophistiquée proche de la photographie de mode et surtout le format XXL de ces nus, qui était une innovation à l’époque, étaient franchement révolutionnaires. Helmut Newton qui était un homme très fin, en était parfaitement conscient, il n’avait pas peur de provoquer, au contraire. C’était un artiste qui avait l’instinct du jeu médiatique. J’ai fait sa première exposition de galerie en France, et en 2003, j’ai fait sa dernière exposition tout court. Il s’est tué quelques semaines après l’exposition au volant de sa voiture en sortant du Château Marmont un hôtel chic de LA où il avait ses habitudes. Souvent, on me dit que je me suis davantage intéressé à la peinture qu’à la photographie. Ce n’est pas tout à fait vrai car j’ai quand même exposé Robert Mapplethorpe, Araki, Newton. Aujourd’hui je travaille avec David LaChapelle, Gregory Crewdson, James Casebere ainsi que le duo Pierre et Gilles. C’est vrai qu’une chose que tous ces artistes ont en commun, c’est de refuser de se définir comme « photographe ». Ils sont des artistes avant tout, avec souvent une vaste connaissance de la peinture et de l’histoire de l’art. Tous on en commun, la mise en scène et la volonté de redéfinir les limites de la photographie classique. David LaChapelle que nous allons exposer en novembre 2018 dans le nouvel espace de la galerie rue du Grenier Saint Lazare, s’est d’abord fait connaître par ses photographies de mode excentriques. Progressivement les musées se sont intéressés à lui. Il a été exposé à la Monnaie de Paris en 2009, au Musée d’Art Moderne de Tel Aviv, et le Musée d’art contemporain de Tapei en 2010. En ce moment il a une belle exposition au musée Grönigen aux Pays-Bas. À notre première rencontre, il a immédiatement accepté que la galerie devienne son agent en France, je n’ai pas hésité. Certains jugent son travail violent, vulgaire, trop érotique. Moi, je le trouve profondément original, inventif, d’une vraie beauté plastique, qui reflète la démesure californienne, peut être assez éloignée de nos canons européens. Sa première exposition à la galerie en 2013 était consacrée à des mannequins en cire, détruits par des vandales. La dernière en 2014 était consacrée à des photos d’usines et de raffineries de pétrole, entièrement réalisées en maquette avec des objets en plastique. Le résultat était surprenant. Une belle réflexion sur l’écologie, l’environnement mais aussi sur les limites de la photographie, l’illusion, notre incapacité à voir. Marque-page0
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