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La Bourse Jeune création 2025 Ateliers Médicis et Rubis Mécénat vient d’être attribuée à Josza Anjembe pour son projet « La princesse, la Mangon et le retour du refoulé ». Ce dispositif de soutien au développement d’un projet d’un cinéaste ou artiste explorant la vidéo est attribué à l’issue du Workshop Jeune création proposé par la Cinémathèque des banlieues du Monde. Sarah Bouzi, est également lauréate de la Bourse Nouvelles écritures cinématographiques CIBM du Fonds de dotation Francis Kurkdjian.

De gauche à droite : Portrait de Josza Anjembe | Portrait de Sarah Bouzi

Cette année, deux bourses ont été attribuées à l’issue du Workshop Jeune création. La Bourse Jeune création Ateliers Médicis et Rubis Mécénat, créée en 2023 et d’un montant de 8000€ est un dispositif de soutien au développement du projet d’un artiste. La Bourse Nouvelles écritures cinématographiques CIBM du Fonds de dotation Francis Kurkdjian, d’un montant de 8000 € est un dispositif de soutien à l’écriture du projet d’un artiste. Josza Anjembe a été élue lauréate 2025 pour son projet « La princesse, la Mangon et le retour du refoulé ». Le jury a été particulièrement touché par le travail de longue haleine effectué par l’artiste et sa manière de proposer un récit qui se dérobe et se construit en même temps qu’il s’élabore.
La seconde lauréate, Sarah Bouzi, a été choisie par le jury pour son projet « Big 2024 » en saluant la singularité de son écriture et de son acuité avec le contemporain.

Josza Anjembe

A propos de La princesse, la Mángôn et le retour du refoulé
Depuis des années, ma mère ne rêve que d’une chose, que je devienne mère à mon tour. Mais à 43 ans, je n’ai pas d’enfant. Et si c’était moi la Mángôn ?
Après une carrière de dix ans dans le journalisme, Josza Anjembe se lance en 2011 dans la réalisation documentaire, et autoproduit ses deux premiers essais, Massage à la camerounaise et Krump. En 2016, elle réalise son premier court métrage, Le bleu blanc rouge de mes cheveux sélectionné pour l’édition 2018 des César. En 2021, Baltringue, son second film court, connaît le même parcours. Parallèlement à l’écriture de son premier long métrage de fiction, elle développe son documentaire de création intitulé La princesse, la Mángôn et le retour du refoulé.

Sarah Bouzi

A propos de Big 2024
Safia, d’origine algérienne et libanaise, est obsédée par son image, et les réseaux sociaux où elle passe le plus clair de son temps. Comment va-t-elle réagir quand son fil d’actualité ne relaie plus que des images de guerre, de racisme, et de violence politique ?
Réalisatrice et directrice de casting, Sarah Bouzi réalise son premier court métrage Ne pleure pas Halima (Sirens films) en 2022, produit hors des réseaux traditionnels de financement. Le film est primé au festival Premiers Plans d’Angers et au festival du film Franco-arabe de Noisy-le-Sec. En 2025, va sortir son deuxième court métrage Personne calcule Chimène produit par Alta Rocca films. Actuellement, elle prépare un docufiction qui raconte le parcours politique et spirituel d’une trentenaire pour qui les réseaux sont une deuxième maison.

Ericka Weidmann
Après des études d'Arts Appliqués et de photographie, elle rejoint un magazine en ligne consacré à la photo en tant que directeur artistique, poste qu'elle occupera pendant 10 ans. En 2010, elle s'installe comme DA en indépendant. En parallèle, elle devient responsable éditorial pour Le Journal de la Photographie et c'est en septembre 2013 qu'elle co-fonde le quotidien L’Oeil de la Photographie pour lequel elle est rédactrice en chef jusqu'en septembre 2016 avant de fonder 9 Lives magazine ! Ericka Weidmann est également journaliste pigiste pour d'autres médias.

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