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Samuel Bollendorff, photographe, est notre invité de la semaine

Portrait d'endance de Samuel Bollendorff
Temps de lecture estimé : 3mins

Cette semaine nous accueillons Samuel Bollendorff photographe français qui expose actuellement sa série « Contaminations » à la galerie Fait & Cause, un abominable tour du monde de toutes les zones contaminées par l’Homme du XXIème siècle…
Jusqu’à vendredi, il partagera avec nous ses cartes blanches et nous parlera de travaux photographiques qui l’accompagnent. Aujourd’hui, place à son portrait chinois… un exercice, qu’il déteste.

Samuel Bollendorff est photographe et réalisateur. Il interroge la place de l’humain dans les sociétés du XXI ème siècle. Pionnier du documentaire interactif et des projets transmédias, il explore les nouvelles formes d’écritures audiovisuelles et leur transposition dans l’espace public. Son travail photographique, ses films et ses installations alimentent son questionnement sur l’image comme outil de réflexion politique.

Parmi ses réalisations on compte Voyage au bout du charbon (Prix SCAM 2009), A l’abri de rien (Prix Europa 2011), Le Grand Incendie (Visa d’or du documentaire interactif) La Parade (Etoile de la SCAM 2018), La Nuit Tombe sur l’Europe ou encore Contaminations, après moi le déluge. Il vit et travail à Paris.

http://www.samuel-bollendorff.com/

Le portrait chinois de Samuel Bollendorff

Si j’étais une œuvre d’art : L’espoir du condamné à mort de Joan Miró. Mais je ne sais pas si j’ai beaucoup d’espoir.
Si j’étais un musée ou une galerie : Je serais le coffret DVD de l’abécédaire de Deleuze ou un cabinet de curiosités.
Si j’étais un(e) artiste : je serais un musicien.
Si j’étais un livre : La trilogie des jumeaux d’Agota Kristof
Si j’étais un film : Ce serait un film entre Les maîtres fous et Amarcord.
Si j’étais un morceau de musique : Norma Acte 2 scene 3 : Deh! non volerli vittime. Mais je n’ai pas le timbre de la Callas.
Si j’étais une photo accrochée sur un mur : Ce serait une photo de mes enfants, mais je les préfère à mes côtés.
Si j’étais une citation : 

Si j’étais un sentiment : la passion, mais ça ne vous regarde pas !
Si j’étais un objet, je serais bien malheureux.
Si j’étais une expo : Asylum of the birds de Roger Ballen
Si j’étais un lieu d’inspiration : Le désert d’Atacama, la nuit… tant nous ne sommes rien. Mais comme c’est loin, il reste les Cévennes.
Si j’étais un breuvage : Je serais à la pression.
Si j’étais une héroïne : J’aurais changé de drogue.
Si j’étais un vêtement : Je n’en n’ai pas besoin, un portrait chinois ne dévoile pas grand chose…

Suivez tout au long de la semaine, les cartes blanches de notre invité

> Carte blanche à Samuel Bollendorff : La Statue de Lénine décapitée de Guillaume Herbaut (Le Mardi 29 janvier 2019)
> Carte blanche à Samuel Bollendorff : La Santé de Mathieu Pernot aux éditions Xavier Barral (Le Mercredi 30 janvier 2019)
> Carte blanche à Samuel Bollendorff : David Dufresne contre les fake news (Le Jeudi 31 janvier 2019)
> Carte blanche à Samuel Bollendorff : La photographie témoin de l’exil (Le Vendredi 1erévrier 2019)

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