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Les États généraux de la Photographie lancés en 2021 vous proposent d’assister à une restitution publique les 18 et 19 mars prochain à Paris. Huit structures associatives et professionnelles ont réunit leurs expertises pour pointer les faiblesses d’un secteur en souffrance et avancer sur des propositions concrètes de changement. Après deux années de travail, autour de six thématiques spécifiques, les États généraux de la Photographie vont présenter les résultats de leurs travaux lors de deux journées de rencontres et de tables rondes.

Les Filles de la Photo, l’ADAGP, les Agents Associés, le CLAP, les Filles de la Photo, France PhotoBook, le réseau Diagonal, la SAIF et l’Union des Photographes Professionnels (UPP), tous membres des États généraux de la photographie vous convient à deux journées de rencontres et tables rondes pour construire ensemble l’avenir du secteur. Vous pourrez découvrir le compte-rendu de deux années de travail (enquête, ateliers thématiques…) autour de six thématiques.
Découvrez le programme détaillé de ces deux journées qui se dérouleront dans les bureaux de l’Adagp (Paris 6e) ou en direct sur Youtube (en cliquant-ici). L’entrée est gratuite mais l’inscription préalable est obligatoire (les places sont limitées).

Jour 1 – Lundi 18 Mars

  • 10h : Ouverture des portes
  • 10h15 – 11h  Introduction aux Etats Généraux de la Photographie
  • 11h – 12h30 Quelles mesures pour un meilleur respect du droit d’auteur ?  Une table ronde modérée par Ericka Weidmann – journaliste et fondatrice de 9 Lives magazine et coordinatrice du CLAP.

Comment promouvoir une meilleure protection des droits d’auteur dans le domaine de la photographie auprès des auteurs et des utilisateurs d’images, tout en garantissant des rémunérations justes pour les auteurs et en relevant les défis posés par l’évolution numérique ?

Les ateliers sur le droit d’auteur dans la photographie ont abordé un éventail de défis et de questions clés liées à la rémunération des photographes. La méconnaissance et le non-respect du droit d’auteur des photographes par les commanditaires sont des problèmes majeurs. L’information et l’éducation aux droits d’auteur, des professionnel·les sont insuffisantes. La rémunération des photographes dans les secteurs de la presse et de l’édition, du corporate et du culturel, la demande de diversification de leurs compétences, les pressions et les exigences des commanditaires sont des sujets majeurs.

> Pour s’inscrire à cette demi-journée, cliquez-ici.

  • 14h – 15h30 Quel accompagnement de la création photographique dans les étapes de recherche et d’expérimentation ?
    Une table ronde modérée par Christine Coste – journaliste au Journal des Arts.

Quels sont les moyens, les espaces de collaboration et les dynamiques d’accompagnement des photographes pour la recherche et l’expérimentation ?

Dans cet atelier, la position du photographe a été questionnée dans sa relation avec les différents acteurs de l’écosystème de la création contemporaine (prescription, légitimité, reconnaissance). De l’importance de la genèse des projets (recherche, documentation, développement), de la nécessité de rencontrer et de fédérer un certain nombre de partenaires divers et complémentaires, de définir et distinguer les moyens nécessaires à la création, apprécier la variété des écritures et mieux appréhender les modalités possibles de leur valorisation.

  • 16h – 17h30 Quelle évolution des statuts face à la pluriactivité ?
    Une table ronde modérée par Jacques Hémon – journaliste et analyste du marché de la photographie.

Artiste-auteur, artisan, photographe salarié…, comment s’y retrouver ?

L’atelier a mené une réflexion sur des statuts qui s’adaptent à la réalité de notre métier, permettant des ponts entre les différentes pratiques et une perméabilité juridique et fiscale. Être photographe c’est travailler sur plusieurs modèles de la photographie (presse, droit d’auteur, artisan, intervenant). Le passage entre les différents statuts est possible mais complexe, et source d’une précarisation du fait des difficultés administratives engendrées.

