Nathalie Gallon est critique d’art, membre de l’AICA. Elle écrit des textes sur des artistes pour des plateformes, magazines en ligne et en version print et des galeries.Commissaire d’exposition indépendante, conseillère artistique et co-éditeur de Beaux-Livres L’exposition « Éphémérides coréennes », dont elle est la commissaire et la productrice, a été labellisée dans le cadre de l’année croisée France/Corée en 2015. De 2010 à 2012, elle a été déléguée générale de la Fondation Carmignac et a dirigé le prix international de photographie depuis sa création en 2009, pendant six ans. Elle conçoit des projets artistiques.
Tout au long du mois de mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, nous partagerons avec vous une sélection d’ouvrages de femmes photographes réalisée par des éditrices françaises.
Le secteur de la photographie prêt à faire sa révolution ?
Nous avons attendu longtemps que la parole se libère sur les violences perpétrées au sein du « petit monde de la photographie ». Il y a bien eu quelques initiatives lancées ici et là par le passé, mais il semblait alors que le bâillon entravant les victimes était encore trop serré. Certains affirment même que notre secteur échappe à tout ce que l’on peut voir ailleurs, comme dans le milieu du cinéma… Mais ces derniers mois, les choses commencent à bouger avec le lancement d’un @metoophoto_ par @metoomedia_ et l’arrivée du hastag #balancetonphotographe qui semble prendre de l’ampleur. Alors le secteur de la photographie est il prêt à faire sa révolution ?