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L'Invité·ePhoto Carte blanche à Samuel Bollendorff : La photographie témoin de l’exil La Rédaction1 février 2019 © Samuel Bollendorff Partager Partager Temps de lecture estimé : 3minsPour sa quatrième et dernière carte blanche, notre invité de la semaine, Samuel Bollendorff partage avec nous l’enquête photographique intitulée « La Nuit tombe sur l’Europe » qu’il a réalisé en 2016 sur les migrants. Il y a les travaux de photographes tels que Olivier Jobard ou Samuel Gratacap qui nous maintiennent les yeux ouverts. En janvier 2016, au nord de la Grèce, les frontières se sont refermées, laissant 46 000 enfants, femmes et hommes traumatisés par la guerre et l’exil, bloqués à Idomeni, en plein hiver. Laissés dans la pluie et le froid, au milieu des ordures et des excréments face aux portes fermées de l’Europe. Plus de 25 millions de personnes dans le monde ont été contraintes de tout quitter pour prendre la route de l’exil. Jamais depuis 1945, le nombre de réfugiés n’a été aussi important, mais à peine 5% se tournent vers l’Europe. Ils fuient la violence des conflits, la terreur, la répression politique, les discriminations ou l’intolérance. Leur fuite n’est pas un choix. C’est une question de survie. Face à cette urgence, l’Europe s’érige en forteresse. Elle tourne le dos à ses valeurs et à ses engagements d’accueil et de protection. Elle fait le choix de protéger ses frontières, au lieu de protéger la vie des personnes. Les frontières se hérissent de barbelés et se veulent infranchissables. Des lois toujours plus dures à l’encontre des réfugiés sont adoptées. Des réfugiés sont renvoyés de force au mépris de nos lois censées les protéger. Le territoire européen devient une terre d’épreuves supplémentaires à affronter. Les frontières fermées obligent les personnes à prendre des routes dangereuses, souvent à la merci de trafiquants sans scrupules. Faute de volonté et de structures d’accueil, des hommes, et surtout des femmes et des enfants deviennent vulnérables : conditions de vie inhumaines, mauvais traitements de la part des forces de sécurité, violence xénophobes, agressions sexuelles. Cette crise n’est pas la faute des réfugiés. C’est une crise des responsables politiques. Une crise du courage. Celui de rester fidèle aux valeurs et engagements qui fondent l’Europe. Les images ne manquent pas qui témoignent de ces situations sans pour autant provoquer de changement dans les politiques qui font la honte de l’Europe. Les opinions publiques désarmées, sont certes touchées mais pas assez pour que les dirigeants tiennent compte des élans de solidarité qui peuvent s’exprimer. Pire, ils les condamnent. Les images de naufrages en mer Méditerranée auxquelles nous sommes confrontés depuis quelques années ne changent malheureusement pas nos politiques, nous l’avons vu avec la soudaine, et éphémère, prise de conscience de l’horreur suite à la publication de l’image de Aylan Kurdi, enfant mort le 2 septembre 2015, gisant sur une plage de Turquie. Face à la montée des populismes, il est primordial de maintenir le public en alerte face à la réalité de la brutalité, à l’insoutenable traumatisme que vivent ces milliers de femmes, hommes et enfants, errant sur les routes de l’exil. En 2016, j’ai parcouru la route des Balkans pour réaliser l’enquête photographique et le film La Nuit Tombe sur l’Europe. Ce film reste malheureusement d’actualité. http://www.lanuittombesurleurope.com Marque-page3
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S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi par Brigitte Trichet (éditions Hemeria)
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