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Jour 2 – Mardi 19 Mars

  • 8h45  Ouverture des portes
  • 9h – 10h30 Quelle valorisation pour le travail du photographe ?
    Une table ronde modérée par Anaïs Viand – journaliste indépendante.

Quels sont les moyens les plus efficaces pour améliorer la reconnaissance de la valeur de la photographie ?

Quelles idées pour valoriser le travail des photographes, éduquer le public et renforcer la reconnaissance professionnelle ? Les discussions explorent des solutions telles que la création de chartes et labels, l’éducation à l’image, la sensibilisation au droit d’auteur. Elles évoquent la création d’une plateforme, d’un espace d’échanges et de ressources pour les photographes et les professionnel·les qui les accompagnent dans leur parcours. L’objectif est d’améliorer la visibilité, la compréhension et la valorisation du métier de photographe tout en considérant la diversité des pratiques photographiques.

  • 11h – 12h30 Quelles mesures prendre pour développer des pratiques éco-responsables ?
    Une table ronde modérée par Alexandre Hérault – fondateur du studio de création Écran sonore.

Comment mesurer l’impact écologique des pratiques professionnelles liées à la photographie, le réduire et inciter à l’éco-responsabilité ?

L’atelier s’est concentré sur les mesures de l’impact environnemental, les stratégies de réduction de cet impact et les moyens d’encourager l’éco-responsabilité dans les pratiques professionnelles liées à la photographie. Bien que de nombreux efforts soient déployés pour intégrer des préoccupations environnementales dans les pratiques professionnelles liées à la photographie, il est indéniable que la transition vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement représente un voyage complexe, s’étalant sur des années. Les actions du ministère de la Culture en faveur de l’écologie visent à mettre en place des politiques publiques, à sensibiliser et à encourager la collaboration entre les acteurs culturels. La réflexion actuelle cherche à briser les silos, cartographier les partenaires potentiels, et inciter à l’éco-responsabilité. Pour les photographes, comme pour l’ensemble de la communauté professionnelle, l’objectif est de mesurer et réduire leur impact écologique, tout en favorisant des pratiques plus durables dans leur domaine.

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  • 14h – 15h30 Quelle place pour l’Intelligence artificielle ?
    Une table ronde modérée par Gilles Courtinat – journaliste.

Comment l’arrivée massive et incontrôlée de l’intelligence artificielle (IA) générative dans le domaine de la photographie redéfinit-elle les pratiques professionnelles, les engagements éthiques des acteurs, et la perception de la transparence dans la création, la diffusion et la rémunération des images générées par l’IA ?

L’atelier mené s’est concentré sur l’impact de l’IA dans les industries culturelles et créatives, en mettant l’accent sur la photographie. Plutôt que d’explorer les implications sociétales de cette révolution technologique, notre approche se focalise sur les transformations à prévoir dans les métiers de la photographie, considérant la puissance et la rapidité d’apprentissage de l’IA. Il s’agit d’anticiper et de comprendre les transformations profondes induites par l’IA dans l’écosystème de la photographie, tout en favorisant une approche collaborative et éthique de son utilisation.

  • 16h – 17h30 Quelles perspectives pour les Etats Généraux de la Photographie ?

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Lieu : ADAGP 11 rue Duguay-Trouin 75006 Paris
ou en Direct sur Youtube >>>

A (RE)LIRE
Carte blanche à Sabrina Ponti : Pourquoi s’engager dans l’organisation des Etats généraux de la Photographie 40 ans après Jack Lang ?

Ericka Weidmann
Après des études d'Arts Appliqués et de photographie, elle rejoint un magazine en ligne consacré à la photo en tant que directeur artistique, poste qu'elle occupera pendant 10 ans. En 2010, elle s'installe comme DA en indépendant. En parallèle, elle devient responsable éditorial pour Le Journal de la Photographie et c'est en septembre 2013 qu'elle co-fonde le quotidien L’Oeil de la Photographie pour lequel elle est rédactrice en chef jusqu'en septembre 2016 avant de fonder 9 Lives magazine ! Ericka Weidmann est également journaliste pigiste pour d'autres médias.

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