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Partager Partager NewsPhoto Arles 2018… Lettre à Sam Stourdzé Où sont les photographes plasticiens ? La Rédaction26 juillet 2018 Temps de lecture estimé : 4minsFrançois Delebecque est photographe plasticien. Il fait le triste constat que cette nouvelle édition des Rencontres d’Arles ne représente pas ou trop peu la photographie plasticienne. Il a donc souhaité envoyer une lettre à Sam Stourdzé, directeur du festival, pour lui confier ses impressions partagées. Aujourd’hui, ce courrier est resté sans réponse, mais nous souhaitons la partager avec vous. Cher Monsieur Sam Stourdzé, Ceci est un plaidoyer pour la photo d’auteur et de création que j’ai trouvée terriblement absente de cette 49ème édition des Rencontres. Qui suis-je pour vous formuler un point de vue un rien critique ? Juste un ardent praticien de la photographie dite « plasticienne » et de création, depuis un certain stage avec Les Krims, Duane Michals, Christian Vogt et Paul de Nooijer aux Rencontres en…1976 (tous les quatre dans le même stage intitulé « le fantastique en photographie »). Sans être rétrograde, les Rencontres sont pour moi dédiées à la photographie de création (sous toutes ses formes). Hors force est de constater -et cela a été largement initié par votre prédécesseur (on le sait issu du reportage)- que les Rencontres sont devenues majoritairememt une vitrine de la photo documentaire (et de reportage), qui pour moi sont magnifiquement servies à Sète et Perpignan, mais ne devraient pas tant envahir Arles, même si dans une évolution très contemporaine elle se mâtine de caractéristiques très créatives. Certes nous laissons actuellement aux jeunes un monde dans un état physique et humain désastreux, ce qui incite certains depuis 5-7 ans à documenter ce monde à tours de bras, et qui sont mis en avant un peu trop ces temps-ci. Mais outre le fait que ces constats sont alarmants et désespérants ils sont peu actifs dans la proposition créative. Il y a un pouvoir de constat mais pas de pouvoir de suggestion et d’élévation dans la photo documentaire. Il me semble que vous conforterez et gagnerez encore en public (qui finance donc 54% du budget de 7M€) avec une proposition découvrante, élevante, (je n’ose dire ambitieuse) où les propositions créatives apporteront ces grains d’élégance et d’admiration qui provoquent parfois ces transports de l’âme et de suggestion de dépassement de soi, et d’acquiescement du plaisir à découvrir ce constant renouvellement des pratiques créatives quand elles sont intègres à un comportement artistique entier. Dans cet ordre des choses connaissez-vous le travail plastique et photographique de Christine Mathieu (.com) (galerie Ségolène Brossette), la force tellurique des « Sentinelles » d’Alain Cornu(.com) (bientôt chez Thierry Bigaignon), les dernières évolutions du travail de portraits sous l’eau inspirés par « Souffles, breath project » d’Ana Bloom(.com), les abstractions colorées de Fred Atlan (.fr), les volumes taille réelle reconstitués à partir de photos 10-15cm assemblées à l’agrafeuse de Cyril Hatt(.com), les portraits à la nostalgie communicative de Charlotte Mano(.com), les nouvelles mythologies des paysages habités de Nicolas Dhervillers(.com), les travaux portant sur le corps par ces trois femmes Alix Marie (.com), Dragana Jurisic (.com) où Rachel de Joode (.com) pour un débordement sculptural, et si vous tenez à traverser l’atlantique les recherches de Matthew Brandt(.com). (Je ne suis affilié à aucune de ces galeries ni artistes (depuis, j’en connais quelques uns) et ce sont simplement des travaux dont la force m’ont marqué et que vous devez sûrement connaître vous et/ou votre équipe). J’imagine que les charges d’un directeur du plus grand festival de la photo (créative) du monde vous oblige à jouer de diplomatie à tous les étages, à défendre et imposer un point de vue, à équilibrer un budget, à trouver de nouveaux lieux d’expositions et tout ce travail d’équilibriste qui vous passionne -je l’imagine- tout au long de l’année; j’aimerais juste retrouver à Arles un peu plus d’élévation créative … qui existe dans nos rangs. Je vous prie de croire à mes considérations les plus artistiques. François Delebecque Favori2
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